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Le charivari — 11.1842

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Juillet (No. 182-212)
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MERCREDI 20 JUILLET 1841.

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EOPOLD PANNIER.

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: à la fin de chaque moisi
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notre esprit perd sifacile-r
•ait, une saillie ou uneépi-
îportant de ne pas oublier,
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d'utiles enseignemens (f,

te la France. En envoyât
ion, rue du Faubourg-Mont
lirectemcnt et sans nul k-

i., rue du Croissant, lî,

rairie de Dumont,
^lais-Royal, 88.

IIATEAUBRIAND.)

e Coucy. — V. Robert dîi
- XI. Prisonniers d'État

le et Philippe-Egalité. -L:
'olignac. — Les ministresdî
A SAVOIR ATTENME,-
mangé par les chenilles--
i. — Maison de Vernianli
n d'Orléans et hëritierdefo
Bonaparte.—Sainte-Hel®
s.—Causes de popularite.-
La Romagne et le marijis
Homme et Chrétien.-?1'
- Détails de captivité. -Uj
îille francs de la douai»
représentant d'un princif
-es Idées napoléoniennes. -
in. — Ses conversations.-

tisseurs. — la souffms'
e.—Magie des souvenus,-
Conclusion de l'histoire «•

lace de la Bourse.

ESIB1T,

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uvres de M. de Butta
1UART,

AVARNI, DAUMIER)
(NIER.

.—Le Loup cervier.—
-Le Pigeon.—Le Clop j

.-LeMinotaure.-Leb
Lézard.—L'Ours.—Le 1SCJ;

i Chien de ministre.—^ 1
3uille.-LeVaut.0m;

- L, Singe. - Le Bej<
îéléon.—La Taupe.-^ j

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ÂSorauuTS :

Piri». Département*. Atr»Bt«r.

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Un numéro isolé avec lithographie » 50

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LE CHARIVARI

cuil.—'""r".,,»™
erin.—Le Coq de viU^'
oche: 10 fr.

D3 LA BSC-EITOE,

La presse tout entière se préoccupe de !a question de
régence si brusquement soulevée par l'affreux accident
du 13 juillet. Mais cette question si grave ne sera pas
complètement éclairée tant que le Charivari n'aura pas
donné son avis. Il va l'émettre bien vile, afin de ne pas
tenir trop longtemps la nation en suspens.

Tout d'abord se pose une difficulté préjudicielle, un
débat de compétence. Qu'est-ce qu'un règlement de ré-
gence? Évidemment une loi organique; c'est une at-
tribution de la royauté pour certains cas déterminés, une
annexe à la Charte. Dès lors, comment une chambre or-
dinaire, nommée pour le fonctionnement normal et en
dehors de toutes prévisions de ce genre, serait-elle apte
à statuer sur cette haute et grave matière? C'est le pou-
voir constituant qu'il faut consulter, et non un pouvoir
constitué. D'après cet incontestable principe, il ne faut
pas saisir la chambre nouvelle de la question de régence,
mais demander au pays la nomination d'un congrès ad
hoc qui réglera la régence et se dissoudra immédiate-
ment après. Quand une bouteille est vide, le plus naturel
est d'aller la remplir au tonneau et non pas d'y revider
des verres de vin épars çk et là, ce qui ne se fait que
dans les gargottes. Eh bien! qu'on en agisse de même
pour celte matière capitale, et puisqu'il faut un parle-
ment pour résoudre la difficulté de la régence, allt z le
remplir au grand réservoir national, et ne le composez
pas des verres et des rinçures qui sont déjà sortis de ce
tonneau pour d'aulres destinations et pour des usages
étrangers.

