g octobre.
N» 32. — 1875.
BOREAUX, 3, RUE LAFFITTE.
LA
CHRONIQUE DES" ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Les abonnés à une année entière delà Gazutte des Beaux-Arts reçoivent 'gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS : *
Un art. ......... 12 fr. | Six mois. ......... 8 Fr.
Nous rappelons que la Gazette des Beaux-Arts
fait imprimer sur Chine volant quelques épreu-
ves des gravures principales publiées dans le
texte de ses livraisons, et notamment la série des
croquis d’artistes, dessinés pour les Salons de
Taris et de Bruxelles et la suite des dessins iné-
dits de Gavarni.
Le prix de ces épreuves 'Varie de 30 c. à 1 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’Académie des beaux-arts, dans sa séance
du samedi 23 septembre, a décerné le prix
Troyon (paysage) à l’auteur du tableau inscrit
sous le n° i, M. Debat-Ponsan, élève de M. Ca-
banel ; elle a en outre accordé une mention
honorable à l’auteur du tableau inscrit sousle
n° 14, M. Charles-Emile Damcron.
Les fabricants et industriels réunis à T Union
centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie,
3, place des Vosges, le vendredi 24 septembre
1873, sous la présidence de M. Dietz-Monnin,
député, membre du Conseil Municipal de Paris,
ont adopté à l’unanimité la résolution suivante :
« Il y a, pour la France, intérêt économique
et patriotique à être dignement et largement
représentée à Philadelphie, et les fabricants
et industriels sont invités à faire, dans ce but,
une active propagande. »
Une seconde réunion, où l’on recherchera
les moyens capables d’assurer aux exposants
français économie et sécurité, aura lieu pro-
chainement.
La Société libre des beaux-arts qui comp-
tait Uaguerre au nombre do ses membres fon-
dateurs, possédait dans ses archives une des
premières épreuves prises à l’aide du daguer-
réotype par Daguerre, à Paris, en présence
des membres de la Société, le 2 octobre 1839.
Sur la proposition de plusieurs de ses mem-
bres, la Société avait décidé à l’unanimité d’of-
frir cette épreuve au Musée du Conserva-
toire des arts et métiers.
En conséquence, les membres de la Société
délégués ont eu l’honneur de remettre à M. le
général Morin, qui l’a acceptée au nom du
Conservatoire, cette épreuve sur plaque métal-
lique représentant une vue du pavillon de
Flore et d’une partie de la galerie dite du bord
de l’eau, prise du quai Voltaire.
En acceptant cette épreuve d’une conserva-
tion parfaite, le -directeur a donné l’assurance
qu’elle serait placée, avec une carte rappelan t
son origine, dans le Conservatoire.
Nous eussions voulu répondre à la lettre que
notre honorable collaborateur, M. Viardot,
nous a adressée au sujet de la Madone de Bru-
ges et de son attribution à Michel-Ange, mais
M. Camille Lcmonnier, notre correspondant à
Bruxelles, nous avise qu’il vient de découvrir
une pièce qui prouve d’une façon positive, —
nous répétons ses propres expressions, — que
la Vierge en question est bien do Michel-Ange.
Nous attendons d’avoir entre les mains le texte
même de ce document pour revenir sur cet
intéressant sujet et répondre aux arguments
que M. Viardot nous oppose. Nous constaterons
seulement aujourd’hui l’opinioii unanime de
tous ceux qui ont pu voir à Florence, au mo-
ment dos fêtes du centenaire, cet admirable
groupe rapproché des autres œuvres du grand
artiste, opinion qui était entièrement favora-
ble à la thèse de M. Reiset.
L. G.
N» 32. — 1875.
BOREAUX, 3, RUE LAFFITTE.
LA
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ET DE LA CURIOSITÉ
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Un art. ......... 12 fr. | Six mois. ......... 8 Fr.
Nous rappelons que la Gazette des Beaux-Arts
fait imprimer sur Chine volant quelques épreu-
ves des gravures principales publiées dans le
texte de ses livraisons, et notamment la série des
croquis d’artistes, dessinés pour les Salons de
Taris et de Bruxelles et la suite des dessins iné-
dits de Gavarni.
Le prix de ces épreuves 'Varie de 30 c. à 1 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’Académie des beaux-arts, dans sa séance
du samedi 23 septembre, a décerné le prix
Troyon (paysage) à l’auteur du tableau inscrit
sous le n° i, M. Debat-Ponsan, élève de M. Ca-
banel ; elle a en outre accordé une mention
honorable à l’auteur du tableau inscrit sousle
n° 14, M. Charles-Emile Damcron.
Les fabricants et industriels réunis à T Union
centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie,
3, place des Vosges, le vendredi 24 septembre
1873, sous la présidence de M. Dietz-Monnin,
député, membre du Conseil Municipal de Paris,
ont adopté à l’unanimité la résolution suivante :
« Il y a, pour la France, intérêt économique
et patriotique à être dignement et largement
représentée à Philadelphie, et les fabricants
et industriels sont invités à faire, dans ce but,
une active propagande. »
Une seconde réunion, où l’on recherchera
les moyens capables d’assurer aux exposants
français économie et sécurité, aura lieu pro-
chainement.
La Société libre des beaux-arts qui comp-
tait Uaguerre au nombre do ses membres fon-
dateurs, possédait dans ses archives une des
premières épreuves prises à l’aide du daguer-
réotype par Daguerre, à Paris, en présence
des membres de la Société, le 2 octobre 1839.
Sur la proposition de plusieurs de ses mem-
bres, la Société avait décidé à l’unanimité d’of-
frir cette épreuve au Musée du Conserva-
toire des arts et métiers.
En conséquence, les membres de la Société
délégués ont eu l’honneur de remettre à M. le
général Morin, qui l’a acceptée au nom du
Conservatoire, cette épreuve sur plaque métal-
lique représentant une vue du pavillon de
Flore et d’une partie de la galerie dite du bord
de l’eau, prise du quai Voltaire.
En acceptant cette épreuve d’une conserva-
tion parfaite, le -directeur a donné l’assurance
qu’elle serait placée, avec une carte rappelan t
son origine, dans le Conservatoire.
Nous eussions voulu répondre à la lettre que
notre honorable collaborateur, M. Viardot,
nous a adressée au sujet de la Madone de Bru-
ges et de son attribution à Michel-Ange, mais
M. Camille Lcmonnier, notre correspondant à
Bruxelles, nous avise qu’il vient de découvrir
une pièce qui prouve d’une façon positive, —
nous répétons ses propres expressions, — que
la Vierge en question est bien do Michel-Ange.
Nous attendons d’avoir entre les mains le texte
même de ce document pour revenir sur cet
intéressant sujet et répondre aux arguments
que M. Viardot nous oppose. Nous constaterons
seulement aujourd’hui l’opinioii unanime de
tous ceux qui ont pu voir à Florence, au mo-
ment dos fêtes du centenaire, cet admirable
groupe rapproché des autres œuvres du grand
artiste, opinion qui était entièrement favora-
ble à la thèse de M. Reiset.
L. G.