N» 3i. — i875.
BUREAUX, 3, RUE LAFFITTE,
25 septembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Les abonnés ù une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an. .......... 12 fr. | Six mois. . 8 fr.
LE CENTENAIRE DE MICHEL-ANGE
Nous ne parlerons pas ici des fêtes qui vien-
nent d’avoir lieu à Florence ; la correspon-
dance que notre rédacteur en chef nous a
adressée paraîtra dans la livraison de la Ga-
zette des Beaux-Arts du lor octobre : il est juste
que le souvenir de cette solennité soit fixé
dans un recueil moins périssable que les feuil-
les volantes de la Chronique. Mais à cela 11e se
bornera pas l’bommage que nous devons ren-
dre à la mémoire du sublime artiste florentin ;
nous allons publier, à la fin de cette année, un
travail considérable sur Michel-Ange. Ce tra-
vail est depuis longtemps en préparation;
nous avions eu, dans le principe, l’Intention
de le faire paraître au moment même où l’Ita-
lie célébrerait le glorieux anniversaire; nos col-
laborateurs ont pensé qu’il valait mieux at-
tendre la publication de tous les documents
nouveaux qu’on espère voir surgir des travaux
divers entrepris à cette occasion.
Du reste, si le centenaire est une date que
les publications artistiques doivent célébrer
avec pompe, la Gazette et la Chronique n’y au-
ront pas failli non plus que tous nos confrères
de la presse; quant à l’œuvre de Michel-Auge,
il nous appartient de tout temps : un pareil
sujet est toujours d’actualité. Nous ne préten-
dons pas que notre étude en dira le dernier
mot; mais le nom de nos collaborateurs nous
est un sûr garant de l’importance qu’elle aura
pour toutes les personnes qui, depuis seize ans,
ont bien voulu suivre la Gazette dans la voie
du grand art où tendent tous ses efforts.
Nous ferons très-prochainement connaître le
nom des écrivains qui collaborent à cet ou-
vrage : quant aux artistes, il nous suffira de
nommer MM. Gaillard, J. Jacquemart, L. Fla-
meng, Dubouchet, etc., qui, depuis plusieurs
mois déjà, nous prêtent le concours de leur
grand talent pour reproduire, parle burin, les
œuvres capitales du maître.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
Le comité chargé d’organiser l’Exposition
des œuvres de Barye, que nous avons an-
noncée il y a quelques jours, se compose de
MM. About, Barbedienne, Cbenavard, P. Du-
bois, H. Dumesnil, Falguière, Français, Ge-
nevay, Gérôme, Guillaume, Louvrier de Lajo-
lais, Matout, Moulin, Véron. Le président est
M. Guillaume, membre de l’Institut, direc-
teur de l’Ecole des beaux-arts; le vice-pré-
sident, M. Barbedienne; le secrétaire, M. Vé-
ron.
L’Exposition s’ouvrira à l’Ecole des beaux-
arts le la novembre prochain. Elle compren-
dra, avec les bronzes et les plâtres, dont la
plupart sont inconnus du public, un grand
nombre de dessins, de lithographies, d’eaux-
fortes, d’aquarelles et de toiles peintes, qui ne
sont pas moins remarquables que les bronzes
eux-mêmes.
On y ajoutera les moulages que Barye fai-
sait de tous les animaux qui mouraient au
Jardin des Plantes, et un recueil très-instruc-
tif des notes qu’il a prises sur les proportions
des différentes parties de leur corps. Cette
Exposition spéciale 11e sera pas la moins in-
téressante pour tous ceux qui voudront se
BUREAUX, 3, RUE LAFFITTE,
25 septembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Les abonnés ù une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an. .......... 12 fr. | Six mois. . 8 fr.
LE CENTENAIRE DE MICHEL-ANGE
Nous ne parlerons pas ici des fêtes qui vien-
nent d’avoir lieu à Florence ; la correspon-
dance que notre rédacteur en chef nous a
adressée paraîtra dans la livraison de la Ga-
zette des Beaux-Arts du lor octobre : il est juste
que le souvenir de cette solennité soit fixé
dans un recueil moins périssable que les feuil-
les volantes de la Chronique. Mais à cela 11e se
bornera pas l’bommage que nous devons ren-
dre à la mémoire du sublime artiste florentin ;
nous allons publier, à la fin de cette année, un
travail considérable sur Michel-Ange. Ce tra-
vail est depuis longtemps en préparation;
nous avions eu, dans le principe, l’Intention
de le faire paraître au moment même où l’Ita-
lie célébrerait le glorieux anniversaire; nos col-
laborateurs ont pensé qu’il valait mieux at-
tendre la publication de tous les documents
nouveaux qu’on espère voir surgir des travaux
divers entrepris à cette occasion.
Du reste, si le centenaire est une date que
les publications artistiques doivent célébrer
avec pompe, la Gazette et la Chronique n’y au-
ront pas failli non plus que tous nos confrères
de la presse; quant à l’œuvre de Michel-Auge,
il nous appartient de tout temps : un pareil
sujet est toujours d’actualité. Nous ne préten-
dons pas que notre étude en dira le dernier
mot; mais le nom de nos collaborateurs nous
est un sûr garant de l’importance qu’elle aura
pour toutes les personnes qui, depuis seize ans,
ont bien voulu suivre la Gazette dans la voie
du grand art où tendent tous ses efforts.
Nous ferons très-prochainement connaître le
nom des écrivains qui collaborent à cet ou-
vrage : quant aux artistes, il nous suffira de
nommer MM. Gaillard, J. Jacquemart, L. Fla-
meng, Dubouchet, etc., qui, depuis plusieurs
mois déjà, nous prêtent le concours de leur
grand talent pour reproduire, parle burin, les
œuvres capitales du maître.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
Le comité chargé d’organiser l’Exposition
des œuvres de Barye, que nous avons an-
noncée il y a quelques jours, se compose de
MM. About, Barbedienne, Cbenavard, P. Du-
bois, H. Dumesnil, Falguière, Français, Ge-
nevay, Gérôme, Guillaume, Louvrier de Lajo-
lais, Matout, Moulin, Véron. Le président est
M. Guillaume, membre de l’Institut, direc-
teur de l’Ecole des beaux-arts; le vice-pré-
sident, M. Barbedienne; le secrétaire, M. Vé-
ron.
L’Exposition s’ouvrira à l’Ecole des beaux-
arts le la novembre prochain. Elle compren-
dra, avec les bronzes et les plâtres, dont la
plupart sont inconnus du public, un grand
nombre de dessins, de lithographies, d’eaux-
fortes, d’aquarelles et de toiles peintes, qui ne
sont pas moins remarquables que les bronzes
eux-mêmes.
On y ajoutera les moulages que Barye fai-
sait de tous les animaux qui mouraient au
Jardin des Plantes, et un recueil très-instruc-
tif des notes qu’il a prises sur les proportions
des différentes parties de leur corps. Cette
Exposition spéciale 11e sera pas la moins in-
téressante pour tous ceux qui voudront se