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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 14.1889

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Homolle, Téophile; Nénot, Henri Paul: Essai de restitution de l’amphithéâtre de Curion
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.22133#0027
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ESSAI DE RESTITUTION DE L’AMPHITHEATRE DE GURION. 13

égaux AB A'B’ : ce sont les caveae destinées à contenir les spectateurs (voir la figure ci-
dessous).









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_£c_§_ En avant, à une distance convenable, cal-

culée d’après les exemples des théâtres an-
ciens, il trace une ligne parallèle à celle des
diamètres, qu’il joint par des perpendiculaires
aux quatre extrémités des diamètres GA DB
— C’A’ D’B’ ; ce sont les constructions de la
scène.

Puis, il divise les deux parallélogrammes
Fig.i J \ \ ainsi formés par deux lignes parallèles à AC

7 '' BD A’G’ B’D’, savoir EF GH E’F’ G’H’, de façon

à obtenir respectivement, de chaque côté, un parallélogramme réduit, EF GH, E’F’ G’H’,
qui est la scène proprement dite, et deux salies annexes carrées, destinées à la circula-
tion et aux services accessoires AG EF, BD GH, et A’C’ E’F’, B’D’G’H’.

La distance entre les deux théâtres est précisément égale aux côtés de deux des
annexes juxtaposées.

Plaçant donc ses pivots en B B’, Canina fait tourner les théâtres et les affronte : la
ligne GF HD s’applique exactement contre la ligne G’F’ H’D’. Pour former l’amphi-
théâtre, on n’a plus qu’à enlever les scènes, en laissant subsister les annexes latérales,
ainsi l’arène est à la fois libre en son milieu et close sur le pourtour.

Tout irait à merveille, si l’on pouvait aussi aisément mettre dos à dos les théâtres, mais
c’est ce qu’on ne saurait faire; car ils viendront, à la moitié environ de leur évolution,
buter l’un contre l’autre.

Pour les rendre capables de tourner en tous sens, il faudrait éloigner les théâtres eux-
mêmes, ou bien déplacer les pivots. Dans les deux cas, les annexes latérales ne suffiront
plus à réunir les deux théâtres, quand ils seront affrontés; il y faudrait des ailes
autrement longues.

A défaut du texte de Pline, les nécessités mêmes de la construction imposeraient le
déplacement des pivots. Pour la solidité, pour l’équilibre de cette immense machine,
ils ne peuvent être mis qu’au centre de chacun des demi-cercles.

L’hypothèse de Canina ne satisfait donc pas à la première condition du programme;
elle faillit également à la seconde, savoir la mobilité des scènes.

Il ne faut pas oublier qu’elles forment une bâtisse assez élevée et profonde; car elles
comportent, outre le mur de fond (.scena proprement dite) et les dégagements
postérieurs, l’avant-scène où se tiennent les acteurs {piUpitwri). Qu’en fera-t-on,
lorsqu’on réunira les deux théâtres? Si on les laisse en place, jusqu’au moment de la
jonction, aucune issue ne permettra de les enlever tout d’une pièce, on devra donc les
démonter et en emporter un par un les morceaux; mais ce n’est pas là un travail d’un
 
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