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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 3.1903/​4(1904)

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No 12 (1904)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24673#0095
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3e ANNÉE. N° 12

PARAISSANT TOUS LES MOIS

SEPTEMBRE 1904

BULLETIN

DES MUSÉES ROYAUX

DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS

(Antiquités, Industries d'Art, Art monumental et décoratif, Armes et Armures, Ethnographie)

A BRUXELLES

ABONNEMENTS :

Pour la Belgique ...... 5 francs. | Pour l'Etranger.6 fr. 50.

Le numéro : 50 centimes.

NOUVELLES ACQUISITIONS.

SECTION ÉGYPTIENNE.

Antiquités d'époques diverses.

UN précédent article a été consacré à l’étude
sommaire des antiquités égyptiennes d’épo-
que thinite récemment entrées dans nos collections.
D’autres pièces, d’époques diverses, sont entrées
en même temps. Elles proviennent principalement
des fouilles de l’Egypt Exploration Fund exécutées
à Abydos, par M. Petrie, et dans le Eayum, par
MM. Grenfell et Hunt. Il faut y ajouter encore
quelques pièces provenant d’autres sources qui
sont indiquées en leur place. Nous consacrons quel-
ques lignes aux principales pièces :

1. Vase en cuivre en forme de de l’époque du

roi Pepi Ier delà VIe dynastie, découvert par Petrie,
à Abydos. Cette pièce, fort ancienne, est à peu près
unique ; les seuls exemples qu’on puisse en citer
datent de la XXIe dynastie et ont été découverts à
Deir-el-Bahari (1).

2. Grande plume en cuivre recouverte de stuc et
d’or, de l’époque de Pepi Ier, et découverte par
Petrie, à Abydos (2). Ces plumes faisaient vraisem-
blablement partie de grandes figures en cuivre
représentant un dieu, la tête couverte d’une coiffure
ornée de deux plumes. De grandes statues de cuivre

représentant le roi Pepi Ier ont été découvertes par
Quibell, à Hiéraconpolis, il y a quelques années.

3. Fragment de bas-relief en calcaire, antérieur
à la XIIe dynastie et découvert par Petrie, à Aby-
dos. A gauche le dieu Osiris, momie debout,
tourné vers la gauche, constitue la fin d’une scène
d’adoration qui a disparu. Derrière lui une ligne
verticale sépare cette scène d’une autre symétrique :
le roi est en adoration devant une divinité qui a
disparu ; entre les deux un monceau d’offrandes.
La figure du roi est en majeure partie mutilée ; du
nom propre il ne reste qu’un signe et des traces

d'un autre.

Il faut lire probablement

d’après

Petrie, Senousert III. Mais, dit-il, ce nom et la
figure se trouvent gravés entièrement sur une
dépression produite par un martelage et, par con-
séquent, le reste du relief appartient à une époque
plus ancienne. Le dessin est trop mauvais pour être
de Pepi ou d’aucun roi de la XIIe dynastie, mais
il ne semble pas impossible qu’il ait appartenu au
temple de Sankhkara (XIe dynastie) (1). le me de-

mande s’il ne faut pas lire le nom

un

roi

(1) Petrie, Abydos II, pi. XXI, 1, et p. 32.

(2) Ibid., pl. XXI, 11, et p. 32.

(1) Petrie, Abydos II, pl. XXIII, 3, et p. 33.
 
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