VENDREDI 12 AOUT 1812.
idans un local, rue ri,, r
courant, llne heure de S
: sur la situation de» SiS
1rs intéressent au pioVHt
élection do membres ri, N
sent de cvtix qui ont d ^
nsans n'a plus que
melagh ; encore qun?rP 'qN
it closes pour cette nnJ01*
nlo avant la clôturé
lt, LÉOPOLD PAIVIVie^^
ABOJfHBIfiSlïTS:
P*ri». Dép«rt©inent*. Etranger.
io fr. 18, fr. 22 fr.
ffl)1Anf, "... 30 36 «
Six Mois... • ^ 88
U'l ^Abonnement» datent des l«r»et 16 de chaque mois.
Menas pour la Francs et l'Etranger aux bureaux du Journal,
nue DU CROISSANT. 16 (IIÔTKL COLIÎERT),
PA»1 1 , lit» Di'it/rr f p*n frt / a chp.7. If'S (iOITCS-
' i/o • RpV. a luuivutv; mues imuuiui, «
Lille-Devilly, a Meiz/Mainville, Watrc, à Uouen;
nakc1",^ r de la Poste, à Aluer.
le ^"er u Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ;
P»ur!?.,. Vovic, à Londres; la Hollande, les Direct.
n ... lo Suisse^ Combe, li-
des Postes a Turin,
* ——— / /pyi'P VjOVlt/» d i/ii'111-u j "■ w u !
"!* publiée sous le ml, ri"Zl es à La Haye> Amsterdam ; la Suisse, Combe, li-
clergé de son S ^ à oenève ;//<«««, lesDirecL
-du-Afrmt.par
; Trémollière
vie important sera l'hjsf,I ,
use des églises de Pari, , H
s. (Voir aux Annonces ) *
efi»
.... .! el'aiidJ
, 13 I nain:"". Russie, chez liellizard, llutour et
d.' libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unis,
Coinp-, ^ New-York. '
(|,C2 llcn'i mon( d(!1 .honnjmonn, lei mandats k rue «ht leTréior
0°il"eur 1» r«i", •' le* ,ffo" "" lM d® bançue do t'tru.
ONZIÈME ANNÉE, N. 224.
0 (SOHklOTKOTS':
La collection complète de la nouvelle série, du I" jan-
vier 1858 au 30 juin 4841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. > 0.
Chaque volume . •; "
Un numéro isolé avec lithographie » &o
Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau
Dessin en lithographie ou gravure, et des vignettes sur cois.
PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.
Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
aique du jour,critique des orateurs et des débats législatif».
Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruiu
de salons, de coulisses etde bourse ; pastiches.de nos grands
écrivains du jour ; critique de la critique.
Beaux-A rts. Musique, peinture, sculpture, etc.
Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.
Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur,
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
publiques. Principales scènes de pièces de théâtre «i vo-
oue"Copte des meilleurs tableaux de l'exposition cl de»
qa'leries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes,etc.
Tout ce qui concerna le journal doit êlro adressé (franco) au Directeo»
Le» lettres non aflrmchlei «eront ri|Oureu«ement refusée»,
ciij
A&ss.
igataire.
— la Perruche.
e, — Keltly.
rielles au Vaudeville *
ne théâtre. S'adresserait
S, — pitre,—Amour et Mystère
lariage de bcaron. 1
ETTE ÉPIGBAPnE :
cl, en naissant isolé,
tils n'a jamais consolé 1
t un appui sur la terre •'
>eoir sous son toit solitaire,
a tète et ies ans t'ont vaine,,,
lais il n'a pas vécu! Cdelill'e
inscrit au bureau des Églises
i St-Gennain-des-Prés, 15, '
IIS®
Dame.
églige.
N, au bureau des Églises,
t'2BAUlB«E ©ES 1SÉ!PÏJTÉ<?.
La chambre a fait aujourd'hui une assez trisle besogne
en séance publique. Elle a adopté le projet d'adresse de
j|, Lamartine k 547 voix contre 14. La gauche a voté
pour l'ensemble après s'être abstenue sur les détails. Puis
lachambre a admis M. Emile de Girardin, bien quelajus-
liiication du cens fût fort incomp'ètc et des plus contro-
veïsables. Si c'est une protestation contre le cens d'éligi-
bilité nous l'acceptons volontiers, môme au prix de l'ad-
- mission de M. Éraile de Girardin.
