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Małkiewiczówna, Helena: Les vitraux au cycle des Miracles du Christ à l'église Notre-Dame de Cracovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20616#0045
33. Resurrection de Lazare (detail); Hilclesheim, cathedrale, colonne
de Bernward, relief en bronze vers 1020
(repr. A. Rzepecki cfapres Tschan)
comme conseąuence de la premiere raison, elle a ete
divisee en ąuatre periodes de la nieme importance:
1'Enfance, la Vie publiąue, la Passion, la Glorification
du Christ et de la Vierge. Il nest pas dans 1'intention de
l’auteur d’expliquer ici les causes du phenomene univer-
sellement connu que les cycles illustrant les miracles du
Christ, si frequents et si riches dans l’art veterochretien,
carolingien et ottonien, depuis leXIIe siecle sont devenus
Klosterneuburg de 1330 environ, representant entre autres les
scenes: de la Guerison d'un lepreux (Matthieu VIII, 1-3; Marc I,
40-41; Luc V, 12-13), d’un malade (Matthieu IV, 23 et XV, 30-
31?), de la filie possedee de la Cananeenne (Mathieu XV, 22),
d’un aveugle-ne (Jean IX, 2-3) - vestiges cl un vaste cycle de
caractere peut-etre typologiąue, non dechiffre jusqu'a nos jours,
voir E. Frodl-Kraft, Gotische Glasmalereien aus dem Kreuzgang
in Klosterneuburg, Klosterneuburg 119631 (Klosterneuburger
Kunstschatze, 3), pp. 13-16, 38 - n 12, 13, pp. 41-42 - n 20,
21, Pl. en couleurs 1, 8, ill. III, 3, 3, 7, 12; E a d e m, Die
mittelalterlicben Glasgemdlde in Niederósterreicb, Wien-Kóln-Graz
1972 (CVMA - Osterreich II.1), pp. 174-175, 187-188, 191-
192, ill. 561, 564, 585, 588; dans la cathedrale de Strasbourg de
1340 environ, voir ci-dessous p. et notę 54; a 1’Eglise Saint-Jacques
de Stendal de 1375 environ, voir ci-dessous notę 55; du XVr
siecle: les panneaux de 1’eglise Notre-Dame de Wismar, vers 1410-
1420, voir ci-dessous p. et notę 55; la verriere de la fenetre I de
34. Resurrection de Lazare (detail); Ulm, cathedrale, baie sIV,
vers 1420 (repr. A. Rzepecki d’apres Scholz)
de plus en plus rares a 1’Occident pour disparaitre
presque totalement au XIII1' siecleS1. Nous savons aussi
cpien suitę de ces changement la repartition equivalente
en quatre sections mentionnee ci-dessus, typique des
1480 dans le choeur de la cathedrale d’Ulm, aux scenes illustrant
les pericopes evangeliques des dimanches du careme: la Tentation
du Christ (Matthieu IV, 1-11), le Christ et la Cananeene (Matthieu
XV, 21-28), la Guerison d’un possecle muet (Luc XI, 14-28), le
Christ rassasie cinq mille hommes (Jean VI, 1-14), la Tentative de
la lapidation du Christ (Jean VIII, 46—59), 1’Entree a Jerusalem
(Matthieu XXI, 1-9), voir R. Haussherr, Uberlegungen zu
spatgotiscben Bildzyklen mit Szenen aus der óffentlichen Wirksamkeit
Christi (Zeitschrift fur Schweizerische Archaologie und
Kunstgeschichte, 43. 1, 1986), pp. 124-134; Scholz (voir notę
42), pp. 87, 98—105, Pl. en couleurs XI, Pl. I - ill. 1, Pl. 4 - ill. X
Pl. 5 - ill. 8-9, Pl. 6 - ill. 13, PI. 7 - ill. 14-15.
