LE ON-B A TTI ST A ALBERT!
a noble et riche famille des Alberti,
suivant Leon-Battista lui-même, Ammi-
rato, les abbés Gasato et Gamurrini,
Benvenuto, Torti et Quirini, ne porta,
du xe au xie siècle, que les noms des
seigneuries qu’elle possédait. Alberto,
un des fds de Benci, seigneur de Cate-
naia, lit de son prénom le nom même de
ses descendants. Suivant l’abbé Gamur-
rini, c’est la maison d’Accia d’Arezzo
qui est la souche des Alberti. Nicolô
Pallanti, chevalier arétin, confirme cette
origine à Giovanni Alberti dans une let-
tre datée du 22 mars 1349, et repro-
duite par Scipione Ammirato.
Dès l’an 1301, on voit les Albert
tenir à Florence état de grands seigneurs. Lorsqu’en 1384, le frère de
Pietramala, l’évêque Pietro Sanone vendit aux Florentins la ville d’Arezzo,
les fêtes dont cet événement furent le motif donnèrent aux Alberti l’occa-
sion de déployer une magnificence qualifiée de royale par les historiens.
Ils parvinrent neuf fois à la haute dignité de gonfalonier. Leurs armes,
que Domenico Maria Manni reproduit dans son Senato fiorentino, sont
d’azur à quatre chaînes d’or mouvantes des quatre coins de l’écu et liées
en cœur à un anneau de même. Une famille noble de Provence, origi-
naire d’Aubagne, les d’Albert, seigneurs de lloquevaux, blasonnent
pareillement, si ce n’est que l’anneau est d’argent.
J’ignore sur quelles considérations se fonde Ammirato le jeune pour
rattacher les Concini aux Alberti et relever ainsi la naissance du maré-
chal d’Ancre; toutefois, ce dernier pouvait accoler à son écu celui de sa
femme, héritière des Galigai, dont les armes sont semblables à celles des
a noble et riche famille des Alberti,
suivant Leon-Battista lui-même, Ammi-
rato, les abbés Gasato et Gamurrini,
Benvenuto, Torti et Quirini, ne porta,
du xe au xie siècle, que les noms des
seigneuries qu’elle possédait. Alberto,
un des fds de Benci, seigneur de Cate-
naia, lit de son prénom le nom même de
ses descendants. Suivant l’abbé Gamur-
rini, c’est la maison d’Accia d’Arezzo
qui est la souche des Alberti. Nicolô
Pallanti, chevalier arétin, confirme cette
origine à Giovanni Alberti dans une let-
tre datée du 22 mars 1349, et repro-
duite par Scipione Ammirato.
Dès l’an 1301, on voit les Albert
tenir à Florence état de grands seigneurs. Lorsqu’en 1384, le frère de
Pietramala, l’évêque Pietro Sanone vendit aux Florentins la ville d’Arezzo,
les fêtes dont cet événement furent le motif donnèrent aux Alberti l’occa-
sion de déployer une magnificence qualifiée de royale par les historiens.
Ils parvinrent neuf fois à la haute dignité de gonfalonier. Leurs armes,
que Domenico Maria Manni reproduit dans son Senato fiorentino, sont
d’azur à quatre chaînes d’or mouvantes des quatre coins de l’écu et liées
en cœur à un anneau de même. Une famille noble de Provence, origi-
naire d’Aubagne, les d’Albert, seigneurs de lloquevaux, blasonnent
pareillement, si ce n’est que l’anneau est d’argent.
J’ignore sur quelles considérations se fonde Ammirato le jeune pour
rattacher les Concini aux Alberti et relever ainsi la naissance du maré-
chal d’Ancre; toutefois, ce dernier pouvait accoler à son écu celui de sa
femme, héritière des Galigai, dont les armes sont semblables à celles des