En revanche la chambre a un peu moins mal agi dans
ses bureaux. Elle a nommé pour commissaires du projet
de loi de régence, MM. Dufaure, Lacrosse, Tliil, Hébert,
Gillon, Salvandy, Sébastiani, Dupin, Laurence. Deux
opposant contre sept ministériels. C'est pauvre.
Mais après tout, ces choix n'avaient pas grande im-
portance, attendu que la loi est sûre d'arriver k bon port
quand même, mise à Ilot qu'elle sera par une ondée gé-
nérale de larmes dynastiques. La composition de la com-
mission d'enquête a plus d'intérêt. Or, la chambre a
nommé MU. Galis, de Corcelles, Pascalis, Gustave de
Beaumonl, Keynard,de la Touinelle, Croissant, Otlilou
Barrot, Lwyer. L'opposition y compte quatre membres
lien prononcés, et sa majorité se complétera par M. La-
uyer, qui, bien que conservateur, a voté pour l'enquête.
1AINE S
1» francs
par nu.
3 deuil. —Séguirnna. — Quand
ncais. — Les funérailles, la B
du poêle et ceux (le lalioui*
ique. — P.-S.gNotre-Damc «
AUGUSTE AYAIT BIEN DORMI
PÔL3GNE ÉÏAÎT COUCHÉE SUR LE DUVET.
(Proverbe en variation.)
rue LaffitteJ>40.
JRALES
geurs de commerce,^-
endre à leurs enfans la Wjr
et indis-
Nous etileni'lons souvent des mauvais plaisans anar-
chistes demander d'un air narquois où perche cette fa-
Weu e prospérité toujours croissante, taut proclamée
flans les coinplimens ofticiel's, les discours de la Garonne
cl autres documcns de la même eau gasconne? Eh bien!
nous sommes maintenant à même de confondre les scep-
lgérie et des colonies fiu>; '"llies ma' pensans: nous connaissons l'adresse et le do-
d'Avoués et d'Huissiers, u'1' Sicile actuels de la prospérité toujours croissinte. Nous
f-avonspositivement que pour le quart d'heure elle de-
®enre.,.. sur h paille.
autre fait, non moins authentique, c\st qu'il y a
embarras de richesses.... au Mont-de-Piété.
prtuve res ilie d'une statistique récemment publiée
iwious ie< j,n,maux graves et de laquelle il appert que
I"n compte en ce n.onunt, à l'élalilissemotil principal
('es piêts sur gages, CINQUANTE MILLE MATELAS.
Pauvre peuple de juillet, tu t'en es rapporté, pour tes
franchises et ton bien-être, aux faiseurs de programmes,
'u as confié tes destiné.'s aux ci-devant comédiens de
H'inze ans qui ne songeaient qu'à empocher les recettes du
s sont adoptées par
le conseil
les par l'Université pour f ;
mâles primaires el des cco
ment, prix: 1 fr. 50c., PaP
:s, 88 FRANCS
ecretes
Meuse de ces maladif'". Par
tT , Médecin d. la F.cultt d. F •
c I. .Ul. de Par,,, .",1t.
ailles et récoropen»e» natio
ion* Gratuites tous Mtjour^
J>ru ftftûtBOI, l»ril» * S>3iTrfl
théâtre
pour teur cooipîe. Aujourd'hui tu éprouves h te
rue du Croissant, 16.
d('['eiis la vérile d j proverbe : « Gomme on fait son lit on
s<î couche. »
limdb que tes expl'oUans font litière du sinécures, de
gros emplois, do fournitures, de sacs d'écus et de billets
de banque, loi, tu en es réduit à coucher sur la pierre
nue. Voila les douceurs qu'on te réservait.... ! Et l'on
s'élonnera que, sur un pareil édredon, tu ne fasses pas
des rêves dorés et couleur de rose !
On a certes grand tort de dire que tes gouvernans t'ont
mis dans de vilains draps. La vérité est qu'ils ne te met-
tent dans aucuns draps. C'est beaucoup mieux.
