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Palustre, Léon: Les architectes du château de Fontainebleau
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25011#0064
LES ARCHITECTES DU CHATEAU DE FONTAINEBLEAU.
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différents. L'escalier proprement dit comporte des rampes droites, tandis que la vis,
comme il est naturel, se développe circulairement autour d’un noyau vide ou plein. Il y
aurait donc là déjà de graves motifs pour repousser l’identification que l’on propose,
quand bien même l’escalier de la Porte Dorée ne serait pas indiqué dans le devis de 1528.
On n’a pas pu, sans nécessité, en 1540, refaire une œuvre récente, tandis que le premier
péristyle, nous le savons, qui était plus à l’ouest, près de la salle du guet, était déjà
condamné en 1531, alors que sa construction était à peine commencée. Nons attachons
donc, avec raison, une grande importance au texte que nous avons aidé le premier à
mettre en lumière, car il fait connaître tout un côté intéressant de Phistoire du château.
Du reste, au point de vue de la paternité de l’œuvre, le résultat est le même, car les
Comptes disent pertinemment que le grand escalier a été également fait par « maistre
Grilles le Breton, maistre des œuvres de maçonnerie du roy ».
Après cela, M. Molinier est mal venu à nous dire que « l’un des seuls monuments de
Fontainebleau dont on connaisse l’auteur avec une absolue certitude est la porte de
Ferrare. » Si nous n’avons pas de texte précis pour les parties construites par Pierre
Chambiges, il n’en est pas de même pour celles dues à Gilles le Breton, d’une part, et
à Pierre Girard dit Castoret, de l’autre. Et comme ces deux architectes ont conduit à eux
seuls les deux tiers du château, nous ne sommes pas, on le voit, aussi mal renseignés
qu’on veut bien le dire1.
Léon PALUSTRE.
I. Nous devons la planche qui accompagne cet article , I librairie Quantin. (Note de la Rédaction.)
extraite de l’ouvrage de M. Palustre, à l’obligeance de la j
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différents. L'escalier proprement dit comporte des rampes droites, tandis que la vis,
comme il est naturel, se développe circulairement autour d’un noyau vide ou plein. Il y
aurait donc là déjà de graves motifs pour repousser l’identification que l’on propose,
quand bien même l’escalier de la Porte Dorée ne serait pas indiqué dans le devis de 1528.
On n’a pas pu, sans nécessité, en 1540, refaire une œuvre récente, tandis que le premier
péristyle, nous le savons, qui était plus à l’ouest, près de la salle du guet, était déjà
condamné en 1531, alors que sa construction était à peine commencée. Nons attachons
donc, avec raison, une grande importance au texte que nous avons aidé le premier à
mettre en lumière, car il fait connaître tout un côté intéressant de Phistoire du château.
Du reste, au point de vue de la paternité de l’œuvre, le résultat est le même, car les
Comptes disent pertinemment que le grand escalier a été également fait par « maistre
Grilles le Breton, maistre des œuvres de maçonnerie du roy ».
Après cela, M. Molinier est mal venu à nous dire que « l’un des seuls monuments de
Fontainebleau dont on connaisse l’auteur avec une absolue certitude est la porte de
Ferrare. » Si nous n’avons pas de texte précis pour les parties construites par Pierre
Chambiges, il n’en est pas de même pour celles dues à Gilles le Breton, d’une part, et
à Pierre Girard dit Castoret, de l’autre. Et comme ces deux architectes ont conduit à eux
seuls les deux tiers du château, nous ne sommes pas, on le voit, aussi mal renseignés
qu’on veut bien le dire1.
Léon PALUSTRE.
I. Nous devons la planche qui accompagne cet article , I librairie Quantin. (Note de la Rédaction.)
extraite de l’ouvrage de M. Palustre, à l’obligeance de la j