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Małkiewiczówna, Helena: Les vitraux au cycle des Miracles du Christ à l'église Notre-Dame de Cracovie
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.20616#0037
24. Guerison du boiteux; le soi-disant Andrews Diptych, vers 450-
460 (detail), Londres, Victoria and Albert Museum
(repr. A. Rzepecki cfapres Beckwith)
dans des ilłustrations evidentes du miracle de Caphar-
naiim31, fait que par rapport aux representations privees
d eletnents supplementaires, 1’identification de la scene
peut etre douteuse (voir ci dessous, p. ); il en est ainsi
pour le fragment d’un panneau de la cathedrale (?) de
Troyes de 1170-1180 environ (ill. 25), actuellement au
Metropolitan Museum of Art de New York, defini
commne la Guerison duparalytiąue32, et peut-etre, mal-
gre tout, d’un boiteux. Et encore une derniere remarąue
concernant ce panneau: il est egalement possible que
la piscine de Bethsaida, identifiant la scene sans aucun
doute, et dans le contexte de 1’homme gueri qui marche,
depuis au moins le VIe siecle33, existait aussi dans le
modele de notre panneau, mais elle est restee „en dehors
du cadre” de nieme que le troupeau de porcs ou la
piscine de Siloe.
Victoria and Albert Museum, London 1958, PI. 6; Age of Spirituali-
ty. Late Antiąue and Early Christian Art, Third to Seuenth Century.
Catalogne of the Exhibition at The Metropolitan Museum of Art,
Nouember 19, 1977, through February 12, 1978. Ed. by K. Weitz-
mann, New York-Princeton 1979, p. 560, n” 450, Pl. a la page
501- La scene composee de la nieme maniere, representant sans
aucun doute la Guerison d’un boiteux, paralt sur une mosaiąue de
500-526 environ sur le mur nord de la nef de 1'eglise San Apolinare
Nuovo de Ravenne, ou la guerison d’un paralytiąue clescendu par
le toit de la maison est illustree sur 1’une des scenes suivantes, voir
Nordstrom (voir notę 12), p. 61, Pl. 15e, l6a. Voir aussi des
exemples du IVL' siecle dans Age of Spirituality..., pp. 442-444, n‘
401-402.
25. Guerison d’un boiteux ou d’un paralytiąue-, fragment
conseiwe d’un panneau de vitrail de la cathedrale (?) de Troyes,
vers 1170-1180, New York, Metropolitan Museum of Art
(repr. A. Rzepecki cfapres Gródecki)
Par contrę deux scenes successives des guerisons
miraculeuses, d’ailleurs relativement rares dans Fart, ne
presentent aucun doute. Ayant lieu dans la maison du
pharisien pres de Jerusalem, le jour du sabbat, la
Guerison de IPydropiąue (Luc XIV, 1-5) au corps enfle,
ceint d’un pagne, les bras et les pieds prives de force
(d’ou le besoin de soutenir le malade par 1’homme
debout derriere liii), faite grace au pouvoir du Christ
qui, en presence des deux apótres, benil le malade de
sa main droite, et de la gauche, conformement a la
description de l’Evangeliste: „adprehensum sanavit eum”
(XIV, 4), touche son corps (ill. 26)34. Comme il resulte,
semble-t-il, des materiaux comparatifs, surtout de ceux
P.ex. dans l’Evangeliaire de 1’ecole d'Echternach des annees
1043-1046 (Escorial, cod. Vitrinas 17, fol. 65), voir Boeckler,
Das Goldene... (voir notę 12), ill. 81, ou dans l’Evangeliaire byzantin
du milieu du XIe siecle (Paris, Bibliotheąue Nationale, MS grec. 74,
fol. l6v), voir Omont (voir notę 15), I, Pl. 17.
32 L. Gródecki avec la collaboration de C. Brisac et C.
Lautier, Le Vitrail roman (Fribourg 1977), p. 141, ill. 121, pp.
294-295, n° 104.
33 Schiller (voir notę 12), ill. 498, 499, 501; R. P.
Bergman, The Salerno luories. Ars Sacra from Medieual Amalfi,
Cambridge Mass. - London 1980, p. 68, ill. 32.
