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Le charivari — 11.1842

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Juillet (No. 182-212)
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ILfâ CHARIVARI.

pas faire lort à quelqu'un pour un sou. Tenez, j'ai là un
portefeuille bien garni. Et puisqu'il faut absolument
payer tout de suite votre misérable impôt, voici un billet
de raille francs, changez-le donc, et rendez-moi de l'or,
si voua en avez.

— Je ne puis vous rendre ni or ni argent, mon bon
monsieur, car je n'ai pa* ">ille francs de monnaie.

— Alors ce n'est pas faute, et je passe.

— Pas plus que si vous n'aviez rien du tout. Je vous
répète qu'on ne passe ici qu'en payant.

— Eh bien ! gardez le billet, et vous serez payé, je
pense! Mille francs pour passer un pont! »

» Le débat ne se serait peut-êire pas terminé par cette
magnifique rétribution, ear le buraliste avait des scru-
pules, et l'invalide, témoin de la scène, pensait qu'un
homme assez pressé pour donner mille francs quand on
lui demande cinq centimes était nécessairement, un mal-
faiteur. Aussi se disposait-il à élever de nouvelles objec-
tions, lorsque ceux qui poursuivaient le banqueroutier
arrivèrent; ils avaient eu le temps de regagner l'avance
que D.... avait sur eux.

» C'est ainsi qu3 l'impôt du pont des Arts empêcha
quelqaes honnêtes gens d'être ruinés.

» C'est ainsi qu'à la barrière de ce pont un homme qui
avait ua million dans sa poche fut arrêté faute d'un sou.»

Beaucoup de ventrus dégommés vont être promus k la
pairie. Un malheur n'arrive jamais seul.

— M. Michel Chevalier vient de recevoir quatorze souf-
flets à la fois. Pour lui, les électeurs ont eu une main à
la Perkins.

— M. Michel Chevalier, ca fidèle disciple du père En-

ns

Origine de Ilam.—Principes du maire Ébroïn en matière
d'impôts. — Charles-le-Simple enfermé à Ham. — Fuite de la
reine Ogine et de son filsjLouis en Angleterre.—Louis d'Outre-
mer à Boulogne en 93(>. — Étrange retour de la fortune des
princes, ou un autre Louis à Boulogne. — Calomnies histori-
ques.—Turbulence de l'époque capétienne.—L'esprit de l'Eg'ise

au siècle Charte de Ham en 1181. — Abbés célèbres.—

Bref d'Alexandre III.—Convoitises de Louis Ier d'Orléans et de
Valentine de MiUn. — Ils achètent Ham et empoisonnent Marie
de Bar. —Le seigneur de Ham et sa descente en Angleterre.—
Le prince Napoléon. — Armagnacs et Bourguignons, ou la ré-
gence des oncles du roi. —Six religieux.—Azincourt et Water-
loo, ou 1415 et 1815.—Réaction de l'intelligence contre la force
brutale. — prince des sots de Ham. —La pierre du ca-
pucin.—Déchéances des races royales.—Pariemens, cours des
pairs et factions de l'étranger. — Charles VII proclamé roi.—
Xaintrailles à Ham.-Les parisiens friands d'offices.—
Politique de Louis XI.—mon mieux paix à tout prix. —Tra-
dition de Ham sur la tour du Connétable.—Le comte de Saint-

fantin, porte encore la barbe saint-simonienne ; mais,
par contre, ses candidatures sont complètement rasées.

— M. Michel n'est pas moins chanceux que sa prover-
biale homonyme, la mère Michel. L'une a perdu son chat,
l'autre a perdu ses quatorze mandats électoraux.

— Les quatorze infortunes de M. Michel Chevalier ri-
valiseront désormais avec les trente-six infortunes de
Pierrot.

— Certains ventrus ne sont nullement confus de n'a-
voir été élus qu'à deux ou trois voix de majorité. Sous ce
rapport, ils se contentent de peu ; ce n'est pas comme
lorsqu'il s'agit des revenans-bons budgétaires.

— M. Guizot vient, dit-on., d'autoriser notre ambassa-
deur près la cour de Londres à quitter momentanément
son poste. Si le chef du Viugl-Neuf-Octobre donne au-
jourd'hui des congés aux autres, nous espérons qu'il rece-
vra prochainement le sien.

