f ÉCOLE ESPAGNOLE.
que dans un âge relativement avancé qu’il commença à être réputé un maître : en 1666, à trente-neuf
ans, il était encore élève de Moya,
Juan de Sevilla mourut à Grenade le 23 août 1695. 11 avait soixante-huit ans. Sa perte fut un deuil pour
sa ville natale, qui voyait s’éteindre en lui un de ses plus chers artistes.
Particularité bizarre, Juan de Sevilla n’eut point d’élèves et se refusa toujours à en former. Il avait
épousé Teresa de Rueda, qui était d’une grande beauté, et ce serait à son ombrageuse jalousie qu’il faudrait,
d’après ses biographes, attribuer la cause de cette singulière et regrettable abstention.
PAUL LEFORT.
lïïlSMItlSS ïf ÏSiKæ&TMÏÏS.
Nous avons désigné, dans le courant de celte notice, les
principaux ouvrages de Juan de Sevilla encore conservés
aujourd’hui dans les églises, chapelles et couvents de Gre-
nade. Pour celles de ses toiles qui ont été dispersées ou
détruites, on pourra consulter les biographies de Palomino et
de Cean Bermudez,
Les plus riches musées de l’Espagne ne renferment point
d’œuvre de Juan de Sevilla, et, à l’exception du musée de
Grenade qui possédé le Saint Augustin gravé dans celte
notice, et de la galerie Aguado, sur le catalogue de laquelle
figuraient deux compositions peu importantes : La Vierge des
Rois et une Tête de Vierge, nous ne pourrions citer aucun
autre ouvrage de ce maître dans les collections publiques ou
particulières.
Vente Aguado, 1843, — La Vierge des Rois , 200 l'r. —
Te te de Vierge : 220 fr.
PARIS.
IMPRIMERIE POITEVIN. Rt!E DAMIETTE, 2 ET 4.
que dans un âge relativement avancé qu’il commença à être réputé un maître : en 1666, à trente-neuf
ans, il était encore élève de Moya,
Juan de Sevilla mourut à Grenade le 23 août 1695. 11 avait soixante-huit ans. Sa perte fut un deuil pour
sa ville natale, qui voyait s’éteindre en lui un de ses plus chers artistes.
Particularité bizarre, Juan de Sevilla n’eut point d’élèves et se refusa toujours à en former. Il avait
épousé Teresa de Rueda, qui était d’une grande beauté, et ce serait à son ombrageuse jalousie qu’il faudrait,
d’après ses biographes, attribuer la cause de cette singulière et regrettable abstention.
PAUL LEFORT.
lïïlSMItlSS ïf ÏSiKæ&TMÏÏS.
Nous avons désigné, dans le courant de celte notice, les
principaux ouvrages de Juan de Sevilla encore conservés
aujourd’hui dans les églises, chapelles et couvents de Gre-
nade. Pour celles de ses toiles qui ont été dispersées ou
détruites, on pourra consulter les biographies de Palomino et
de Cean Bermudez,
Les plus riches musées de l’Espagne ne renferment point
d’œuvre de Juan de Sevilla, et, à l’exception du musée de
Grenade qui possédé le Saint Augustin gravé dans celte
notice, et de la galerie Aguado, sur le catalogue de laquelle
figuraient deux compositions peu importantes : La Vierge des
Rois et une Tête de Vierge, nous ne pourrions citer aucun
autre ouvrage de ce maître dans les collections publiques ou
particulières.
Vente Aguado, 1843, — La Vierge des Rois , 200 l'r. —
Te te de Vierge : 220 fr.
PARIS.
IMPRIMERIE POITEVIN. Rt!E DAMIETTE, 2 ET 4.