LA PEINTURE AUX ÉTATS-UNIS.
255
en avons débaptisé quelques-uns. Mais ce n’était pas aux États-Unis, c’était au
Canada. La collection ne contenait pas de Diaz. Nous sommes-nous fait ainsi un
ami? Il faut l’espérer.
En résumé, le nombre des belles œuvres d’art est assez grand aujourd’hui aux
États-Unis pour que les artistes puissent trouver chez eux des modèles. Ce mouve-
ment du goût ne se ralentit pas, au contraire, et il est certain que la vue des chefs-
d’œuvre de l’art français, unie aux leçons que les jeunes artistes américains
viennent puiser au milieu de notre école contribuera à créer en Amérique une
école nationale, — nous disons nationale avec intention, car jamais les leçons
du maître, quand elles sont bonnes, n’ont gêné en quoi que ce soit l’originalité de
l’élève.
E. DURAND-GRÉVILLE.
255
en avons débaptisé quelques-uns. Mais ce n’était pas aux États-Unis, c’était au
Canada. La collection ne contenait pas de Diaz. Nous sommes-nous fait ainsi un
ami? Il faut l’espérer.
En résumé, le nombre des belles œuvres d’art est assez grand aujourd’hui aux
États-Unis pour que les artistes puissent trouver chez eux des modèles. Ce mouve-
ment du goût ne se ralentit pas, au contraire, et il est certain que la vue des chefs-
d’œuvre de l’art français, unie aux leçons que les jeunes artistes américains
viennent puiser au milieu de notre école contribuera à créer en Amérique une
école nationale, — nous disons nationale avec intention, car jamais les leçons
du maître, quand elles sont bonnes, n’ont gêné en quoi que ce soit l’originalité de
l’élève.
E. DURAND-GRÉVILLE.