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La chronique des arts et de la curiosité — 1875

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No. 5 (30 janvier)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26613#0049
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K6 5 — 1875.

BUREAUX, 3, RUE LAFFITTE.

3e> janvier,

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnés li une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an. ......... 12 fr. | Six mois. . ........ 8 fr.

Beaucoup de nos abonnés, qui ont souscrit à
un exemplaire de la Pièce aux cent florins,
ayant exprimé le désir de recevoir la magnifique
gravure que Flameng a faite d’après la Ronde
de nuit de Rembrandt, nous venons de conclure
avec l’éditeur un arrangement qui nous permet
d'offrir à tous les souscripteurs pour l’année 1873
un exemplaire de cette gravure au prix de
20 francs.

Ces épreuves coûtent 40 francs chez l’éditeur.
Elles seront expédiées sans frais aux abonnés
de province qui en feront la demande et déli-
vrées aux abonnés de Paris dans les bureaux de
la Gazette des Beaux-Arts.

Les abonnés de l’étranger sont priés de faire
prendre leur exemplaire par un libraire ou com-
missionnaire de Paris.

ADOLPHE LANCE

Né à Littry (Calvados), le 3 août 1813,
Adolphe Lance lit ses premières études théo-
riques dans l’atelier de Blouet, et ses études
pratiques sur les chantiers de Yisconti. Après
avoir concouru avec Lenormand, en 1849,
à l’appropriation delà grande salle du Palais-
de-Justice pour la cérémonie d’installation de
la magistrature, il entra, en 1834, dans le ser-
vice des bâtiments civils en qualité d’inspec-
teur, d’abord sous la direction de Léon Vau-
doyer, architecte du Conservatoire des arts et
métiers, puis sous celle de M: E. Viollet-le-
Due pour les travaux de l’église abbatiale de
Saint-Denis.

Ses études sur l’architecture du moyen âge !

le firent nommer, àla fin de cette même année
1834, architecte du diocèse de Sens et de celui
de Soissons, dont il restaura les cathédrales.

Dans celle de Sens, il eut à refaire les cha-
pelles qui avaient été accolées, au XIVe siècle,
au bas côté nord d’une nef du xne, et qui pré-
sentant, à cause de leur hauteur, certains
obstacles au facile écoulement des eaux,
avaient ôté ruinées par l'humidité. Craignant
de ne pouvoir vaincre les difficultés qu’avaient
rencontrées les architectes du xiv" siècle en
essayant d’améliorer leur oeuvre, Ad. Lance
préféra refaire des chapelles plus basses et
dans le style de l’église . Ce parti ne fut point
sans soulever certaines objections parmi les
archéologues, quelque scrupule que l’archi-
tecte de Sens ait mis à s’inspirer du passé
dans sa forme et dans son esprit.

Cette compréhension des principes de l’ar-
chitecture du moyen âge lui servit à faire
exécuter d’une façon supérieure, en style du
xiiic siècle, les installations si originales dans
leur logique d’un magasin de photographies
qui fut établi, il y a une vingtaine d’années,
sur le boulevard des Capucines.

Chevalier de la Légion d’honneur en 1802,
deux années après, il succédait à Janniard
dans les fonctions d’architecte du Conserva-
toire $le musique. Il en restaura la salle avec
le concours de M. J. Mazerolle, dans un style
librement imité de l’antique, laissant avec
raison dominer l'ornement peint sur des sur-
faces lisses, au détriment de l’ornement en
relief, dans un lien renommé par les qualités
de son acoustique.

Nommé membre de la commission des ly-
cées eu 1804, il eut à construire ceux de Poi-
tiers et de Mout-de-Marsan , tandis qu’il éle-
vait les séminaires de Sens et de Soissons.'

En 1872, eniin, le comité des monuments
historiques lui faisait attribuer la restauration
de l’importante église de Saint-Jacques, de
Dieppe.

Ces travaux officiels ne l’empêchaient point
de diriger des constructions particulières.
 
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