L'engagement des matelas au Mont-de-Piété est le si-
gne le plus tristement caractéristique d'une détresse por-
tée aux dernières limites du dénûment : car il faut être
bien dépourvu, autrement dit bien contribuable du Sys-
tème U bon marché, pour se séparer du meuble le plus
indispensable. La chronique ajoute que les malelas en-
combrent tellement les salles de la rue des Blancs-Man-
teaux qu'on ne sait où les mettre ; ou songe même à
agrandir le bâtiment. Cet agrandissement du Mont-de-
Piété venant s'ajouter à celui des prisons, manquait à
l'illustration de notre bienheureuse époque.
Lorsque le peuple s'avise aujourd'hui de réclamer en
faveur de ses intérêts, de ses droits, de ses libertés, le
Système, avec cette politesse et cette amabilitéqui ne sau-
raient l'abandonner, ne se gêne pis pour répondre :
« Allez vous coucher ». Mais, en ce cas, il faudrait au
moins laisser au peuple un pauvre lit.
Qui dort dîne^dit le proverbe. Les malheureux dont
la couchette est au Mont-de-Piété sont donc privés même
de ce palliatif à leur fringale.
Un pareil état de choses est profondément triste et af-
fligeant. Il est juste toutefois de reconnaître que le Systè-
me ne s'est point montré insensible à cet indice d'extrê-
me misère populaire ; il a songé au moyeu d'y apporter
du soulagement ; en conséquence il va s'empresser de
demander... une riche dotation princière.
Le moyen est assurément très dynastique, ttès ration-
nel, très ad hoc. N'est-il pas convenu que tout l'argent
filant dans les palais enrichit les pauvres diables qui le
regardent passer, et que l'embonpoint officiel engraisse
d'autant les prolétaires réduits à se serrer le ventre P
Peut-être objectera-t-on qu'en présence de la détresse
poussée jusqu'à la mise en gage des grabats, cette de-
mande d'écus dolaux au bénéfice d'un prince qui sera né-
cessairement archi-millionnaire est peu convenable et
peu opportune. Mais il ne faut pas croire que le ministè-
re n'ait point apprécié celle grave considération. M. Gui-
zot est trop délicat et trop sensible.
Aussi n'est-ce pis lui qui réclamera de sa propre
bouchecette nouvelle saignée au trésor public, sous pré-
texte de régence. Oh ! non... seulement il la fera proposer
par un ventru son compère. Vous comprenez que c'est
bien différent.
Vous avez pu remarquer eu efllt que, dans le projet de
loi de régence qui a été lu hier à la chambre, il n'est
nullement question de dotation. Mais, grâce au moyen
indirect ci-dessus mentionné, nous ne gagnerons rien
pour attendre.
Au moment de la discussion de la loi, le compère ven-
tru viendra reprocher durement au ministère d'avoir ou-
blié l'article dotal, et il proposera un amendement pour
le forcer à accepter l'argent. La cour se résignera k su-
bir celte intimation parlementaire avec la soumission
constitutionnelle qui la caractérise en pareil cas, et dont
elle a fait preuve encore tout récemment en laissant
payer par le trésor public les funérailles qui devaient re-
tomber à la charge de la Liste-civile. Pauvre cour !
Mais sans parler de cet avenir dotant et apanageant;
quand les oreillers officiels sont ainsi rembourrés de du
vet et de billets de banque, j'espère, peuple, que tu d
te trouver délicieusement couché sur ton édredon
brique.
Et d'ailleurs s'il pouvait te rester encore de l'âme
me et de l'angoisse, jette les yeux sur les ministres,
courtisans, les hauts fonctionnaires dont tu as le bon
heur de jouir. Tu conviendras qu'à, défaut de matelas,
tu ne manques pas du moins de paillasses.
v*
° ,Jï
» ..i
in
LA LOGE M MYSTÈRE
Contrebasses, prêtez-moi vos notes les plus voilées;
violons, lamentez-vous doucement sur votre quatrième
corde; faites entendre deux ou trois couaks plaintifs,
ophicléides; et vous, timbales, lâchez-moi quelques pe-
tits roulemens en sourdine. Il s'agit d'un sujet qui ne
saurait être convenablement trailé sans un accompagne-
ment plus ou moins funèbre.