—-Pourtantil sera juste d'accorder huit joursàM. Gui-
zot, ainsi que cela se pratique pour les mauvais domesti-
ques.

— Devant les électeurs de Lyon, M. Sauzet a prononcé
deux harangues explicatives de sa conduite. Nous conce-
vons que le diogénique personnage n'ait pas réussi à se
blanchir-, il en a si peu l'habitude.

QUESTIONS POLITIQUES.

18 juillet.

Ce matin, le chef d'orchestre de la Porle-Saint-Martin
répétait encore à M. Romieu : « Savez-vous quel est le
chevalier français à qui je tiens compagnie quand
j'accompagne un sauteur marocain en si bémol ? » —
Eh bien, a-il dit enfin à M. Romieu, « j'accompagne mon
maure en si ( .Ylo'ntmorency). »

Pol livré à Louis XI par le duc de Bourgogne. —Son procès, sa
condamnation. — Sa mort en Grève. — Son talisman. — La ré-
gence de la dame de Beaujeu et Louis d'Orléans.—Ham assiégé
par les Anglais. — Assemblée patriotique des notables. — Fran-
çois 1er et Charles-Quint.—Bataille de Saint-Quentin.—Terreur
et fuite des Parisiens malgré i'embastillement de Paris.—
La paix maudite. — Energique discours de Guise au roi
Henri II, qui abandonnait ses alliés et abaissait la France.—
An ! misérable france, que de maux ! — Hégence de Ca-
therine de Médicis. — Henri 111. —Henri IV. — Siège et prise de
Ham par l'armée royale.—Mazarin et la régence d'Anne d'Au-
triche.—Le commandant Balson en 1815.—Dieu, la pairie,
l'art Le Charles X de la Ligue.—La régence de Philippe d'Or-
léans et la société du xviri6 siècle.—Vadé, roi de la poésie des
halles.—Le général Foy.—Napoléon et la Restauration. — Ham
démantelé.—Les oubliettes.—Tortures morales. —Jacques Cas-
sard et le cardinal Fleury. — Le cardinal Dubois et Philippe
d'Orléans. — Traité de la quadruple alliance. — L'alliance an-
glaise et l'honneur national sous la régence de d'Orléans. —

M. Possoz a dit à M. Beudin : Savez-vous « quels son'
les quadrupèdes auxquels un bon chrétien doit toujours i
prêter assistance ? »

Aujourd'hui mardi, à l'Opéra-Comique, ioconde et la Dame
blanche, par MM. Chollet, Masset, Moreau-Sainti, Henri, et
'Mme Rossi.

— Décidément le théâtre du Vaudeville a la vogue; après le
brillant succès des Mémoires du diable est venu celui de la
Journée d'une jolie femme, jouée par tous les principaux ac-
teurs.

— Mlle Elian, qui vient de débuter au grand théâtre de Bov
deaux, a obtenu les plu> grands succès. L'engagement de cette
jeune artiste est une véritable bonne fortune pour les dilettanti
bordelais.

Le gérant, lèopold pannier.

le chateau de ham, que le libraire Dumont publie'au-
jourd'hui, est un livre d'histoire, de curieuses recherches, d'u-
ne haute portée et d'un grand intérêt, indépendant même des !
circonstances actuelles. La condamnation du présent, les ensei-
gnemens de l'avenir, et des rapprochemens tout providentiels
abondent dans cette histoire, qui commence à la captivité d'un
héritier de Charlemagne, et qui finit de nos jours à un héritier
de Napoléon, que l'auteur du livre a visité. Du reste, pour sa-
voir mieux que par les éloges qu'on en pourrait faire tout ce
qu'il y a d'intérêt profond et attachant dans cette histoire, qui,
embrassant une période de neuf siècles, se trouve mêlée aux
grands événemens et à l'histoire générale de la France, il sur-
lit de parcourir les titres des chapitres et l'extrait de quelques '
sommaires dans les annonces de ce jour.

