5. Centurion de Capharnaum demandant la guerison de son serińtcur, Codę d’Egbert (Reichenau, vers 980-984), Treves, Stadtbibliothek,
Cod. 24, fol. 22 (repr. A. Rzepecki cfapres Boeckler, Ikonographischc...)
du Tresor de la cathedrale de Namur (probablement Liege,
vers le milieu du XIe siecle) (ill. 6)13.
En voila un autre panneau dont la composition
rappelle la precedente: a gauche Jesus sa main droite
levee, devant Lui, cette fołs, une femme dans le manteau
qui couvre sa tete; debout, les jambes legerement pliees,
elle s’appuie sur un baton, au fond trois apótres:
probablement Pierre, Jacąues et Jean (ill. 7). Si Ton dechiffre
cette scene comme la Guerison de la femme courbee
Recklinghausen 1962, p. 59, n' 44B, 45D, 46; G. Schiller,
Ikonographie der christlichen Kunst, I, Giitersloh 1966, pp. 185—
186, ill. 465, 540-542.- Les exemples de la scene representant la
demande et la guerison du fils du fonctionnaire royal entre autres: A.
Boeckler, Das Goldene Evangelienbuch Heinrichs III, Berlin
1933, ill. 142; R. Green, M. E v a n s, Ch. B i s c h o f f, M.
Curschmann, Herrad of Hohenbourg. Hortus Deliciarum.
Commentary, Lonclon-Leiclen 1979 (Studies of the Warburg Institute,
36), ill. 208-209; Meditations on the Life of Christ. An illustrated
manuscript of the Fourteenth Century, Paris, Bibliotheąue Nationale,
Ms. Ital. 115. Ecl. by I. Ragusa, R. B. Green, Princeton N. J.
1961 (Princton Monographs in Art an Archaeology, 35), p. 158, Pl.
141-142. - De 1’iconographie de la scene representant la deman-
de et la resurrection de la filie de Jaire entre autres: K. K o s h i,
Ik.onographische Betrachtungen zu den Wunderszenen in der St.
Georgskircbe von Oberzell auf der Bodensee-Insel Reichenau
(Aachener Kunstbliitter, 59, 1991-1993), pp. 39-44, ill. 61-65, 70-
71, notę 253 a la page 6l: listę ctanciens travaux concernant ce sujet.
13 Schiller (voir notę 12), ill. 465; II, Giitersloh 1968, ill. 4;
Boeckler, Ik.onographische... (voir notę 12), ill. 76; A. Gold-
s c h m i d l, Die Elfenbeinskulpturen ans der Zeit der karolingischen
depuis dix-huit ans, ayant lieu le jour du sabbat, dont ne
parle que Luc (XIII, 10-13), bien que la femme ne soit
pas reellement si mai dressee et, contrairement
au recit de l’Evangeliste, elle est capable de lever un
peu la tete, c’est surtout grace au baton, d’ailleurs
actuellement presque invisible. Le baton que Luc ne
mentionne pas et qui est indispensable dans ce type de
malaclies, est devenu „familier” dans des illustrations de
cette guerison, cLailleurs peu nombreuses1 L II manque
und sachsischen Kaiser VI11.-X1. Jahrhundert, II, Berlin 1918, p.
3 1. n° 61, Pl. XX. - Le fait de representer la rencontre du Christ et
de Jaire comme une scene isolee p.ex. dans le Codę d’Egbert (fol.
25) est „justifie” par la guerison de Phemoroisse qui a eu lieu en
menie temps, comp. Kos hi (voir notę 12), pp. 40, 41, ill. 64; par
contrę on est toujours dans les doutes au sujet de Lun des reliefs
du cóte interieur du paliotto cle SanLAmbrogio de Milan (vers 840)
avec la scene d’un entretien entre le Christ et un homme en riche
costume qui Le sollicite en presence de cleux apótres, comp. G. B.
T a t u m, The Paliotto of Saint Ambrogio at Milan (The Art Bulletin,
26/1, 1944), pp. 38-39, notę 85, ill. 46; Kos hi (voir notę 12),
notę 260 a la page 6l. - Dernierement C. Valenziano, ..Sublime
altare tuum": La conformazione liturgica dell alt aro, p. 119, 122,
ill. 4 reconnail la scene comme la Rencontre de Jesus avec le
paralytique gueri (Jean V, 14), en revanche G. Ravasi, Iconografia
biblica delldltare d’oro, p. 30, ill. 8 - comme la Rencontre de
Jesus avec le centurion, voir L Altare d'Oro di Sant Ambrogio. A
cura di C. Capponi (Milano 1996).