N'allez pas vous imaginer cependant que je veuille
vous raconter un chapitre d'un roman d'Aune RadelifT
ou de M. Eugène Sue. Le crime habite peu l'Opéra, et
c'est k l'Opéra que je veux vous conduire. C'est lout au
plus si l'on y rencontre de temps en temps le mystère.
Pour cette fois, je crois que nous pouvons nous vanter de
l'avoir saisi au passage. Écoutez, jeunes filles ; écoutez,
jeunes garçons, la ballade que je vais vous chanter sur
l'air de Raimbaut, Jadis régnait en Normandie. Une,
deux, messieurs de l'Orchestre, parlez en mesure.
Voyez-vous d'ici celte loge? — Où donc? — Aux pre-
mières de face.—Très bien, j'y suis. — Elle vous semble
vide, cette loge?—Entièrement. — Détrompez-vous.
Si vous étiez dans la loge voisine, vous entendriez partir
de celle-ci des soupirs élouffés, des frémissemens convul-
sifs, des blasphèmes sourds et des malédictions rentrées.
Mettez le nez k la lucarne,, si la lucarne est ouverte, et
vous verrez un homme d'une cinquantaine d'années, le
teint hâve, l'œil enfoncé, les joues maigres et excessive-
ement fri^é. Cet homme, c'est, le mystère !
Cinq minutes après le lever du rideau, alors que tout
le monde a pris sa place, que lotis les corridors sont vi
des, cet homme se glisse dans une loge qu'un employé
du contrôle vient ouvrir avec des précautions inouïes.
Cinq"minutes avant que le spectacle finisse, i! disparaît.
Quelques personnes qui l'ont observé affirment qu'au mo-
mentde son départ une flamme bleuâtre s'élève au milieu
de la loge et s'éteint brusquement.
Louis XI ne couchait jamais deux fois dans la même
chambre ; notre homme ne va jamais deux fois dans la
même loge. Craindrait-il d'être assassiné?
Je vois déjà que votre imagination bat la campagne ;
idans un local, rue ri,, r
courant, llne heure de S
: sur la situation de» SiS
1rs intéressent au pioVHt
élection do membres ri, N
sent de cvtix qui ont d ^
nsans n'a plus que
melagh ; encore qun?rP 'qN
it closes pour cette nnJ01*
nlo avant la clôturé
lt, LÉOPOLD PAIVIVie^^
ABOJfHBIfiSlïTS:
P*ri». Dép«rt©inent*. Etranger.
io fr. 18, fr. 22 fr.
ffl)1Anf, "... 30 36 «
Six Mois... • ^ 88
U'l ^Abonnement» datent des l«r»et 16 de chaque mois.
Menas pour la Francs et l'Etranger aux bureaux du Journal,
nue DU CROISSANT. 16 (IIÔTKL COLIÎERT),
PA»1 1 , lit» Di'it/rr f p*n frt / a chp.7. If'S (iOITCS-
' i/o • RpV. a luuivutv; mues imuuiui, «
Lille-Devilly, a Meiz/Mainville, Watrc, à Uouen;
nakc1",^ r de la Poste, à Aluer.
le ^"er u Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ;
P»ur!?.,. Vovic, à Londres; la Hollande, les Direct.
n ... lo Suisse^ Combe, li-
des Postes a Turin,
* ——— / /pyi'P VjOVlt/» d i/ii'111-u j "■ w u !
"!* publiée sous le ml, ri"Zl es à La Haye> Amsterdam ; la Suisse, Combe, li-
clergé de son S ^ à oenève ;//<«««, lesDirecL
-du-Afrmt.par
; Trémollière
vie important sera l'hjsf,I ,
use des églises de Pari, , H
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efi»
.... .! el'aiidJ
, 13 I nain:"". Russie, chez liellizard, llutour et
d.' libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unis,
Coinp-, ^ New-York. '
(|,C2 llcn'i mon( d(!1 .honnjmonn, lei mandats k rue «ht leTréior
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ONZIÈME ANNÉE, N. 224.