31 B r z u s k i (voir notę 2), p. 17. - Au sujet de Piconographie du
miracle entre autres Boeckler, Ikonographiscbe... (voir notę 12),
33
460 (detail), Londres, Victoria and Albert Museum
(repr. A. Rzepecki cfapres Beckwith)
dans des ilłustrations evidentes du miracle de Caphar-
naiim31, fait que par rapport aux representations privees
d eletnents supplementaires, 1’identification de la scene
peut etre douteuse (voir ci dessous, p. ); il en est ainsi
pour le fragment d’un panneau de la cathedrale (?) de
Troyes de 1170-1180 environ (ill. 25), actuellement au
Metropolitan Museum of Art de New York, defini
commne la Guerison duparalytiąue32, et peut-etre, mal-
gre tout, d’un boiteux. Et encore une derniere remarąue
concernant ce panneau: il est egalement possible que
la piscine de Bethsaida, identifiant la scene sans aucun
doute, et dans le contexte de 1’homme gueri qui marche,
depuis au moins le VIe siecle33, existait aussi dans le
modele de notre panneau, mais elle est restee „en dehors
du cadre” de nieme que le troupeau de porcs ou la
piscine de Siloe.
Victoria and Albert Museum, London 1958, PI. 6; Age of Spirituali-
ty. Late Antiąue and Early Christian Art, Third to Seuenth Century.
Catalogne of the Exhibition at The Metropolitan Museum of Art,
Nouember 19, 1977, through February 12, 1978. Ed. by K. Weitz-
mann, New York-Princeton 1979, p. 560, n” 450, Pl. a la page
501- La scene composee de la nieme maniere, representant sans
aucun doute la Guerison d’un boiteux, paralt sur une mosaiąue de
500-526 environ sur le mur nord de la nef de 1'eglise San Apolinare
Nuovo de Ravenne, ou la guerison d’un paralytiąue clescendu par
le toit de la maison est illustree sur 1’une des scenes suivantes, voir
Nordstrom (voir notę 12), p. 61, Pl. 15e, l6a. Voir aussi des
exemples du IVL' siecle dans Age of Spirituality..., pp. 442-444, n‘
401-402.
25. Guerison d’un boiteux ou d’un paralytiąue-, fragment
conseiwe d’un panneau de vitrail de la cathedrale (?) de Troyes,
vers 1170-1180, New York, Metropolitan Museum of Art
(repr. A. Rzepecki cfapres Gródecki)
Par contrę deux scenes successives des guerisons
miraculeuses, d’ailleurs relativement rares dans Fart, ne
presentent aucun doute. Ayant lieu dans la maison du
pharisien pres de Jerusalem, le jour du sabbat, la
Guerison de IPydropiąue (Luc XIV, 1-5) au corps enfle,
ceint d’un pagne, les bras et les pieds prives de force
(d’ou le besoin de soutenir le malade par 1’homme
debout derriere liii), faite grace au pouvoir du Christ
qui, en presence des deux apótres, benil le malade de
sa main droite, et de la gauche, conformement a la
description de l’Evangeliste: „adprehensum sanavit eum”
(XIV, 4), touche son corps (ill. 26)34. Comme il resulte,
semble-t-il, des materiaux comparatifs, surtout de ceux
P.ex. dans l’Evangeliaire de 1’ecole d'Echternach des annees
1043-1046 (Escorial, cod. Vitrinas 17, fol. 65), voir Boeckler,
Das Goldene... (voir notę 12), ill. 81, ou dans l’Evangeliaire byzantin
du milieu du XIe siecle (Paris, Bibliotheąue Nationale, MS grec. 74,
fol. l6v), voir Omont (voir notę 15), I, Pl. 17.
32 L. Gródecki avec la collaboration de C. Brisac et C.
Lautier, Le Vitrail roman (Fribourg 1977), p. 141, ill. 121, pp.
294-295, n° 104.
33 Schiller (voir notę 12), ill. 498, 499, 501; R. P.
Bergman, The Salerno luories. Ars Sacra from Medieual Amalfi,
Cambridge Mass. - London 1980, p. 68, ill. 32.
31 B r z u s k i (voir notę 2), p. 17. - Au sujet de Piconographie du
miracle entre autres Boeckler, Ikonographiscbe... (voir notę 12),
33