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Nr. 3
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LES GERMAIN, ORFÈVJRES.
d’après ceux que M. J.-J. Guiffrey a bien voulu nous donner d’après les Comptes
des bâtiments du Roy, dont le premier volume, depuis longtemps publié dans les
« Documents inédits, » est muet sur la participation de Pierre F' Germain aux grands
travaux de l’argenterie de Versailles; mais dont le second volume, qui va très
prochainement voir le jour, prouve cette participation à partir de l’année 1683, et
même avant, puisqu’il s’agit de payements à celte date.
164.1. — Naissance de Pierre 1" Germain.
1662. — A l’âge de dix-sept ans, il travaille
pour le roi à la reliure d’orfèvrerie ciselée du
Livre de ses conquêtes.
1669. —Reçumaître. Prend le poinçon P. A.G.
1677. — Cadre pour le portrait du roi.
1679. — Il prend possession au Louvre du
logement dont il avait déjà reçu le brevet lors
de son premier travail pour le roi.
1682. —Il grave les poinçons de médailles
pour l’Histoire du roi.
1683. — Payement de deux chandeliers d’ar-
gent à six branches, pour Versailles.
— Payement de guéridons semblables à ceux
qu’exécutent concurremment Loir etDe Villiers.
— Complément de payement de quatre chan-
deliers d’argent exécutés concurremment avec
Merlin, De Launay et Cousinet.
1684. — Payement de chandeliers exécutés
concurremment avec De Launay.
— Il fait pour le Dauphin, qui décorait son
appartement de choses qui passent pour avoir
été des merveilles, une balustrade d’argent en
même temps que des pièces de vaisselle.
— Le 24 septembre, il meurt à l’âge de
trente-neuf ans , et Merlin avec De Launay
sont chargés d’achever trois guéridons d’ar-
gent qu’il avait commencés.
— Payements à sa veuve
Des sept enfants que laissa Pierre 1er
Germain, l’aîné, Thomas, né en 1673, sem-
ble avoir été destiné dès la mort de son
père à lui succéder dans son industrie, bien
qu’il ne fût âgé que de onze ans. Aux leçons
de dessin que lui donna d’abord son oncle,
l’orfèvre François Vincent, succédèrent
bientôt celles du peintre Boulogne. guéridon, d’après un dessin de lebrun.
Mais... ne voulant pas redire plus mal (Musée du Louvre)
ce que M. Paul Mantz a si bien dit et
avec tant d’agrément jadis sur Thomas Germain dans la Gazette des Beaux-Arts
(l1'0 série, t. XI, p. 117 et suivantes), nous nous contenterons, comme pour son père,
d’aligner les dates des actes les plus mémorables de sa vie.
-1673. — Naissance de Thomas Germain.
1686. — Médaillé par l’Académie.
1688. — Envoyé par Louvois à Rome, où il est apprenti d’un oi'fèvre romain,
xxxvi. — 2e période. 33
LES GERMAIN, ORFÈVJRES.
d’après ceux que M. J.-J. Guiffrey a bien voulu nous donner d’après les Comptes
des bâtiments du Roy, dont le premier volume, depuis longtemps publié dans les
« Documents inédits, » est muet sur la participation de Pierre F' Germain aux grands
travaux de l’argenterie de Versailles; mais dont le second volume, qui va très
prochainement voir le jour, prouve cette participation à partir de l’année 1683, et
même avant, puisqu’il s’agit de payements à celte date.
164.1. — Naissance de Pierre 1" Germain.
1662. — A l’âge de dix-sept ans, il travaille
pour le roi à la reliure d’orfèvrerie ciselée du
Livre de ses conquêtes.
1669. —Reçumaître. Prend le poinçon P. A.G.
1677. — Cadre pour le portrait du roi.
1679. — Il prend possession au Louvre du
logement dont il avait déjà reçu le brevet lors
de son premier travail pour le roi.
1682. —Il grave les poinçons de médailles
pour l’Histoire du roi.
1683. — Payement de deux chandeliers d’ar-
gent à six branches, pour Versailles.
— Payement de guéridons semblables à ceux
qu’exécutent concurremment Loir etDe Villiers.
— Complément de payement de quatre chan-
deliers d’argent exécutés concurremment avec
Merlin, De Launay et Cousinet.
1684. — Payement de chandeliers exécutés
concurremment avec De Launay.
— Il fait pour le Dauphin, qui décorait son
appartement de choses qui passent pour avoir
été des merveilles, une balustrade d’argent en
même temps que des pièces de vaisselle.
— Le 24 septembre, il meurt à l’âge de
trente-neuf ans , et Merlin avec De Launay
sont chargés d’achever trois guéridons d’ar-
gent qu’il avait commencés.
— Payements à sa veuve
Des sept enfants que laissa Pierre 1er
Germain, l’aîné, Thomas, né en 1673, sem-
ble avoir été destiné dès la mort de son
père à lui succéder dans son industrie, bien
qu’il ne fût âgé que de onze ans. Aux leçons
de dessin que lui donna d’abord son oncle,
l’orfèvre François Vincent, succédèrent
bientôt celles du peintre Boulogne. guéridon, d’après un dessin de lebrun.
Mais... ne voulant pas redire plus mal (Musée du Louvre)
ce que M. Paul Mantz a si bien dit et
avec tant d’agrément jadis sur Thomas Germain dans la Gazette des Beaux-Arts
(l1'0 série, t. XI, p. 117 et suivantes), nous nous contenterons, comme pour son père,
d’aligner les dates des actes les plus mémorables de sa vie.
-1673. — Naissance de Thomas Germain.
1686. — Médaillé par l’Académie.
1688. — Envoyé par Louvois à Rome, où il est apprenti d’un oi'fèvre romain,
xxxvi. — 2e période. 33