DOI Heft:
No 5 (1904)
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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
en matière d'armes et d’armures, et dont les avis
faisaient vraiment loi.
La revue de laquelle est extrait cet article est le
plus important des organes traitant exclusivement
de l’archéologie des armes et armu-
res. Ses rédacteurs et ses collabora-
teurs sont tous des maîtres en cette
matière.
Munie d'une longue pointe de fer,
comme le sont les armes d’hast, cette
masse devait d’ailleurs avoir beau
coup d’analogie avec le morgenstern
de la ligure 423 du Wafenkunde
(page 360].
Un objet similaire, pour ne pas
dire identique, que nous reproduisons
ici, fait partie des collections du mu-
sée de Soissons, où il est désigné
comme suit : « n° 538, masse d’armes
du xive siècle, trouvée à Berlinval,
en 1863 ».
De l’extrémité d’une aile à l’extré-
mité de l’aile opposée, la tête de
masse d’armes du musée de Soissons
mesure omiô5 ; celle de Bruxelles,
om21.
On le voit, ces deux tètes de mas-
ses d’armes sont semblables, et
TÊTE DE MASSE D’ARMES.
(Mtisèe de la Porte de. H al. )
Cet article disait : « M. Hermann Van Duyse,
conservateur du Musée royal d’armures de Bru-
xelles, nous envoie la photographie d’un instrument
de forme étrange, sans doute aucun une arme.
C’est très probablement la tête d’une masse d’armes
(streitkolben). Nous trouvons cet objet assez inté-
ressant et assez rare pour le présenter à nos lec-
teurs de face et de profil. Tl est en acier, composé
d’une courte douille du sommet de laquelle partent
six ailes en forme de fers de haches disposées en
étoile. Le poids est de 890 grammes ; le diamètre
maximum de 20 centimètres.
Cette pièce fut trouvée à Louvain, en Brabant,
dans un champ appartenant à un docteur d’Anvers.
Il est à supposer qu’elle est venue de là au Musée.
Cette arme est le produit d’une conception indi-
viduelle, et la rusticité de sa forge la classe dans les
armes de paysans.
Le nombre b des ailes indique l’influence go-
thique ; nous la classerions dans la seconde moitié
du xve siècle » (1).
(1) Zeitschrift für historische wajfenkunde, organ des
Vereins für historische voajfenkun.de, redigirt von Wendelin
Boeheim, t. I, fascicule I, p. 21.
TÊTE DE MASSE D’ARMES.
(Musée de Soissons.)
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
en matière d'armes et d’armures, et dont les avis
faisaient vraiment loi.
La revue de laquelle est extrait cet article est le
plus important des organes traitant exclusivement
de l’archéologie des armes et armu-
res. Ses rédacteurs et ses collabora-
teurs sont tous des maîtres en cette
matière.
Munie d'une longue pointe de fer,
comme le sont les armes d’hast, cette
masse devait d’ailleurs avoir beau
coup d’analogie avec le morgenstern
de la ligure 423 du Wafenkunde
(page 360].
Un objet similaire, pour ne pas
dire identique, que nous reproduisons
ici, fait partie des collections du mu-
sée de Soissons, où il est désigné
comme suit : « n° 538, masse d’armes
du xive siècle, trouvée à Berlinval,
en 1863 ».
De l’extrémité d’une aile à l’extré-
mité de l’aile opposée, la tête de
masse d’armes du musée de Soissons
mesure omiô5 ; celle de Bruxelles,
om21.
On le voit, ces deux tètes de mas-
ses d’armes sont semblables, et
TÊTE DE MASSE D’ARMES.
(Mtisèe de la Porte de. H al. )
Cet article disait : « M. Hermann Van Duyse,
conservateur du Musée royal d’armures de Bru-
xelles, nous envoie la photographie d’un instrument
de forme étrange, sans doute aucun une arme.
C’est très probablement la tête d’une masse d’armes
(streitkolben). Nous trouvons cet objet assez inté-
ressant et assez rare pour le présenter à nos lec-
teurs de face et de profil. Tl est en acier, composé
d’une courte douille du sommet de laquelle partent
six ailes en forme de fers de haches disposées en
étoile. Le poids est de 890 grammes ; le diamètre
maximum de 20 centimètres.
Cette pièce fut trouvée à Louvain, en Brabant,
dans un champ appartenant à un docteur d’Anvers.
Il est à supposer qu’elle est venue de là au Musée.
Cette arme est le produit d’une conception indi-
viduelle, et la rusticité de sa forge la classe dans les
armes de paysans.
Le nombre b des ailes indique l’influence go-
thique ; nous la classerions dans la seconde moitié
du xve siècle » (1).
(1) Zeitschrift für historische wajfenkunde, organ des
Vereins für historische voajfenkun.de, redigirt von Wendelin
Boeheim, t. I, fascicule I, p. 21.
TÊTE DE MASSE D’ARMES.
(Musée de Soissons.)