ENCYCLOPÉDIE DES ARTS INDUSTRIELS.
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terrompue de monuments, en même temps que les procédés sont décrits
par deux auteurs d’époques bien différentes : par le moine Théophile et
par Benvenuto Cellini. Les procédés de la fonte à cire perdue, abandonnés
aujourd’hui comme trop coûteux, sont les seuls cependant qui permet-
tent à l’artiste d’imprimer à son œuvre le cachet de son travail personnel,
ce que dans les ateliers on appelle le coup de pouce.
Grâce à l’étude des textes et surtout des monuments, on serait mal
venu à dire aujourd’hui, comme le faisait un des rapporteurs du jury de
l’Exposition de l’industrie en 1849, que « le bronze disparaît tout à coup
avec la civilisation romaine pour ne reparaître qu’à la Renaissance, et ne
se naturaliser en France qu’en 1624. »
Avec la liste des œuvres mentionnées par M. J. Labarte, liste qui est
loin d’être complète, et dans laquelle on s’étonne de n’en point trouver
de très-importantes, on tracerait l’histoire de cet art depuis Charlemagne
jusqu’à François Ier, avant l’arrivée de Benvenuto Cellini en France. Dans
cet inventaire , notre pays aurait à revendiquer, outre le fauteuil de
Dagobert, les deux grandes effigies tumulaires d’évêques qui sont placées
dans la cathédrale d’Amiens depuis le xine siècle, et les fontes d’après
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terrompue de monuments, en même temps que les procédés sont décrits
par deux auteurs d’époques bien différentes : par le moine Théophile et
par Benvenuto Cellini. Les procédés de la fonte à cire perdue, abandonnés
aujourd’hui comme trop coûteux, sont les seuls cependant qui permet-
tent à l’artiste d’imprimer à son œuvre le cachet de son travail personnel,
ce que dans les ateliers on appelle le coup de pouce.
Grâce à l’étude des textes et surtout des monuments, on serait mal
venu à dire aujourd’hui, comme le faisait un des rapporteurs du jury de
l’Exposition de l’industrie en 1849, que « le bronze disparaît tout à coup
avec la civilisation romaine pour ne reparaître qu’à la Renaissance, et ne
se naturaliser en France qu’en 1624. »
Avec la liste des œuvres mentionnées par M. J. Labarte, liste qui est
loin d’être complète, et dans laquelle on s’étonne de n’en point trouver
de très-importantes, on tracerait l’histoire de cet art depuis Charlemagne
jusqu’à François Ier, avant l’arrivée de Benvenuto Cellini en France. Dans
cet inventaire , notre pays aurait à revendiquer, outre le fauteuil de
Dagobert, les deux grandes effigies tumulaires d’évêques qui sont placées
dans la cathédrale d’Amiens depuis le xine siècle, et les fontes d’après