DOI Heft:
[Procès-verbaux des séances]
DOI Artikel:Séance générale du 12 décembre 1867, à Strasbourg
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19863#0128
«2° Une lampe en terre cuite trouvée au cimetière Sainte-Hélène, ac-
quise par la Société;
«3° Deux lacrymatoires en verre, trouvés près de Hochfelden, acquis
par la Société;
«4° Deux kelts en pierre et un en bronze, origine inconnue, don de
M. Merck;
« 5° Tête de cheval en bronze, trouvée à Strasbourg, don de M. Eissen;
«6° Boîte en cuivre jaune, don de M. Sabourin de Nanton;
«7° Fibule gallo-romaine, trouvée à Finhey près d'Obernai, don de
M. Levrault.
«Beaucoup d'objets très-intéressants se trouvent encore entre les mains
de bien des personnes qui, ne faisant pas collection, ne demanderaient
pas mieux que de les donner au musée de la ville ou au nôtre, si l'exis-
tence de ces deux musées leur était notoirement connue.
«Ici je ne veux pas porter en ligne de compte les grands travaux qui se
font à Paris sous les yeux de l'Empereur; je ne vous citerai ni le château
de Pierrefonds, ce magnifique domaine antique restauré par la munifi-
cence de sa cassette particulière, ni le musée de Saint-Germain, qui a pris
naissance grâce à sa puissante initiative, ni le musée de Cluny, ni le Lou-
vre, mais je me demande pourquoi nous ne suivrions pas l'exemple des
petites villes de province, nos voisines, telles que Schlestadt, qui veut
créer un musée; Golmar, qui a réuni dans l'ancienne église d'Unterlinden
une très-jolie collection d'objets intéressants; Mulbouse, qui a voté des
fonds pour la création d'un musée; Montbéliard, Nancy, Besançon, qui
possèdent d'intéressants cabinets d'antiquité; même à Saverne, il y a une
vieille chapelle transformée en musée, où M. le colonel de Morlet a réuni
de beaux spécimens des temps passés. A Strasbourg seulement l'étranger
cherche inutilement jusqu'ici un musée des antiques; mais nous appre-
nons que l'installation de l'intéressante collection de Schœpflin dans une
salle basse, appropriée à cet effet, ne se fera plus longtemps attendre.
«Quant au petit musée de notre Société, j'espère toujours que, grâce
à une économie bien comprise des fonds qui nous sont confiés par les
sociétaires, nous arriverons un jour à créer un musée digne de la Société
pour la conservation des monuments historiques d'Alsace. »
M. Lehr, trésorier de la Société, donne lecture du rapport suivant sur
l'exercice 1866 :
«Messieurs, je viens vous présenter, en quelques traits, le tableau de la
situation financière de notre Société d'après le compte de l'exercice 1860,
quise par la Société;
«3° Deux lacrymatoires en verre, trouvés près de Hochfelden, acquis
par la Société;
«4° Deux kelts en pierre et un en bronze, origine inconnue, don de
M. Merck;
« 5° Tête de cheval en bronze, trouvée à Strasbourg, don de M. Eissen;
«6° Boîte en cuivre jaune, don de M. Sabourin de Nanton;
«7° Fibule gallo-romaine, trouvée à Finhey près d'Obernai, don de
M. Levrault.
«Beaucoup d'objets très-intéressants se trouvent encore entre les mains
de bien des personnes qui, ne faisant pas collection, ne demanderaient
pas mieux que de les donner au musée de la ville ou au nôtre, si l'exis-
tence de ces deux musées leur était notoirement connue.
«Ici je ne veux pas porter en ligne de compte les grands travaux qui se
font à Paris sous les yeux de l'Empereur; je ne vous citerai ni le château
de Pierrefonds, ce magnifique domaine antique restauré par la munifi-
cence de sa cassette particulière, ni le musée de Saint-Germain, qui a pris
naissance grâce à sa puissante initiative, ni le musée de Cluny, ni le Lou-
vre, mais je me demande pourquoi nous ne suivrions pas l'exemple des
petites villes de province, nos voisines, telles que Schlestadt, qui veut
créer un musée; Golmar, qui a réuni dans l'ancienne église d'Unterlinden
une très-jolie collection d'objets intéressants; Mulbouse, qui a voté des
fonds pour la création d'un musée; Montbéliard, Nancy, Besançon, qui
possèdent d'intéressants cabinets d'antiquité; même à Saverne, il y a une
vieille chapelle transformée en musée, où M. le colonel de Morlet a réuni
de beaux spécimens des temps passés. A Strasbourg seulement l'étranger
cherche inutilement jusqu'ici un musée des antiques; mais nous appre-
nons que l'installation de l'intéressante collection de Schœpflin dans une
salle basse, appropriée à cet effet, ne se fera plus longtemps attendre.
«Quant au petit musée de notre Société, j'espère toujours que, grâce
à une économie bien comprise des fonds qui nous sont confiés par les
sociétaires, nous arriverons un jour à créer un musée digne de la Société
pour la conservation des monuments historiques d'Alsace. »
M. Lehr, trésorier de la Société, donne lecture du rapport suivant sur
l'exercice 1866 :
«Messieurs, je viens vous présenter, en quelques traits, le tableau de la
situation financière de notre Société d'après le compte de l'exercice 1860,