,l Miracula Christi (voir notę 12), pp. 11-14; Schiller ’(voir
notę 12), p. 177; W. B ra u n t e 1 s, Wunder Christi [dans:] Lexikon der
christlichen Ikonographie, hrsg. von E. Kirschbaum, IV, 1972,
col. 542-549 (listę des travaux relatifs a ce sujet), surtout col. 543-
544.
de Bernward, relief en bronze vers 1020
(repr. A. Rzepecki cfapres Tschan)
comme conseąuence de la premiere raison, elle a ete
divisee en ąuatre periodes de la nieme importance:
1'Enfance, la Vie publiąue, la Passion, la Glorification
du Christ et de la Vierge. Il nest pas dans 1'intention de
l’auteur d’expliquer ici les causes du phenomene univer-
sellement connu que les cycles illustrant les miracles du
Christ, si frequents et si riches dans l’art veterochretien,
carolingien et ottonien, depuis leXIIe siecle sont devenus
Klosterneuburg de 1330 environ, representant entre autres les
scenes: de la Guerison d'un lepreux (Matthieu VIII, 1-3; Marc I,
40-41; Luc V, 12-13), d’un malade (Matthieu IV, 23 et XV, 30-
31?), de la filie possedee de la Cananeenne (Mathieu XV, 22),
d’un aveugle-ne (Jean IX, 2-3) - vestiges cl un vaste cycle de
caractere peut-etre typologiąue, non dechiffre jusqu'a nos jours,
voir E. Frodl-Kraft, Gotische Glasmalereien aus dem Kreuzgang
in Klosterneuburg, Klosterneuburg 119631 (Klosterneuburger
Kunstschatze, 3), pp. 13-16, 38 - n 12, 13, pp. 41-42 - n 20,
21, Pl. en couleurs 1, 8, ill. III, 3, 3, 7, 12; E a d e m, Die
mittelalterlicben Glasgemdlde in Niederósterreicb, Wien-Kóln-Graz
1972 (CVMA - Osterreich II.1), pp. 174-175, 187-188, 191-
192, ill. 561, 564, 585, 588; dans la cathedrale de Strasbourg de
1340 environ, voir ci-dessous p. et notę 54; a 1’Eglise Saint-Jacques
de Stendal de 1375 environ, voir ci-dessous notę 55; du XVr
siecle: les panneaux de 1’eglise Notre-Dame de Wismar, vers 1410-
1420, voir ci-dessous p. et notę 55; la verriere de la fenetre I de
34. Resurrection de Lazare (detail); Ulm, cathedrale, baie sIV,
vers 1420 (repr. A. Rzepecki d’apres Scholz)
de plus en plus rares a 1’Occident pour disparaitre
presque totalement au XIII1' siecleS1. Nous savons aussi
cpien suitę de ces changement la repartition equivalente
en quatre sections mentionnee ci-dessus, typique des
1480 dans le choeur de la cathedrale d’Ulm, aux scenes illustrant
les pericopes evangeliques des dimanches du careme: la Tentation
du Christ (Matthieu IV, 1-11), le Christ et la Cananeene (Matthieu
XV, 21-28), la Guerison d’un possecle muet (Luc XI, 14-28), le
Christ rassasie cinq mille hommes (Jean VI, 1-14), la Tentative de
la lapidation du Christ (Jean VIII, 46—59), 1’Entree a Jerusalem
(Matthieu XXI, 1-9), voir R. Haussherr, Uberlegungen zu
spatgotiscben Bildzyklen mit Szenen aus der óffentlichen Wirksamkeit
Christi (Zeitschrift fur Schweizerische Archaologie und
Kunstgeschichte, 43. 1, 1986), pp. 124-134; Scholz (voir notę
42), pp. 87, 98—105, Pl. en couleurs XI, Pl. I - ill. 1, Pl. 4 - ill. X
Pl. 5 - ill. 8-9, Pl. 6 - ill. 13, PI. 7 - ill. 14-15.
,l Miracula Christi (voir notę 12), pp. 11-14; Schiller ’(voir
notę 12), p. 177; W. B ra u n t e 1 s, Wunder Christi [dans:] Lexikon der
christlichen Ikonographie, hrsg. von E. Kirschbaum, IV, 1972,
col. 542-549 (listę des travaux relatifs a ce sujet), surtout col. 543-
544.