Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Editor]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Editor]
Folia Historiae Artium — NS: 2-3.1997

DOI article:
Małkiewiczówna, Helena: Les vitraux au cycle des Miracles du Christ à l'église Notre-Dame de Cracovie
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.20616#0052

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
seulement dans des representations les plus populaires:
dans la scene de la Natiuile (\W. 2) Marie est humblement
assise par terre60, dans le Portement de croix (ill. 39)
elle aide le Christ61. Il semble que ces changements
n’apparaissent pas dans les illustrations des miracles; ce
n’est que dans la Resurrection de Lazare que sainte
Marie-Madeleine a mis une coiffe (ill. 32b) en vogue
dans la 2e moitie du XIVe siecle62. L’auteur pense que
cette „modernisation” et en nieme temps la creation d’un
modele direct des deux verrieres de Cracovie, peut-etre
sous la formę d’un manuscrit enlumine ou menie des
cycles de vitraux, ont eu lieu en Boheme, probablement a
Prague, a l’epoque de Charles IV de Luxembourg. C’est
tres probable, si nous nous rappelons la Bibie de Velislav,
executee en Boheme avant le milieu du XIVe siecle
(Prague, Statni Knihovna, Cod. XXIII C 124) qui, dans la
partie concernant le Livre de Genese, suit le modele
romain ou carolingien, etanta son tour „un intermediaire”
par rapport a 1’archetype du Cotton-Genesis63, ou si nous
citons l'Evangeliaire de Jean d’Opava de 1368 (Wien,
Ósterreichische Nationalbibliothek, Cod. 1182), dont
la structure et la decoration imitent de maniere evidente
et intentionnelle 1’archetype carolingien, conserve dans
la Bibliotheque du Chapitre de Prague01. On ne peut
que presumer l'existence des vitraux bohemiens de la

Description by M. Harrsen, New York 1937, Pl. 16-17, et par
cela nieme il est beaucoup plus pauvre que le cycle de Strakonice.
L'histoire du manuscrit recemment reconstituee semble confirmer
que pendant la misę en oeuvre des peintures de Strakonice il
n’etait pas en Boheme, voir K. Jasiński, Rękopis zwany Nekrolo-
giem czesko-śląskim [dans:] Polska - Śląsk - Czechy. Studia nad
dziejami stosunków kulturalnych i politycznych w średniowieczu.
Sous la direction de R. Gładkie wic z, Wrocław 1994 (Acta
Universitatis Wratislaviensis, Historia 81), pp. 39-71; J. Długosz,
Modlitewnik trzebnicki „Cursus Sanctae Mariac” z pierwszej połowy
XIII wieku [dans) Księga Jadwiżańska. Międzynarodowe Sympozjum
Naukowe: Święta Jadwiga w dziejach i kulturze Śląska, Wrocław■-
Trzebnica 21-23 września 1993 roku, Wrocław 1995, pp. 118—
124. - Dans les anciens travaux relatifs a ce sujet les peintures de
Strakonice sont confrontees avec de tres abondants materiaux
comparatifs indirects, a partir de 1'art paleochretien jusqu’a Part
byzantin tardif en Europę du Sud-Est; on a a la fois souligne le róle
des hospitaliers en tant qu’intermediaires, voir Dvorakova,
Merhautova-Livorova (voir notę 56), pp. 283-285;
Goticka... (voir notę 56), pp. 138-139; Merhautova-
Livorova (voir notę 56), p. 30. Tout recemment Kalina (voir
notę 57), p. 161 et notę 5 aux pages 163-164 montre de faęon
generale les influences occidentales dont celles de 1’Angleterre de
1’Est et de l’Italie.

60 M. Meiss, The Madonna of Humility (The Art Bulletin, 18,

1936), pp. 435-464, surtout pp. 455-456; H. W. van O s, MariasDemut
und Verherrlichung in der sienesischen Malerei 1300-1450, ’s-

Gravenhage 1969 (Kunsthistorische Studien van het Nederlands
Historisch Instituut de Romę, 1), pp. 110-111, ill. 48; Schiller
(voir notę 12), p. 86, ill. 188, IV/2 (1980), pp. 191-192; M.
B o s k o v i t s, Pittura Fiorentina alla uigilia del Rinascimento
1370-1400, Firenze (1975), Pl. 54b, 55, 76, 375, 376, 387.

