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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 12.1887

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Courajod, Louis: Quelques sculptures en bronze de Filarete, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25011#0324

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QUELQUES SCULPTURES EN BRONZE DE FILARETE.

e corne Baccho va a rapire Ariadna; et cosi corne Jove Ganimede. E anchora corne fulminô
Phaëtonte. El carro di Juno anchora. E nel mezo Jove con tucti gli altri Idei a sedere. E nelle
facciate d’acanto voria fare alcune cose che ho lecte, corne Phebo quando andava dirietro a Daphné
laquale si converto in lauro. E anchora corne Europa fu rapita da Jove in forma di giovenco. E corne
Narcysso divento flore. E corne Diana converti Acteon in cervo; e anchora Perseo taglio il capo
a Médusa. E’1 rapimento di Proserpina da Plutone, e alchune altre anchora.

D’autre part, dans toutes ses œuvres, Filarete ne cherche pas à dissimuler ses emprunts
aux modèles classiques. La porte de bronze de Saint-Pierre n’est, à certains égards,
qu’un immense pastiche. Le sculpteur s’appliqua même à copier parfois purement et
simplement des médailles romaines, et c’est dans les parties imitées qu’il s’est montré
le meilleur. Le bas-relief dont je parle vient donc se classer naturellement dans la série
des pastiches du maître.

Enfin, il n’est pas jusqu’à la présence d’inscriptions grecques qui ne soit un indice con-
fïrmatif de notre opinion. L’auteur du Traité darchitecture n’était pas sans quelque
familiarité avec le grec. Il se complaisait à le citer1 ; à propos de la fable du Renard et du
Loup, il se vante d’avoir lu Esope dans l’original : « Leggi Isopo in greco, » et, ailleurs,
il s’attache à décrire ainsi une médaille : « Dentro era una testa iscolpita che rasomi-
gliava la testa di quello re con lettere intorno pure in greco. »

Si j’avais le moyen de fournir une image du bas-relief du combat d’Ulysse, je n’aurais
pas besoin d’en dire davantage pour prouver la justesse de mon attribution. La compa-
raison de cette sculpture avec les panneaux de la porte de Saint-Pierre serait un argument
péremptoire. En l’absence forcée de toute reproduction directe et matériellement fidèle,
je prie le lecteur de me croire sur parole quand j’affirme que l’exécution, tout autant
que la composition, est positivement l’œuvre de Filarete.

III.

Dans son traité d’architecture, dédié en 1464 à Corne de Médicis, au milieu d’une de
ces conversations si curieuses dans lesquelles il nous apprend tant de choses positives
sous la forme de projets et d’allégories, et à l’aide desquelles il nous permet de reconsti-
tuer mentalement le mobilier d’un palais italien du xvc siècle, Filarete s’exprime ainsi
en décrivant une cheminée et une paire de chenets :

Diro de’ camini; uno, il quale era in nella sala, in tra gli altri, era facto in questa forma corne
qui si vedra disegnato, e questo era facto d’una certapietra la quale erabella e manteneasi anchora
al caldo. Era gli intagliato su per mano di bono maestro, il quale se chiamava Lucha fiorentino,
queste cose : Vulcano; e Scevola quando s’arse la mano ; e Tubalcaïm; quest1 era dal mezo in su.
Nel mezo era Phaëtonte in sul caro di Phebo e li discorsi cavalli per paura di scorpio. E nelF
ultimo fregio gli era Palla e quelli inventori del fuoco d’Egypto che dice traendo i sassi in un certo
scoglio si sospiro fuoco per quello isbatere de’ sassi l'uno coll’ altro, et più altre cosi corne per lo
disegno appare. Erano gli altari in questa forma facti : quella parte che sostenea le legnà era di

1. Annuaire des Musées royaux de Berlin, 1881, tome I, p. 233.
 
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