LA RENAISSANCE ET LES TEMPS MODERNES.
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D’autres œuvres sont tout aussi difficiles à classer parce qu'elles ont
des connexions multiples. M. Davillier expose une plaque de revêtement
bordée de raies de cœur et portant, au centre, un ange tenant la branche
de lis : un simple trait bleu contourne la figure et détaille les plis du
vêtement etles plumes des ailes ; à peinesi des traces vertes etjaunes lavées
et fondues, révèlent chez l’auteur la connaissance de la polychromie des
émaux ; mais le style est pur et respire la finesse élégante de l’école
florentine. Pourtant des rinceaux terminés en fleurons circulaires damas-
quinent le fond delà plaque, et nous retrouvons ce motif en bordure au-
tour d’un plat appartenant à M. le baron Gustave de Rothschild, plat
pi.at de l'école ombrienne.
Collection de M. le baron Gustave de Rothschild.
dont le sujet nous offre un jeune guerrier appuyé sur un étendard bandé
d’argent et de sinople : or cette figure, par son costume, son manié-
risme élégant, l’esprit du contour et de la touche, semble tracée par la
main du Pinturicchio lui-même; M. Davillier avait attribué sa pièce à
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D’autres œuvres sont tout aussi difficiles à classer parce qu'elles ont
des connexions multiples. M. Davillier expose une plaque de revêtement
bordée de raies de cœur et portant, au centre, un ange tenant la branche
de lis : un simple trait bleu contourne la figure et détaille les plis du
vêtement etles plumes des ailes ; à peinesi des traces vertes etjaunes lavées
et fondues, révèlent chez l’auteur la connaissance de la polychromie des
émaux ; mais le style est pur et respire la finesse élégante de l’école
florentine. Pourtant des rinceaux terminés en fleurons circulaires damas-
quinent le fond delà plaque, et nous retrouvons ce motif en bordure au-
tour d’un plat appartenant à M. le baron Gustave de Rothschild, plat
pi.at de l'école ombrienne.
Collection de M. le baron Gustave de Rothschild.
dont le sujet nous offre un jeune guerrier appuyé sur un étendard bandé
d’argent et de sinople : or cette figure, par son costume, son manié-
risme élégant, l’esprit du contour et de la touche, semble tracée par la
main du Pinturicchio lui-même; M. Davillier avait attribué sa pièce à