DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Darcel, Alfred: Une encyclopédie des arts industriels du Moyen Âge et de la Renaissance, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18741#0128
ENCYCLOPÉDIE DES ARTS INDUSTRIELS.
121*
Ce livre, nous voulons l’étudier ici avec tous les développements
que méritent l’importance des matières qui y sont traitées, et l’étendue
des recherches qu’il renferme. Nous témoignerons ainsi de la sympa-
thie et du respect qui sont dus à un auteur qui sait remplir d’une façon
si intelligente des loisirs qu’il lui serait si aisé de laisser inoccupés.
Une difficulté semble avoir arrêté M. J. Labarte dès son début, et
avoir jeté quelque trouble dans la classification qu’il a voulu faire entre
les différentes branches des arts appliqués à l’industrie. En effet, tandis
que l’auteur classe et divise pour apporter quelque clarté dans ses
études, l’artisan a réuni et confondu les matières et les procédés, sans
souci des barrières où l’on prétendrait le parquer.
IVOIRE. — XVII0 SIÈCLE.
D’un autre côté, tel art ne devient industriel que par l’usage que l’on
fait de l’objet sur lequel cet art s’est exercé. Telle est la sculpture en
ivoire. Certes, l’emploi où il est destiné règle jusqu’à un certain point
la composition et le relief d’un diptyque ou d’un vidrecome. Mais l’ivoi-
rier taille et fouille la feuille ou le cylindre d’ivoire comme l’imagier et
le statuaire taillent et fouillent la pierre au portail d’une église ou au
fronton d’un palais, soumis, eux aussi, à certaines règles de convenance.
Les uns et les autres font œuvre d’art au premier chef, et l'ivoirerie n’a
le plus souvent d’industriel que l’emploi domestique de certains de ses
produits.
Aussi M. J. Labarte nous semble presque avoir fait un double emploi
deux albums in-4° de 148 planches çhromo-lithographiées. — Chez A. Morel et Cic,
Paris, 1864.
XIX.
16
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Ce livre, nous voulons l’étudier ici avec tous les développements
que méritent l’importance des matières qui y sont traitées, et l’étendue
des recherches qu’il renferme. Nous témoignerons ainsi de la sympa-
thie et du respect qui sont dus à un auteur qui sait remplir d’une façon
si intelligente des loisirs qu’il lui serait si aisé de laisser inoccupés.
Une difficulté semble avoir arrêté M. J. Labarte dès son début, et
avoir jeté quelque trouble dans la classification qu’il a voulu faire entre
les différentes branches des arts appliqués à l’industrie. En effet, tandis
que l’auteur classe et divise pour apporter quelque clarté dans ses
études, l’artisan a réuni et confondu les matières et les procédés, sans
souci des barrières où l’on prétendrait le parquer.
IVOIRE. — XVII0 SIÈCLE.
D’un autre côté, tel art ne devient industriel que par l’usage que l’on
fait de l’objet sur lequel cet art s’est exercé. Telle est la sculpture en
ivoire. Certes, l’emploi où il est destiné règle jusqu’à un certain point
la composition et le relief d’un diptyque ou d’un vidrecome. Mais l’ivoi-
rier taille et fouille la feuille ou le cylindre d’ivoire comme l’imagier et
le statuaire taillent et fouillent la pierre au portail d’une église ou au
fronton d’un palais, soumis, eux aussi, à certaines règles de convenance.
Les uns et les autres font œuvre d’art au premier chef, et l'ivoirerie n’a
le plus souvent d’industriel que l’emploi domestique de certains de ses
produits.
Aussi M. J. Labarte nous semble presque avoir fait un double emploi
deux albums in-4° de 148 planches çhromo-lithographiées. — Chez A. Morel et Cic,
Paris, 1864.
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