LES
COLLECTIONS SPITZER
LES ÉMAUX INCRUSTÉS.
lus on examine avec attention les différentes
séries qui forment l’ensemble des collections
réunies par M. Spitzer, et plus on est frappé des
ressources infinies qu’elles offrent à l’étude.
Dans ces suites si complètes, classées d’une
façon claire et méthodique, tout se lie et s’en-
chaîne de telle sorte que l’on peut suivre pour
ainsi dire pas à pas et dans toutes leurs mani-
festations les diverses branches des arts industriels, depuis leur
apparition avec la nouvelle société élevée sur les ruines de la civili-
sation antique, jusqu’à leur épanouissement complet à cette mer-
veilleuse époque de la Renaissance dans laquelle semblent s’etre
concentrés tous les efforts du génie humain.
Il est surtout une série sur l’importance de laquelle nous ne
saurions trop insister et qui vient combler d une façon à peu près
complète la lacune qui existe dans les collections de nos musées : c est
celle des émaux antérieurs au xvi° siècle, et particulièrement des
émaux de fabrication rhénane qui manquent absolument au àIusée de
l’Hôtel de Cluny, et dont le Louvre ne possède que quelques exem-
plaires tout à fait insuffisants au point de vue de 1 histoire de l’art.
Le rapprochement, dans les vitrines de M. Spitzer, des émaux de
COLLECTIONS SPITZER
LES ÉMAUX INCRUSTÉS.
lus on examine avec attention les différentes
séries qui forment l’ensemble des collections
réunies par M. Spitzer, et plus on est frappé des
ressources infinies qu’elles offrent à l’étude.
Dans ces suites si complètes, classées d’une
façon claire et méthodique, tout se lie et s’en-
chaîne de telle sorte que l’on peut suivre pour
ainsi dire pas à pas et dans toutes leurs mani-
festations les diverses branches des arts industriels, depuis leur
apparition avec la nouvelle société élevée sur les ruines de la civili-
sation antique, jusqu’à leur épanouissement complet à cette mer-
veilleuse époque de la Renaissance dans laquelle semblent s’etre
concentrés tous les efforts du génie humain.
Il est surtout une série sur l’importance de laquelle nous ne
saurions trop insister et qui vient combler d une façon à peu près
complète la lacune qui existe dans les collections de nos musées : c est
celle des émaux antérieurs au xvi° siècle, et particulièrement des
émaux de fabrication rhénane qui manquent absolument au àIusée de
l’Hôtel de Cluny, et dont le Louvre ne possède que quelques exem-
plaires tout à fait insuffisants au point de vue de 1 histoire de l’art.
Le rapprochement, dans les vitrines de M. Spitzer, des émaux de