11 Brzuski (voir notę 2), pp. 16—17, a idenlifie cette scene avec
la guerison de 1’hemoroisse (Matthieu IX, 20—22; Marc V, 25—34; Luc
VIII, 43-48) en signalanl le tres problematique geste de la femme
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Cod. 24, fol. 22 (repr. A. Rzepecki cfapres Boeckler, Ikonographischc...)
du Tresor de la cathedrale de Namur (probablement Liege,
vers le milieu du XIe siecle) (ill. 6)13.
En voila un autre panneau dont la composition
rappelle la precedente: a gauche Jesus sa main droite
levee, devant Lui, cette fołs, une femme dans le manteau
qui couvre sa tete; debout, les jambes legerement pliees,
elle s’appuie sur un baton, au fond trois apótres:
probablement Pierre, Jacąues et Jean (ill. 7). Si Ton dechiffre
cette scene comme la Guerison de la femme courbee
Recklinghausen 1962, p. 59, n' 44B, 45D, 46; G. Schiller,
Ikonographie der christlichen Kunst, I, Giitersloh 1966, pp. 185—
186, ill. 465, 540-542.- Les exemples de la scene representant la
demande et la guerison du fils du fonctionnaire royal entre autres: A.
Boeckler, Das Goldene Evangelienbuch Heinrichs III, Berlin
1933, ill. 142; R. Green, M. E v a n s, Ch. B i s c h o f f, M.
Curschmann, Herrad of Hohenbourg. Hortus Deliciarum.
Commentary, Lonclon-Leiclen 1979 (Studies of the Warburg Institute,
36), ill. 208-209; Meditations on the Life of Christ. An illustrated
manuscript of the Fourteenth Century, Paris, Bibliotheąue Nationale,
Ms. Ital. 115. Ecl. by I. Ragusa, R. B. Green, Princeton N. J.
1961 (Princton Monographs in Art an Archaeology, 35), p. 158, Pl.
141-142. - De 1’iconographie de la scene representant la deman-
de et la resurrection de la filie de Jaire entre autres: K. K o s h i,
Ik.onographische Betrachtungen zu den Wunderszenen in der St.
Georgskircbe von Oberzell auf der Bodensee-Insel Reichenau
(Aachener Kunstbliitter, 59, 1991-1993), pp. 39-44, ill. 61-65, 70-
71, notę 253 a la page 6l: listę ctanciens travaux concernant ce sujet.
13 Schiller (voir notę 12), ill. 465; II, Giitersloh 1968, ill. 4;
Boeckler, Ik.onographische... (voir notę 12), ill. 76; A. Gold-
s c h m i d l, Die Elfenbeinskulpturen ans der Zeit der karolingischen
depuis dix-huit ans, ayant lieu le jour du sabbat, dont ne
parle que Luc (XIII, 10-13), bien que la femme ne soit
pas reellement si mai dressee et, contrairement
au recit de l’Evangeliste, elle est capable de lever un
peu la tete, c’est surtout grace au baton, d’ailleurs
actuellement presque invisible. Le baton que Luc ne
mentionne pas et qui est indispensable dans ce type de
malaclies, est devenu „familier” dans des illustrations de
cette guerison, cLailleurs peu nombreuses1 L II manque
und sachsischen Kaiser VI11.-X1. Jahrhundert, II, Berlin 1918, p.
3 1. n° 61, Pl. XX. - Le fait de representer la rencontre du Christ et
de Jaire comme une scene isolee p.ex. dans le Codę d’Egbert (fol.
25) est „justifie” par la guerison de Phemoroisse qui a eu lieu en
menie temps, comp. Kos hi (voir notę 12), pp. 40, 41, ill. 64; par
contrę on est toujours dans les doutes au sujet de Lun des reliefs
du cóte interieur du paliotto cle SanLAmbrogio de Milan (vers 840)
avec la scene d’un entretien entre le Christ et un homme en riche
costume qui Le sollicite en presence de cleux apótres, comp. G. B.
T a t u m, The Paliotto of Saint Ambrogio at Milan (The Art Bulletin,
26/1, 1944), pp. 38-39, notę 85, ill. 46; Kos hi (voir notę 12),
notę 260 a la page 6l. - Dernierement C. Valenziano, ..Sublime
altare tuum": La conformazione liturgica dell alt aro, p. 119, 122,
ill. 4 reconnail la scene comme la Rencontre de Jesus avec le
paralytique gueri (Jean V, 14), en revanche G. Ravasi, Iconografia
biblica delldltare d’oro, p. 30, ill. 8 - comme la Rencontre de
Jesus avec le centurion, voir L Altare d'Oro di Sant Ambrogio. A
cura di C. Capponi (Milano 1996).
11 Brzuski (voir notę 2), pp. 16—17, a idenlifie cette scene avec
la guerison de 1’hemoroisse (Matthieu IX, 20—22; Marc V, 25—34; Luc
VIII, 43-48) en signalanl le tres problematique geste de la femme
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