0 (SOHklOTKOTS':
La collection complète de la nouvelle série, du I" jan-
vier 1858 au 30 juin 4841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. > 0.
Chaque volume . •; "
Un numéro isolé avec lithographie » &o
Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau
Dessin en lithographie ou gravure, et des vignettes sur cois.
PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.
Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
aique du jour,critique des orateurs et des débats législatif».
Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruiu
de salons, de coulisses etde bourse ; pastiches.de nos grands
écrivains du jour ; critique de la critique.
Beaux-A rts. Musique, peinture, sculpture, etc.
Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.
Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur,
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
publiques. Principales scènes de pièces de théâtre «i vo-
oue"Copte des meilleurs tableaux de l'exposition cl de»
qa'leries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes,etc.
Tout ce qui concerna le journal doit êlro adressé (franco) au Directeo»
Le» lettres non aflrmchlei «eront ri|Oureu«ement refusée»,
ciij
A&ss.
igataire.
— la Perruche.
e, — Keltly.
rielles au Vaudeville *
ne théâtre. S'adresserait
S, — pitre,—Amour et Mystère
lariage de bcaron. 1
ETTE ÉPIGBAPnE :
cl, en naissant isolé,
tils n'a jamais consolé 1
t un appui sur la terre •'
>eoir sous son toit solitaire,
a tète et ies ans t'ont vaine,,,
lais il n'a pas vécu! Cdelill'e
inscrit au bureau des Églises
i St-Gennain-des-Prés, 15, '
IIS®
Dame.
églige.
N, au bureau des Églises,
t'2BAUlB«E ©ES 1SÉ!PÏJTÉ<?.
La chambre a fait aujourd'hui une assez trisle besogne
en séance publique. Elle a adopté le projet d'adresse de
j|, Lamartine k 547 voix contre 14. La gauche a voté
pour l'ensemble après s'être abstenue sur les détails. Puis
lachambre a admis M. Emile de Girardin, bien quelajus-
liiication du cens fût fort incomp'ètc et des plus contro-
veïsables. Si c'est une protestation contre le cens d'éligi-
bilité nous l'acceptons volontiers, môme au prix de l'ad-
- mission de M. Éraile de Girardin.
En revanche la chambre a un peu moins mal agi dans
ses bureaux. Elle a nommé pour commissaires du projet
de loi de régence, MM. Dufaure, Lacrosse, Tliil, Hébert,
Gillon, Salvandy, Sébastiani, Dupin, Laurence. Deux
opposant contre sept ministériels. C'est pauvre.
Mais après tout, ces choix n'avaient pas grande im-
portance, attendu que la loi est sûre d'arriver k bon port
quand même, mise à Ilot qu'elle sera par une ondée gé-
nérale de larmes dynastiques. La composition de la com-
mission d'enquête a plus d'intérêt. Or, la chambre a
nommé MU. Galis, de Corcelles, Pascalis, Gustave de
Beaumonl, Keynard,de la Touinelle, Croissant, Otlilou
Barrot, Lwyer. L'opposition y compte quatre membres
lien prononcés, et sa majorité se complétera par M. La-
uyer, qui, bien que conservateur, a voté pour l'enquête.
1AINE S
1» francs
par nu.
3 deuil. —Séguirnna. — Quand
ncais. — Les funérailles, la B
du poêle et ceux (le lalioui*
ique. — P.-S.gNotre-Damc «
AUGUSTE AYAIT BIEN DORMI
PÔL3GNE ÉÏAÎT COUCHÉE SUR LE DUVET.
(Proverbe en variation.)
rue LaffitteJ>40.
