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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 5.1866-1867

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[Procès-verbaux des séances]
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Séance du Comité du 12 novembre 1866
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https://doi.org/10.11588/diglit.19863#0023

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rons d'Ehl. Ces dessins, exécutés par M. Wencker, élève de M. Luce, sont
offerts à la Société par l'entremise de M. Nicklès. Sur la demande de ce
membre, le comité vote une médaille d'argent à l'auteur et décide qu'il
sera fait un choix des principaux sujets pour la publication du Bulletin.
MM. de Morlet, Morin et Straub sont priés de procéder à ce choix. En même
temps le comité vote la confection d'une vitrine dans laquelle M. le con-
servateur disposera les nombreux dessins qui sont déjà devenus la propriété
de la Société.

M. Spach vote, au nom du comité, des remercîments aux donateurs.
Il inscrit ensuite deux nouveaux membres :

M. Eugène Dock, artiste sculpteur à Strasbourg, présenté par M. Merck, et Réception de

„ T . , - i i i i t r TkT î nouveaux membres

M. Ignace Spies, négociant a Schlestadt, présente par M. Nickles.

Une lettre de M. Véron-Réville, vice-président du sous-comité de Colmar, Le SIetzgerthurm
donne des détails rassurants sur la tour de l'horloge de Ribeauvillé. Il e ' e
n'est point question de démolir le Metzgerthurm, mais de faciliter le pas-
sage par la démolition de constructions attenantes, ce qui dégagera la base
du monument.

Une nouvelle communication au sujet de la statue de Mandeure a été Statue de Vénua

r tlh trouvée

adressée à M. le président par M. Ingold, qui souscrit au jugement de a Mandeure.
M. Ch. G., inséré dans le Courrier du Bas-Rhin, et désire qu'il soit inséré
dans le Bulletin. « Quoique trouvée sur l'emplacement d'une cité romaine,
«dit M. Ch. G., celte Vénus n'en est pas moins un produit de l'art grec
«dans toute sa pureté. Le délicieux profil du visage, les détails de la coif-
«fure, l'inimitable modelé du torse, la délicatesse des formes, enfin, l'har-
«monie idéale de la pose et des mouvements particuliers au sentiment
«grec et que l'art romain n'imita jamais, donnent à penser que cette
«œuvre est sortie de l'école des maîtres qui créèrent la Vénus deMilo,
«l'Apollon du Belvédère et Y Antinous. »

Pour être plus sûr de la qualité d'œuvre inédite de la statue de M. Ni-
zole, M. Ingold s'est mis en rapport avec le président de la Société d'ému-
lation de Montbéliard. Il résulte de la correspondance échangée à ce sujet :
« Qu'on ne connaît à Montbéliard que par ouï-dire la statue en question et
«qu'on ne possède aucune donnée qui permette de l'accueillir comme ve-
«nant de Mandeure;

«Qu'on peut, tout au plus, présumer qu'elle provient de la vente de 1751;

« Que le procès-verbal de cette enchère n'est pas à la connaissance de
«la Société et qu'on vient de s'assurer qu'il n'existe pas aux archives de
«l'empire où se trouve déposé presque tout le fonds de Montbéliard.»
 
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