DOI Heft:
Février (No. 32-59)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17321#0232
ï,E CHARrTARï.
que l'intérêt fie la Norwége lui défendait d'épouser, est
violemment arrachée de ce saint asile. Une fête splendi-
de se prépare, et, pour étouffer la voix des remords,
Egnar laisse au fond de la coupe sa raison égarée.
Mais l'heure du réveil a sonné. Le peuple, las de tant
de tyrannie, se soulève et gronde; la sédition met en
fuite les joyeux convives. Egnar, resté seul, s'exalte jus-
qu'au délire de la crainte et de la colère, et finit par se
poignarder au moment même où les rebelles, conduits
par Berthor, viennent immoler Thorer sous ses yeux.
Entraînés par nos souvenirs, nous en avons dit assez
pour que chacun puisse apprécier ce qu'il y avait d'am-
pleur tt de nouveauté dans cette conception. C'était là,
bien évidemment, une aspiration vers le drame philoso-
phique tel qu'il a été conçu par les anciens et, à leur
imitation, par les plus beaux génies du théâtre moderne.
Il est fâcheux que l'exécution, belle au premier acte,
ait failli plus tard à la pensée; que trop de bizarreries et
d'incorrections affectées dans un style énergique aient
indisposé un public léger et peu recueilli ; que, surtout,
Cédric le Norioégien n'ait pas été précédé sur la scène
du Second Théâtre-Français par des essais du même or-
dre, risqués sous la garantie de noms imposans et respec-
tés. Jeté entre un drame de Goélhe et une tragi-comédie
du vieux Calderon, confié ensuite à de meilleurs inter-
prètes, il aurait eu de plus belles chances; nous croyons
qu'il les méritait.
CAKILLOIT.
Ce n'est pas du moins vis-à-vis de l'étranger que nos
ministres se posent en bornes.
— C'est dans trois mois qu'arrive la distribution des
prix-Monthyon : les mêmes académiciens qui viennent de
choisir M. Pasquier auront à choisir les gens les plus ver-
tueux de France.
— Les académiciens ne seront pas exposés a s'ennuyer,
puisqu'on dit que
L'ennui naquit un jour de l'uniformité.
— Le ministre de la justice directement impliqué dans
l'affaire de Riorn n'assistait pas hier à la séance. Peut-être,
pendant que son collègue Teste se chargeait, en son nom,
de proclamer l'inviolabilité sacrée des lettres, M. Martin
était-il occupé à faire décacheter et fouiller la corres-
pondance de la Mode.
— M. Martin (bâton) voudrait bien sans doute que la
lettre de Riorn pût être,comme celle de la charte, une let-
tre morte.
— Grand a été, dit-on l'émoi au château des Tuileries
lorsque le prince de Joinville a montré une reconnais,
sance du Mont-de-Piété. C'est que, dans le fait,, en cet
endroit-là on u'est pas accoutumé à la reconnaissance.
— Depuis le commencement de l'année seulement, le
compte des peines portées contre la presse s'élève à neuf
ans deux mois de prison et cinquante-trois mille cinq
cents francs d'amende. Guizotbleu ! quels remèdes hé-
roïques pour de simples démangeaisons de la peau !
En vente au bureau du Charivari.
rue du
sant, 16, et chez tous les libraires et dépositaires de û
toresques :
Le n° noir du Charivari (29 juillet 18 50), prix, »
Le n° d'ok du Charivari (14 juillet 1841), prix, i
Le n° rouge du Charivari(29 juill -t 1841),prix, , ù
Le n° du premier janvier du Chxrivari,v&-
vue de l'année (en 4 couleurs), pri -c, (
Len° du Charivari (funérailli s du cons.
titutionnisl), prix, » „
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Secteur de.U Poste d p
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Amsteridam, la
Le gérant, i,éopold
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Aujourd'hui lundi, à l'Opéra-Comique, le Domino noir par
Mmo Rossi-Caccia, et Cliaiïes-Quinl par Gouderc.
S'cronne, ye"!Sg'à*jïàdrid 1'^
Ë jlonnier, Ubrai Francfort,
fts Direct, des Poste
;1(et la J?"*' j^'0urg ; la Prutse, le
Exposition de pianos delà manufacture deHenrî7" la Hussie,
-Grand choix de pianos en tous genres à vendre oÏÏlt* à Saint-Pétersbourg,
pianos neufs et d'occasion, liuede la Victoire, 38, etboulcvli !W,à Neff'°lLaeir'eiit». D1»n
des 1 talicns, 10. l"1Lu» PJ™™,' leIeiW« «ur le.
smsj.eœ.
opéra. — La Xacarilla.
français. — Lorenzino, — les Rivaux.
opéra-comique. — Le Domino noir, — Charles-Quint.
odéon. — Seconde représ, de Cédric le Norvégien.
italiens.—Le Stabat.
vaudeville. —Le Grand Palatin, — L'Humoriste, -led
mon,— Manche à Manche.