C'est si clair qu'il y aurait vraiment niaiserie k discuter.
La lumière ne se prouve pas, elle se voit. Eh bien pourtant
vous pouvez être convaincus d'avance que ce point préju-
diciel n'arrêtera pas un seul instant les chambres. Elles
feront un régent, c'est-k-dire un roi, entre une loi sur la
pèclie de la morue et une révision du tarif de bestiaux.
La législature suivante changera le tarif des bestiaux si
elle le veut, et modifiera la loi de la morue si cela lui plaît;
c'est son droit incontestable. Elle aura donc aussi le droit
de changer et d'amender la loi de régence?

Si oui, k quoi bon décider aujourd'hui une chose qui
pourra être bouleversée demain? Si non, la même cham-
bre, le même pouvoir, dans la même séance, peut donc
accomplir deux ordres de travaux,—l'un transitoire et mo-
bile, soumis au caprice amendant des chambres posté-
rieures,—l'autre immuable , éternel, mis hors de la por-
tée des parlemens futurs? Encore si la chambre, dans
cet étrange cumul du pouvoir constituant et du pouvoir
législatif faisait comme le maître Jacques d'Harpagon et
disait : « Ali! vous voulez que je légisfère? laissez-moi
passer le manteau de législateur. — Vous voulez main-
tenant que je constitue? Attendez une minute, je vais en-
dosser la casaque constituante. »

Mais non ! la chambre, à deux heures, jouera du crou-
pion, et il en sortira une loi ordinaire, c'est-à-dire un bloc
de cire. A quatre heures, elle jouera une seconde fois du

croupion, et il en sortira un article de constitution, c'est,
k-dire un monument de marbre. Alors nous monterons au
au Capitole et nous irons rendre grâce k la logique.

Voyons donc la question en elle-même.

Une première difficulté se présente. Fera-t-on une loi
générale, stipulant pour tous les cas futurs, ou se borne-
ra-t-on k faire une loi spéciale, statuant pour le cas pré-
sent? Nous n'hésitons pask nous prononcer pour le se-
cond avis. Pourquoi enchaîner sans nécessité l'avenir? Ne
vaut-il pas mieux laisser k chaque époque la faculté de
choisir le régent suivant les besoins du moment, plutôt
que d'en désigner aveuglément et par avance un qui ne
conviendrait peut être pas aux difficultés de la situation?
Nous n'aimons pas d'ailleurs k voir aliéner ainsi une por-
tion de la souveraineté nationale. Plus nous en garderons,
et mieux cela vaudra. Nous n'en possédons déjà pas tant
dans l'application pour nous en montrer si prodigues.

Mais, k supposer qu'on ne statue que pour le cas pré-
sent, à qui confiera-t-on la régence? Ici la discussion est
délicate, car elle devient toute personnelle. Elle est pour-
tant difficile à aborder, en ce sens que, s'il y a peut-
être des motifs de préférence, il n'existe pas, après tout,
de motifs d'antipathie bien décidée.

Le mieux serait sans contredit de pouvoir confier la
régence k un citoyen éminent que désignerait la grande
majorité des suffrages officiels et que saluerait l'accla-
mation nationale. Si Lafayette vivait encore, pourrait on
songer k nommer un autre régent ? Celui qui fut en 1850
le tuleur du père ne serait-il pas aujourd'hui le tuteur na-
turel du petit-fils ? Mais en l'absence d'une si haute illus-
tration civique, il est hors de doute que l'on n'ira pas
chercher un Esparlero. C'est dans la famille royale qu'on
choisira le régent, bien que, théoriquement, il nous sem-
blât plus conforme k l'intérêt national comme k celui du
jeune roi de le choisir en dehors. Un prince semblera
toujours, quoi qu'on fasse, un régent donné par la natu-
re ; un citoyen semblerait toujours, quoi qu'on fît, un ré-
gent donné par le pays.

