GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
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soin le plus scrupuleux. Bien plus, M. Dutuit a ajouté à la fin une
table des concordances des numéros de ces divers classements avec
les dates réelles ou présumées.
On trouvera encore dans ce grand ouvrage une liste des pièces
attribuées à Rembrandt, l’inventaire de la vente de 1657, un aperçu
des plus intéressants sur les différentes collections publiques et parti-
culières des gravures de Rembrandt, et une note sur les filigranes
des papiers employés par le Maître.
Le troisième volume, qui forme comme un supplément, est con-
sacré aux tableaux de Rembrandt et à ses dessins; il contient le
relevé des ventes depuis lexvn0 siècle jusqu’à nos jours, la notice de
tout ce qui se trouve encore dans les musées et les collections parti-
culières, une liste des tableaux perdus, une table chronologique,
enfin la curieuse correspondance de Rembrandt avec Huyghens.
J’apprécierai dans un second article la méthode employée pour
les reproductions elle-mêmes, dont l’excellence touche presque tou-
jours à la perfection, et je dirai comment M. Dutuit a compris les
détails de sa tâche. Ceci me conduira à aborder la grosse controverse
qui, depuis quelques années, divise les collectionneurs de l’œuvre de
Rembrandt et dont l’Exposition du Burlington-Club, à Londres, a
été le point de départ.
LOUIS GONSE.
(La fin prochaine nent
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soin le plus scrupuleux. Bien plus, M. Dutuit a ajouté à la fin une
table des concordances des numéros de ces divers classements avec
les dates réelles ou présumées.
On trouvera encore dans ce grand ouvrage une liste des pièces
attribuées à Rembrandt, l’inventaire de la vente de 1657, un aperçu
des plus intéressants sur les différentes collections publiques et parti-
culières des gravures de Rembrandt, et une note sur les filigranes
des papiers employés par le Maître.
Le troisième volume, qui forme comme un supplément, est con-
sacré aux tableaux de Rembrandt et à ses dessins; il contient le
relevé des ventes depuis lexvn0 siècle jusqu’à nos jours, la notice de
tout ce qui se trouve encore dans les musées et les collections parti-
culières, une liste des tableaux perdus, une table chronologique,
enfin la curieuse correspondance de Rembrandt avec Huyghens.
J’apprécierai dans un second article la méthode employée pour
les reproductions elle-mêmes, dont l’excellence touche presque tou-
jours à la perfection, et je dirai comment M. Dutuit a compris les
détails de sa tâche. Ceci me conduira à aborder la grosse controverse
qui, depuis quelques années, divise les collectionneurs de l’œuvre de
Rembrandt et dont l’Exposition du Burlington-Club, à Londres, a
été le point de départ.
LOUIS GONSE.
(La fin prochaine nent