(A louer, trois entrées semestrielles au Vaudeville.-A
dre, deux entrées à vie au même théâtre. S'adresser an c»
sier du Charivari.)
gymnase. — Tiridate,—l'Oncle Baptiste, — les Fées de Paris,
variétés. — Un Bas Bleu, — les Maçons, — Gringalet,
palais-royal.—Prem. représ, les Circonstances atténuantes.
porte-saint-martin. — Aujourd'hui et dans cent ans,
le Marchand de Londres.
ambigu. — Nickleby, — Cardillac.
Imprimerie lange lévy et C', rue du Croissant, 16,
6 FKAAX'S
l'Ali TRIMESTRE.
COMPLÉMENT DU CHARIVARI.
BUIUEAUX.
rue du croissant, 10.
LA CARICATURE,
REVUE SATIRIQUE DE LA SEMAINE.
La Caricature paraît tous les dimanches et donne dans chaque numéro, outre douze colonnes de texte et huii d dix vignettes sur bois,
otb enieâïïïïœ eosoaiii a?sg es sots gmkb sqih,
Ce dessin tiré séparément du texte sur papier jésus glacé, a toujours trait à une des actualités les plus piquantes du moment. Voici les sujets des dessins publiés par la Caricature
' depuis le 1" janvier 1842:
les fumeurs d'opium en france.
les modes nouvelles de 1842. .
les foulards géographiques. .
une queue de bal masqué
par BENJAMIN.
GAVARNI.
DAUMIER.
BENJAMIN.
le celebre ciiicard. .
le pavage en bois
les habits sans envers
le tombeau de napoléon, d'après M. Théophile Gautier.
par GAVAliM.
DAUMIER.
DAUMIER.
DAUMIER.
Le texte de la Caricature est rédigé par M. Louis HUÀRT,
avec la collaboration des principaux rédacteurs du Charivari.
Voici le sommaire des articles du dernier numéro :
Les \ égrophiles et les Négrophobes. —Une séance de
Philosophes humanitaires. — La Majorité de Mlle Ra-
cket. — Erratum à propos de VAcadémie française. —
Petites Anecdotes caricaturales.—Chronique théâtrale.
Bien que la Caricature ne s'occupe plus de politique, elle
n'en est pas moins, comme par le passé, le complément indis-
pensable du Charivari. Outre le luxe typographique et le
soin tout particulier apporté au coloriage des dessins, la Cl-
ricature a voulu joindre encore le mérite de l'extrême boiï
marché, car au lieu de coûter soixante francs comme par
le passé, la nouvelle Caricature, bien que publiant paran
née cinquante-deux dessins coloriés et cini cents vignettes
sur bois, ne coûte que
<24 FRANCS PAR AN. — 6 FRANCS PAR TRIMESTRE
S^aspeasix, rue du ©irolssanat, i@.
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'®ïit6snue taugsi cïatifi tous libraires, «Ïlreeteïars «les postes et aux
messageries Ij.ifffatïk et CaikiaIid.
CANNE A PARAPLUIE
SANS MANGUE, BUEVETÉK,
»JE MOTTES SÎX BLANC,
rue de TRACY, i , PARIS
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La Canne est en bois des lies, d'un
Utarnclxe'de 24 millimètres en liant et
de 18 en «as.
Le Parapluie est. mobile et résiste au
plus grand vent, il s'ouvre et se ferme
aussi vite que les autres ; par le beau
comme par le mauvais temps on n'a
toujours qu'un seul objet a porter.
l><!pôl, l'al.-lloyul, yal. Munipen
sier, 25.
MAUXtiPENTiS
Guérisoulnstanèanée
26
AU LIEU DE
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Fil,
l'ot centrat,, boul. St Poiis, 9 bis.
s.\l, 52, r. de Bondy.Twttes les ville* i
Bureaux : Rue du Faubourg-Montmartre, 25, Paris.
collection complète bu .miiiisivai s
CONNAISSANCES UTILES
bix beaux volumes en-octavo,
OE 1831 A 1841 INCLUS,
Avec im Ajournement à l'aimée courante fi
LES 10 PREMIERS VOLUMES SEULEMENT, 22 FB. AU LIEU DE @0.
Envoyer franco un mandat de poste ou un bon sur Paris au Directeur, r. Faub.-Montmartre,Qo.
