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Małkiewiczówna, Helena: Les vitraux au cycle des Miracles du Christ à l'église Notre-Dame de Cracovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20616#0022
2. Natiuite, vers 1370-1380; Cracovie, eglise Notre-Dame, baie nil, panneau 8(l4)b
(phot. S. Kolowca)
evident de quelque scenes (p.ex. Jesus enseignant les
docteursau Tempie deJerusalem) d'un cóte, et de 1’autre
le principe de 1’alternance des cadres nous font admettre
que 1’Enfance etait montree dans quatre ou cinq registres,
probablement au bas de la fenetre. Le recit de la Vie
publiąuedu Christ commence, comme presque toujours,
par le Bapteme de Jesus dans le Jourdain (ill. 3). Les
panneaux successifs qui sont conserves, illustrent
presque exclusivement les Miracles du Christ, et surtout
les guerisons miraculeuses. Il faut dire que les sujets de
certaines scenes ne sont pas tout-a-fait explicites. Voila
le panneau ou a cóte du Christ se trouve un homme
11 Selon Luc VII, 3 le centurion a orclonne aux superieurs juifs
(seniores Jucleorum) daller voir le Christ.
(ill. 4). A gauche le Christ, sa main droite levee, presque
touche de son doigt Loeil de 1’homme qui, se tenant
debout devant le Sauveur, saisit les mains de Jesus. Deux
apótres barbus assistent a cet evenement. Ce n’est pas
la guerison d’un aveugle, les yeux de 1’homme etant
ouverts, dailleurs il n’est pas, comme les aveugles - un
mendiant: il est chausse. Les gestes de ses mains semblent
exprimer une priere, peut-etre d’un miracle „a distance”,
parce que la personne malade n y est pas representee.
Il sagit ici soit du Centurion de Capharnaum demandant
la guerison de son sewiteurl selon la relation de Matthieu
VIII, 5—13)11, soit d’un Fonctionnaire royal de Caphar-
naiim demandant la guerison de sonfils (Jean IV, 45-
54) ou de Jairc, chef de la synagogue, demandant la
resurrection de sa filie (Matthieu IX, 18-26; Marc V, 22-
18
(phot. S. Kolowca)
evident de quelque scenes (p.ex. Jesus enseignant les
docteursau Tempie deJerusalem) d'un cóte, et de 1’autre
le principe de 1’alternance des cadres nous font admettre
que 1’Enfance etait montree dans quatre ou cinq registres,
probablement au bas de la fenetre. Le recit de la Vie
publiąuedu Christ commence, comme presque toujours,
par le Bapteme de Jesus dans le Jourdain (ill. 3). Les
panneaux successifs qui sont conserves, illustrent
presque exclusivement les Miracles du Christ, et surtout
les guerisons miraculeuses. Il faut dire que les sujets de
certaines scenes ne sont pas tout-a-fait explicites. Voila
le panneau ou a cóte du Christ se trouve un homme
11 Selon Luc VII, 3 le centurion a orclonne aux superieurs juifs
(seniores Jucleorum) daller voir le Christ.
(ill. 4). A gauche le Christ, sa main droite levee, presque
touche de son doigt Loeil de 1’homme qui, se tenant
debout devant le Sauveur, saisit les mains de Jesus. Deux
apótres barbus assistent a cet evenement. Ce n’est pas
la guerison d’un aveugle, les yeux de 1’homme etant
ouverts, dailleurs il n’est pas, comme les aveugles - un
mendiant: il est chausse. Les gestes de ses mains semblent
exprimer une priere, peut-etre d’un miracle „a distance”,
parce que la personne malade n y est pas representee.
Il sagit ici soit du Centurion de Capharnaum demandant
la guerison de son sewiteurl selon la relation de Matthieu
VIII, 5—13)11, soit d’un Fonctionnaire royal de Caphar-
naiim demandant la guerison de sonfils (Jean IV, 45-
54) ou de Jairc, chef de la synagogue, demandant la
resurrection de sa filie (Matthieu IX, 18-26; Marc V, 22-
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