— Les six premières livraisons des Historiettes contempo-
raines, Courrier de la ville, par Eugène Brifïaut, ont assuré
le succès de cette publication. La gaieté et l'allure vive et pi-
quante de ce petit livre, qui résume à la tin de chaque mois k
chronique des trente jours, lui donnent un charme particulier.
C'est le sommaire vivant, animé et pittoresque des événemens
qui courent sous nos yeux et dont notre esprit perd si facile-
ment la trace ; là, en un mot, un trait, une saillie ou une épi-
gramme conservent ce qu'il est important de ne pas oublier.
Sous ces formes légères, de graves discussions se cachent quel-
quefois ; sous le rire, on rencontre d'utiles enseignemens (1).

(1) Prix : 12 fr. par an pour toute la France. En envoyant
un mandat de poste à l'administration, rue du Faubourg-Mont-
martre, 25, on reçoit les numéros directement et sans nul re-
tard.

Imprimerie Lange Lévy et eomp., rue du Croissant, 46.

Marbœuf, la reine Marie-Antoinette et Philippe-Egalité. — Le
chevalier Lautrec. — Le prince de Polignac. — Les ministres de
Charles x. — il n'y avait qu'a savoir attendue.—
L'arbre coupé au pied et l'arbre mangé par les chenilles. —
Logique des prédestinations de Dieu. — Maison de Vermandois
et héritier de Charlemagne.—Maison d'Orléans et héritier de Na-
poléon.—Le prince Napoléon-Louis Bonaparte.—Sainte-Hélène,
Vienne, Ham. —le mal du pays.—Causes de popularité.—
Le prince au lac de Constance. — La Romagne et le marquis
Zappi.—Gage pour tous. — Prince, Homme et Chrétien. —Pu-
reté et énergie du sens moral. — Détails de captivité. — Les
000 fr. de M. Rémusat et les 400 mille francs de la douairière
d'Orléans. — Penseur, publiciste et représentant d'un principe.
—Testament de Sainte-Hélène. — Les Idées napoléoniennes.—
Manière du prince comme écrivain. — Ses conversations. —
Fournisseurs d'entreprises et amortisseurs. — la souffran-
ce n'est tas toujours perdue.—Magie des souvenirs.—
Tout est possible en France. — Conclusion de l'histoire de
Ham*

En vente aujourd'hui. LE CHATEAU DE HAM,

Prix : 7 fr. 50 c. SON HISTOIRE 9 SES SEI&NEUKS ET SES PRISONNIERS. Palais-Royal, 88.

— Un très beau vol in-8, par J.-G. C. de FEUILLIDE. — Avec celte épigraphe: —

« C'est un noble parti, quand on aime la gloire, que de s'attacher au malheur. » (chateaubriand.)

T\blf. des chapitres. — I. Le comte Herbert de Vermandois. — II. Seigneurs et abbés. — III. Soties, légendes, maléfices. — IV. Le sire Enguerrand de Coucy.— V. Robert de
Bar. — VI. Jean de, Luxembourg. — VIL Le connétable de Saint-Pol. — VIII. La maison de Vendôme. —■ IX. Sièges et batailles. — X. Célébrités. — XI. Prisonniers d'État.
— XII. Le prince Napoléon-Louis Bonaparte.

Extraits «les sonintaii-es «le iiudqsii'x eliapitm s

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nu'alors pour nettoyer et adoucir la peau des mains. C'est le seul qui con-
vienne à ia toilette des enfans. Il mousse avec toute espèce d'eau chaude ou
froide et conserve, jusqu'au plus petit morceau, les parfums doux et suaves qui
le composent Pour bains.il suffit de se trotter avec un demi-pot du savon li-
nuide ou de râper un demi-pain en l'enveloppant dans un coin de serviette.
On se'frotte avec la mousse onctueuse qui se forme à l'instant même, et qui
domine la surface de l'eau. Ce bain savonneux blanchit la peau et enlève les
séerétions des pores qui ternissent si souvent l'épiderme quand on n'a pas

soinde se baigner souvent

Pour la barbe on se sert exclusivement du savon mou de thompson. Cet-
te crème en imprégnant doucement les bulbes, facilite l'action du rasoir,
sans jamais exciter la peau et sans causer aucune effervescence ni boutons,
comme cela arrive avec les savons ordinaires, qui, presque tous, rancissent
ou contiennent des sels de potasse en trop grande quantité. Une des (fija|ité,s
essentielles de ce savon consiste à rester toujours en pâte molle, à empêcher
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