II.-L. DELLOYE, éditeur. — NOUVELLE PUP.LICATION :
flEUYRES E6-a;^T MKSŒUVBÉ ,
LES VÊPRES DE L'ABBAYE DU YAL, PAR JULES LEFÈYRE,
2 foris vol. in-t>°, jésus vélin. — PïtïX : 16 FR.
EN VENTE chez GARWIER FRERES, place de la I!ourse, 13.
CLYSETTE 1841-
meyet:
CILVREOjNMER/
JiANDA GIST£,
B., S ï HONORÉ 347^
SIROP PECTORAL
Approuvé par les membres
de l'Acauéinie royale de médecine
lirevet d'invention et de
perfectionnement. Ordonn. royales.
patb rxm. mbsh «a, rbjjq bbh «m» m ra J» l'harm., rue Saint-Honoré
PECTORALE ET SIROP Ha S ËLT Hi Sii 1 m I C? 327. CliczTraljlit, pliarm ,r.
au gj g* tUF f P| H |i| Rousseau, 21, et n.edu
mou de ve vu. •«a » » «» W w m l' auliourg-Montmai lrc, 10.
! f rnciiccin» les plus «'elèijre:. eidirineut cliaqfie joiu l'usage de ces pr(;parations, les considéiant comme les re-
mùlci li... plus utiles pou' coiuL'utUc çfllcaccjm ut le-s rhumes, tous, ejuouuneus et atl'ections de poitrine.
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Seules autorisées contre i -„i-
pation, les Vents, la Bile et
res.Prix: 3fr. la boite.
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EAU ET POUDRE Pli
Balsamiques et Odon,anJ'^tp
'our parfumer l'haleine, W® ,/<-*
dents et préserver de l®_ca
Poudre dentifrice, 2 fr-
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resté complètement incon
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è sut les fout» baptismaux
;-en, un bien ingrat fil
|iace qu'il prévoyait que la
îsans ces deux parrains. M.
1 lui-même, savait qu'il lui s
grande affaire pour conquérir
Or, le procès de Clermont v<
(lits déliant aurait pu déjà, sa
avances au procureur-génêr;
jltie fait, celte célébrité n'a
11 lui a suffi de se faire
premier coup..,. Bien différi
Aie qui laissa tomber sa p:
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Hïour les autres.
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W iemouter la responsabi
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g. mais beaucoup plus loi:
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violemment arrachée de ce saint asile. Une fête splendi-
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pour que chacun puisse apprécier ce qu'il y avait d'am-
pleur tt de nouveauté dans cette conception. C'était là,
bien évidemment, une aspiration vers le drame philoso-
phique tel qu'il a été conçu par les anciens et, à leur
imitation, par les plus beaux génies du théâtre moderne.
Il est fâcheux que l'exécution, belle au premier acte,
ait failli plus tard à la pensée; que trop de bizarreries et
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Cédric le Norioégien n'ait pas été précédé sur la scène
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— Depuis le commencement de l'année seulement, le
compte des peines portées contre la presse s'élève à neuf
ans deux mois de prison et cinquante-trois mille cinq
cents francs d'amende. Guizotbleu ! quels remèdes hé-
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En vente au bureau du Charivari.
rue du
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toresques :
Le n° noir du Charivari (29 juillet 18 50), prix, »
Le n° d'ok du Charivari (14 juillet 1841), prix, i
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BUIUEAUX.
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LA CARICATURE,
REVUE SATIRIQUE DE LA SEMAINE.
La Caricature paraît tous les dimanches et donne dans chaque numéro, outre douze colonnes de texte et huii d dix vignettes sur bois,
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' depuis le 1" janvier 1842:
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par BENJAMIN.
GAVARNI.
DAUMIER.
BENJAMIN.
le celebre ciiicard. .
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le tombeau de napoléon, d'après M. Théophile Gautier.
par GAVAliM.
DAUMIER.
DAUMIER.
DAUMIER.
Le texte de la Caricature est rédigé par M. Louis HUÀRT,
avec la collaboration des principaux rédacteurs du Charivari.
Voici le sommaire des articles du dernier numéro :
Les \ égrophiles et les Négrophobes. —Une séance de
Philosophes humanitaires. — La Majorité de Mlle Ra-
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Petites Anecdotes caricaturales.—Chronique théâtrale.
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pensable du Charivari. Outre le luxe typographique et le
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Bureaux : Rue du Faubourg-Montmartre, 25, Paris.
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Envoyer franco un mandat de poste ou un bon sur Paris au Directeur, r. Faub.-Montmartre,Qo.
II.-L. DELLOYE, éditeur. — NOUVELLE PUP.LICATION :
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2 foris vol. in-t>°, jésus vélin. — PïtïX : 16 FR.
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Approuvé par les membres
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