61 M. M e i s s, The Late Fourteenth Century and the Patronage of
the Duke, (Edinburgh 1969) (French Painting in the Time of Jean
de Berry), Text volume, pp. 102-103, notę 17 a la page 380, Platę
volume, ill. 4, 26, 364.

2e moite du XIVe siecle, ensuite presque entierement
detruits65. Il sagit surtout des verrieres dans les hautes
fenetres du choeur de la cathedrale Saint-Guy de Prague
(1371; le commencement de la construction du haut
choeur par Peter Parler, 1385; la consecration du choeur)
clefinitivement perdues, mais - suppose 1’auteur -
„documentees” de maniere indirecte et chaque fois
differente aussi bien par les deux cycles de leglise Notre-
Dame de Cracovie que par les vitraux aux „petits
personnages” du choeur de la cathedrale d’Erfurt66. Les
deux verrieres de Cracovie aux scenes de f Ancien et du
Nouveau Testament opposees l’une a 1’autre, mais en
nieme temps unieś par l’identique composition et la
continuite cle la narration historique sur 1’ensemble de
l’Oeuvre de la Redemption, expriment de maniere
evidente concordiam Yeteris et Novi Testamenti67.
Representee dans fart des les premiers siecles de la
chretiente la concorde et a la fois fharmonie se sont
surtout manifestees dans fancienne basilique Saint-Pierre
de Romę - „caput et speculum omnium ecclesiarum”
dans deux cycles de peintures de la nef: vetero-
testamentaire sur le mur norcl c—a-d. a droite de 1’entree,
et neotestamentaire sur le mur sud (a gauche) dont
1'influence a ciurę jusqu’a la Renaissance68. L’auteur
suppose que la seconde campagne italienne de Charles

02 M. Gutkowska-Rychlewska, Historia ubiorów,
Wrocław-Warszawa-Kraków 1968, pp. 160—162, 280-281, ill.
192ab, 193abc, 1193def, 355-358.

63 K. W e i t z m a n n, H. L. K e s s 1 e r, The Cotton Genesis. British
Library Codex Cotton Otho B. VI, Princeton, N. J. 1986, pp. 25-26.
Voir aussi les remarques sur le caractere romanisant cles miniatures
dans K. S t e j s k a 1, Bibie enluminee de Velislav [dans:] Velislai Biblia
pieta (voir notę 17), pp. 38—40.

M G. Schmidt, Johann von Troppau und die uorromanische
Buchmalerei. Vom ideellen Wert altertumlicher Formen in der Kunst
des uierzehnten Jahrhunderts, [dans:] Studien zur Buchmalerei und
Goldschmiedekunst des Mittelalters. Festschrift fur Karl Hermann
Usener zum 60. Geburtstag am 19. August 1965, Marburg a.d. Lahn
1967, pp. 275-292.

65 Tous les vitraux medievaux bohemiens actuellement connus
etudies dans F. Matouś, Mittelalterliche Glasmalerei in der Tsche-
choslowakei, Prag 1975 (CVMA - Tschechoslowakei). Voir aussi la
critique de H. Wentzel (Kunstchronik, 28, 1975), pp. 338-343-

66 Dauteur est en train de preparer un article sur Fhypothese
concernant le programme iconographique des vitraux de hautes
fenetres de la cathedrale de Prague; ci-dessus elle n'a presente que
certains aspects de ce probleme.

67 O. G i 11 e n, Bund, alter und neuer [dans:] Real/exikon zur
deutschen Kunstgeschichte, III, Stuttgart 1954, col. 90-112 (listę de
travaux relatifs a ce sujet).

68 Recemment H. L. K e s s 1 e r, L'antica basilica di San Piętro come
fonte e ispirazioneper la decorazione delle chiese medieuali [dans)
Fragmentu pieta. Affreschi e mosaici staccati del Medioeuo romano.
Museo Nazionale di Castel Sant Angelo, Roma, Castel SantAngelo,
15 dicembre 1989- 18febbraio 1990, Roma 1989, pp. 45-64. Voir
aussi S. W a e t z o 1 d, DieKopien des 17. Jahrhunderts nach Mosaiken
und Wandmalereien in Rom, Wien-Miinchen 1964 (Rómische
Forschungen der Bibliolheca Hertziana, 18), pp. 69-71, n° 931-
934, ill. 484-485; H. Belting, Die Oberkirche von San Francesco
in Assisi. Ihre Dekoration ais Aufgabe und die Genese einer neuen
Wandmalerei, Berlin (1977), pp. 68-71, 92-93; Bergman (voir

48
 
Annotationen