Les deux candidats seront la princesse Hélène et le duc
de Nemours. Pour notre compte, c'est k la princesse Hé-
lène que nous donnerions la préférence. C'est, dit-on, une
femme d'une haute raison et d'un esprit distingué; et
d'ailleurs, avec elle, le devoir, chose importante dans les
cours, se trouverait d'accord avec l'intérêt. Le duc de Ne-
mours, au contraire, n'est pas généralement aimé. Nous
devons dire que nous ne connaissons aucun trait de sa
vie qui justifiie ces défiances peut-être exagérées ; mais k
tort ou k raison on lui soupçonne des idées aristocrati-
ques, et il est loin d'avoir su se concilier cette sympathie
personnelle que le sentiment public n'a refusée k aucun
de ses frères.Pourquoi?Nul ne saurait l'expliquer peut-être;
mais cela est. Nous ne disons pas que le duc de Nemours
ait des ennemis, mais il suffit de voir et d'entendre au-
tour de soi pour se convaincre qu'il n'a pas d'amis.

line princesse n'attend pas un rôle politique ; un prin-
ce^du sang, placé près du trône, rêve toujours la royauté.
Donnez la régence a la princesse, et sa sphère s'agrandit ;

faites le prince régent, et il lui semblera peut-être que
sa sphère se rétrécit. L'une se dira : « Je ne devais être
que la reine, et l'on me fait roi. » L'autre sera tenté de
dire : «Je pourrais être roi, et je ne suis que régent. » La
princesse recevra du pays un bienfait; le prince croira fai-
re au pays une concession.

Si l'on veut à toute force exclure les femmes de la ré-
gence et nommer un prince, pourquoi ne choisirait-on
pas le prince de Joinville, qui n'a, que nous sachions, sou-
levé aucune antipathie? Ce serait, dira-t-on, faire un pas-
se droit au duc de Nemours... Entendons-nous : si le
choix n'est pas libre, il n'est pas nécessaire de discuter,
et il n'y a plus qu'k introniser le duc de Nemours. Si le
choix est libre, pourquoi respecterait-il les prétendus
droits de ce prince et ne s'arrêterait-il point surtout au-
tre de ses frères ?

Du reste, la question qui domine toutes les autres est
celle de savoir si, sous la régence, le gouvernement mar-
cherait enfin dans les voies nationales. Le choix de la per-
sonne n'aurait qu'un intérêt bien secondaire, si les mi-
nistres devaient toujours suivre cette détestable politique
de résistance aveugle et quand même. Alors pas ne serait
besoin de chercher pour la régence l'individualité qui of-
frirait le plus de garanties de nationalité et d'honneur, et
qui promettrait d'apporter au pouvoir cette habileté et
cette activité que tout le monde reconnaît k Louis-
Philippe. Cette mission de résistance opiniâtre n'exigerait
pour la régence ni un personnage éminent, ni un person-
nage capable ; M. de Lamartine l'a dit : « Une borne y
suffirait. »

D'UN CAPITAINE

a b»iï©a.»ffls oc ï»m;siks:k.s ai tri;s.

Je vous donne ma parole d'honneur que je ne sais pas
ce que deviendrait l'Angleterre si elle n'avait pas ses
capitaines. Ce serait un pays complètement peu amusant.
Mais, grâce au ciel, au milieu de son tohu-bohu de mee-
tings et de hustings, de chartistes , de tories et de brio-
ches, de traités et de prince Albert, il lui reste ses capi-
taines.

Ah ! qu'on est fier d'être Anglais quand on regarde un
capitaine !

Mais, en parlant de capitaines, n'oublions pas les ma-
jors,qui sont leurs Méneclimes. Ces frères Siamois de l'art
militaire sont les colonnes d'Hercule de l'excentricité
britannique.

D'ailleurs, entre un capitaine et un major quelle dif-
férence y a-t-il? Pas grand'ehose, en vérité : une aiguil-
lette... Leur distance tient à un fil.

Cependant remarquons en passant que le major porte le
chapeau à plumes de la négociation, tandis que le capi-
taine porte le frac rouge du commandement.

Sous ce point de vue, il semblerait que le major est
plus habile à manier la pume que le capitaine; c'est uae

HH


AM
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