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0.5
1 cm
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
59
On ne doit pas perdre de vue, du reste, que les
tapisseries de la Passion de la cathédrale d’Angers
se trouvaient, en 1789, dans l’église Saint-Satur-
nin de Tours ; elles proviennent donc du centre de
la France, qui a « probablement possédé une flo-
rissante école de tapisserie, car ses représentants
ont laissé de nombreuses traces de leur habileté
dans les églises de la région » (1).
Ce n’est pas seulement dans les tapisseries, mais
aussi dans d’autres œuvres d’art qu’on rencontre
des analogies avec la Passion des Musées royaux.
Les plus frappants se remarquent dans un retable
peint sur bois, du xve siècle, provenant de l’église
Saint-Mathurin dans le Maine-et-Loire. Il se trouve
actuellement dans la cathédrale d’Angers : Les
attitudes du Christ et des larrons, de saint Jean, de
Marie, de Longin à cheval ouvrant le flanc du
Sauveur, correspondent d’une façon étonnante
avec celles des mêmes personnages de la tapisserie
des Musées. Il conviendrait encore de relever les
similitudes de la scène du Porte-
ment de croix (2).
(A suivre.) Joseph Destrée.
tion de M. Ch. L. Cardon, membre de notre com-
mission de surveillance et passé maître, on le sait,
dans les arrangements de l’espèce.
Le besoin d’un semblable remaniement se faisait
vivement sentir, étant donné l’aspect un peu chao-
tique que présentait la section. Le défaut en était
surtout à l’absence de divisions dans la galerie
courbe.
L’administration des batiments civils a bien
voulu faire exécuter les travaux de cloisonnements
nécessaires et nous a permis ainsi, grâce aux cloi-
sons séparatives qui ont été établies, de présenter
d’une manière rationnelle nos diverses existences
en fait de peinture décorative.
L’administration des bâtiments civils, à qui nous
devons ces utiles travaux, a certes droit à notre
reconnaissance et nous sommes heureux de pou-
voir la lui témoigner ici.
Actuellement, grâce aux travaux dont nous
venons de parler, la section de la peinture décora-
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rui-ôo,
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LES NOUVEAUX ARRAN-
GEMENTS DE LA SECTION
DE LA PEINTURE DÉCO-
RATIVE.
Dans
méros
nous avons
façon nos c
de broderie
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de la peinte
vient à son
ment rem
s’est effectu
(1) J. Gu
sérié. Marne,
(2) L. DE
cathédrale a
Voir pl. et t<
(3) Voir L
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ont
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LA PASSION. PAMOISON DE NOTRE-DAME. Voir p. 58.
■■■ 'e française. seconde moitié du XVe siècle. Détail.)
59
On ne doit pas perdre de vue, du reste, que les
tapisseries de la Passion de la cathédrale d’Angers
se trouvaient, en 1789, dans l’église Saint-Satur-
nin de Tours ; elles proviennent donc du centre de
la France, qui a « probablement possédé une flo-
rissante école de tapisserie, car ses représentants
ont laissé de nombreuses traces de leur habileté
dans les églises de la région » (1).
Ce n’est pas seulement dans les tapisseries, mais
aussi dans d’autres œuvres d’art qu’on rencontre
des analogies avec la Passion des Musées royaux.
Les plus frappants se remarquent dans un retable
peint sur bois, du xve siècle, provenant de l’église
Saint-Mathurin dans le Maine-et-Loire. Il se trouve
actuellement dans la cathédrale d’Angers : Les
attitudes du Christ et des larrons, de saint Jean, de
Marie, de Longin à cheval ouvrant le flanc du
Sauveur, correspondent d’une façon étonnante
avec celles des mêmes personnages de la tapisserie
des Musées. Il conviendrait encore de relever les
similitudes de la scène du Porte-
ment de croix (2).
(A suivre.) Joseph Destrée.
tion de M. Ch. L. Cardon, membre de notre com-
mission de surveillance et passé maître, on le sait,
dans les arrangements de l’espèce.
Le besoin d’un semblable remaniement se faisait
vivement sentir, étant donné l’aspect un peu chao-
tique que présentait la section. Le défaut en était
surtout à l’absence de divisions dans la galerie
courbe.
L’administration des batiments civils a bien
voulu faire exécuter les travaux de cloisonnements
nécessaires et nous a permis ainsi, grâce aux cloi-
sons séparatives qui ont été établies, de présenter
d’une manière rationnelle nos diverses existences
en fait de peinture décorative.
L’administration des bâtiments civils, à qui nous
devons ces utiles travaux, a certes droit à notre
reconnaissance et nous sommes heureux de pou-
voir la lui témoigner ici.
Actuellement, grâce aux travaux dont nous
venons de parler, la section de la peinture décora-
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LES NOUVEAUX ARRAN-
GEMENTS DE LA SECTION
DE LA PEINTURE DÉCO-
RATIVE.
Dans
méros
nous avons
façon nos c
de broderie
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de la peinte
vient à son
ment rem
s’est effectu
(1) J. Gu
sérié. Marne,
(2) L. DE
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Voir pl. et t<
(3) Voir L
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LA PASSION. PAMOISON DE NOTRE-DAME. Voir p. 58.
■■■ 'e française. seconde moitié du XVe siècle. Détail.)