JRALES
geurs de commerce,^-
endre à leurs enfans la Wjr
et indis-
Nous etileni'lons souvent des mauvais plaisans anar-
chistes demander d'un air narquois où perche cette fa-
Weu e prospérité toujours croissante, taut proclamée
flans les coinplimens ofticiel's, les discours de la Garonne
cl autres documcns de la même eau gasconne? Eh bien!
nous sommes maintenant à même de confondre les scep-
lgérie et des colonies fiu>; '"llies ma' pensans: nous connaissons l'adresse et le do-
d'Avoués et d'Huissiers, u'1' Sicile actuels de la prospérité toujours croissinte. Nous
f-avonspositivement que pour le quart d'heure elle de-
®enre.,.. sur h paille.
autre fait, non moins authentique, c\st qu'il y a
embarras de richesses.... au Mont-de-Piété.
prtuve res ilie d'une statistique récemment publiée
iwious ie< j,n,maux graves et de laquelle il appert que
I"n compte en ce n.onunt, à l'élalilissemotil principal
('es piêts sur gages, CINQUANTE MILLE MATELAS.
Pauvre peuple de juillet, tu t'en es rapporté, pour tes
franchises et ton bien-être, aux faiseurs de programmes,
'u as confié tes destiné.'s aux ci-devant comédiens de
H'inze ans qui ne songeaient qu'à empocher les recettes du
s sont adoptées par
le conseil
les par l'Université pour f ;
mâles primaires el des cco
ment, prix: 1 fr. 50c., PaP
:s, 88 FRANCS
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Meuse de ces maladif'". Par
tT , Médecin d. la F.cultt d. F •
c I. .Ul. de Par,,, .",1t.
ailles et récoropen»e» natio
ion* Gratuites tous Mtjour^
J>ru ftftûtBOI, l»ril» * S>3iTrfl
théâtre
pour teur cooipîe. Aujourd'hui tu éprouves h te
rue du Croissant, 16.
d('['eiis la vérile d j proverbe : « Gomme on fait son lit on
s<î couche. »
limdb que tes expl'oUans font litière du sinécures, de
gros emplois, do fournitures, de sacs d'écus et de billets
de banque, loi, tu en es réduit à coucher sur la pierre
nue. Voila les douceurs qu'on te réservait.... ! Et l'on
s'élonnera que, sur un pareil édredon, tu ne fasses pas
des rêves dorés et couleur de rose !
On a certes grand tort de dire que tes gouvernans t'ont
mis dans de vilains draps. La vérité est qu'ils ne te met-
tent dans aucuns draps. C'est beaucoup mieux.
L'engagement des matelas au Mont-de-Piété est le si-
gne le plus tristement caractéristique d'une détresse por-
tée aux dernières limites du dénûment : car il faut être
bien dépourvu, autrement dit bien contribuable du Sys-
tème U bon marché, pour se séparer du meuble le plus
indispensable. La chronique ajoute que les malelas en-
combrent tellement les salles de la rue des Blancs-Man-
teaux qu'on ne sait où les mettre ; ou songe même à
agrandir le bâtiment. Cet agrandissement du Mont-de-
Piété venant s'ajouter à celui des prisons, manquait à
l'illustration de notre bienheureuse époque.
Lorsque le peuple s'avise aujourd'hui de réclamer en
faveur de ses intérêts, de ses droits, de ses libertés, le
Système, avec cette politesse et cette amabilitéqui ne sau-
raient l'abandonner, ne se gêne pis pour répondre :
« Allez vous coucher ». Mais, en ce cas, il faudrait au
moins laisser au peuple un pauvre lit.
Qui dort dîne^dit le proverbe. Les malheureux dont
la couchette est au Mont-de-Piété sont donc privés même
de ce palliatif à leur fringale.
Un pareil état de choses est profondément triste et af-
fligeant. Il est juste toutefois de reconnaître que le Systè-
me ne s'est point montré insensible à cet indice d'extrê-
me misère populaire ; il a songé au moyeu d'y apporter
du soulagement ; en conséquence il va s'empresser de
demander... une riche dotation princière.
Le moyen est assurément très dynastique, ttès ration-
nel, très ad hoc. N'est-il pas convenu que tout l'argent
filant dans les palais enrichit les pauvres diables qui le
regardent passer, et que l'embonpoint officiel engraisse
d'autant les prolétaires réduits à se serrer le ventre P
Peut-être objectera-t-on qu'en présence de la détresse
poussée jusqu'à la mise en gage des grabats, cette de-
mande d'écus dolaux au bénéfice d'un prince qui sera né-
cessairement archi-millionnaire est peu convenable et
peu opportune. Mais il ne faut pas croire que le ministè-
re n'ait point apprécié celle grave considération. M. Gui-
zot est trop délicat et trop sensible.
