Séance du Comité du 3 avril 1873.
Président : M. le docteur EISSEN.
Démission
de deux membres
du Comité.
Idem de membres
de la Société.
M. Blanck
décline la charge
de trésorier ;
M. Klotz accepte
les fonctions.
Communication
de M. le président
Eissen
sur
le Guldenthurm
Présents : MM. Blanck, Klotz, Nessel, Ringeisen, de Schauenburg, Sen-
genwald, de Türckheim et Straub, secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le président donne communication de la correspondance.
MM. Spach et Ohleyer s’excusent par lettre de ne pouvoir assister à la
réunion.
MM. Reussner et Nicklès déclinent l’honneur de faire partie du Comité.
MM. Hutin, Mossmann et Sabourin de Nanton annoncent qu’ils cessent
de faire partie de la Société.
M. Blanck ayant exposé les motifs qu’il a de ne point remplir la charge
de trésorier, M. Klotz en accepte spontanément les fonctions pour une
année.
Après ces détails d’administration intérieure, M. le président Eissen en-
tretient le Comité du Guldenthurm et donne lecture du mémoire qui suit :
Messieurs,
J’ai eu l’honneur de vous entretenir dernièrement, et en passant seu-
lement, d’un monument historique que nous possédons dans notre cité
même, et que les devoirs de la Société dont nous sommes les manda-
taires nous commandent de conserver, sinon de restaurer, dans l’orne-
mentation que la suite des siècles a quelque peu ébréchée.
La tour qui faisait partie des anciennes fortifications de la cité, est
située à l’angle du quai des Bateliers et de la nouvelle rue de Zurich.
Dans la chronique de Kœnigshofen, ainsi que dans la Local-Geschichte
der Stadt Strassburg, de J. A. Silbermann, elle est mentionnée sous le
nom de Guldenthurm, sans que l’on trouve dans aucun des deux recueils
une indication sur l’époque de sa fondation. Dans les traditions popu-
laires et verbales elle figure sous la dénomination de Tour des Martyrs,
Jungfernküss, parce qu’on la supposait jadis renfermer des instruments
de torture et de supplice. -
Elle figure pour la première fois sur le plan du troisième agrandisse-
ment de la ville de Strasbourg, dressé par Silbermann, sous le n° 41.
Cet agrandissement est attribué par notre auteur local au treizième siècle.
Président : M. le docteur EISSEN.
Démission
de deux membres
du Comité.
Idem de membres
de la Société.
M. Blanck
décline la charge
de trésorier ;
M. Klotz accepte
les fonctions.
Communication
de M. le président
Eissen
sur
le Guldenthurm
Présents : MM. Blanck, Klotz, Nessel, Ringeisen, de Schauenburg, Sen-
genwald, de Türckheim et Straub, secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le président donne communication de la correspondance.
MM. Spach et Ohleyer s’excusent par lettre de ne pouvoir assister à la
réunion.
MM. Reussner et Nicklès déclinent l’honneur de faire partie du Comité.
MM. Hutin, Mossmann et Sabourin de Nanton annoncent qu’ils cessent
de faire partie de la Société.
M. Blanck ayant exposé les motifs qu’il a de ne point remplir la charge
de trésorier, M. Klotz en accepte spontanément les fonctions pour une
année.
Après ces détails d’administration intérieure, M. le président Eissen en-
tretient le Comité du Guldenthurm et donne lecture du mémoire qui suit :
Messieurs,
J’ai eu l’honneur de vous entretenir dernièrement, et en passant seu-
lement, d’un monument historique que nous possédons dans notre cité
même, et que les devoirs de la Société dont nous sommes les manda-
taires nous commandent de conserver, sinon de restaurer, dans l’orne-
mentation que la suite des siècles a quelque peu ébréchée.
La tour qui faisait partie des anciennes fortifications de la cité, est
située à l’angle du quai des Bateliers et de la nouvelle rue de Zurich.
Dans la chronique de Kœnigshofen, ainsi que dans la Local-Geschichte
der Stadt Strassburg, de J. A. Silbermann, elle est mentionnée sous le
nom de Guldenthurm, sans que l’on trouve dans aucun des deux recueils
une indication sur l’époque de sa fondation. Dans les traditions popu-
laires et verbales elle figure sous la dénomination de Tour des Martyrs,
Jungfernküss, parce qu’on la supposait jadis renfermer des instruments
de torture et de supplice. -
Elle figure pour la première fois sur le plan du troisième agrandisse-
ment de la ville de Strasbourg, dressé par Silbermann, sous le n° 41.
Cet agrandissement est attribué par notre auteur local au treizième siècle.