Aussi n'est-ce pis lui qui réclamera de sa propre
bouchecette nouvelle saignée au trésor public, sous pré-
texte de régence. Oh ! non... seulement il la fera proposer
par un ventru son compère. Vous comprenez que c'est
bien différent.
Vous avez pu remarquer eu efllt que, dans le projet de
loi de régence qui a été lu hier à la chambre, il n'est
nullement question de dotation. Mais, grâce au moyen
indirect ci-dessus mentionné, nous ne gagnerons rien
pour attendre.
Au moment de la discussion de la loi, le compère ven-
tru viendra reprocher durement au ministère d'avoir ou-
blié l'article dotal, et il proposera un amendement pour
le forcer à accepter l'argent. La cour se résignera k su-
bir celte intimation parlementaire avec la soumission
constitutionnelle qui la caractérise en pareil cas, et dont
elle a fait preuve encore tout récemment en laissant
payer par le trésor public les funérailles qui devaient re-
tomber à la charge de la Liste-civile. Pauvre cour !
Mais sans parler de cet avenir dotant et apanageant;
quand les oreillers officiels sont ainsi rembourrés de du
vet et de billets de banque, j'espère, peuple, que tu d
te trouver délicieusement couché sur ton édredon
brique.
Et d'ailleurs s'il pouvait te rester encore de l'âme
me et de l'angoisse, jette les yeux sur les ministres,
courtisans, les hauts fonctionnaires dont tu as le bon
heur de jouir. Tu conviendras qu'à, défaut de matelas,
tu ne manques pas du moins de paillasses.
v*
° ,Jï
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in
LA LOGE M MYSTÈRE
Contrebasses, prêtez-moi vos notes les plus voilées;
violons, lamentez-vous doucement sur votre quatrième
corde; faites entendre deux ou trois couaks plaintifs,
ophicléides; et vous, timbales, lâchez-moi quelques pe-
tits roulemens en sourdine. Il s'agit d'un sujet qui ne
saurait être convenablement trailé sans un accompagne-
ment plus ou moins funèbre.
N'allez pas vous imaginer cependant que je veuille
vous raconter un chapitre d'un roman d'Aune RadelifT
ou de M. Eugène Sue. Le crime habite peu l'Opéra, et
c'est k l'Opéra que je veux vous conduire. C'est lout au
plus si l'on y rencontre de temps en temps le mystère.
Pour cette fois, je crois que nous pouvons nous vanter de
l'avoir saisi au passage. Écoutez, jeunes filles ; écoutez,
jeunes garçons, la ballade que je vais vous chanter sur
l'air de Raimbaut, Jadis régnait en Normandie. Une,
deux, messieurs de l'Orchestre, parlez en mesure.
Voyez-vous d'ici celte loge? — Où donc? — Aux pre-
mières de face.—Très bien, j'y suis. — Elle vous semble
vide, cette loge?—Entièrement. — Détrompez-vous.
Si vous étiez dans la loge voisine, vous entendriez partir
de celle-ci des soupirs élouffés, des frémissemens convul-
sifs, des blasphèmes sourds et des malédictions rentrées.
Mettez le nez k la lucarne,, si la lucarne est ouverte, et
vous verrez un homme d'une cinquantaine d'années, le
teint hâve, l'œil enfoncé, les joues maigres et excessive-
ement fri^é. Cet homme, c'est, le mystère !
Cinq minutes après le lever du rideau, alors que tout
le monde a pris sa place, que lotis les corridors sont vi
des, cet homme se glisse dans une loge qu'un employé
du contrôle vient ouvrir avec des précautions inouïes.
Cinq"minutes avant que le spectacle finisse, i! disparaît.
Quelques personnes qui l'ont observé affirment qu'au mo-
mentde son départ une flamme bleuâtre s'élève au milieu
de la loge et s'éteint brusquement.
Louis XI ne couchait jamais deux fois dans la même
chambre ; notre homme ne va jamais deux fois dans la
même loge. Craindrait-il d'être assassiné?
Je vois déjà que votre imagination bat la campagne ;