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FRANÇOIS GÉRARD.
est toujours gracieux et aisé. Malgré tous leurs défauts, leurs tableaux écraseraient
les nôtres. Ils se soutiennent bien dans les galeries à côté des maîtres. La
peinture de notre école paraît pédante et terne à côté de la leur. Quant au genre
élevé de l'Histoire, ils y sont presque nuis. Je pense môme qu'ils ne songent point
à y atteindre. Ils en sont à ne pas savoir dessiner une rotule *. Ils consultent
plutôt Rubens et Yan Dyck que la nature. Dans les portraits, tout est sacrifié
pour la tête et je suis forcé de trouver qu’ils ont raison. M. Wilkie a un tableau à
l’Exposition, qui fait foule. Le sujet est un homme qui lit le bulletin de la bataille
de Waterloo. Il faut que cette bataille de Waterloo leur ait tiré une fière épine du
pied, car ils en parlent encore comme d’hier. » (28 mai 1822.)
(La fin prochainement.)
CHARLES EPHRUSSI.
1. On voit que Barbier-Walbonne était élève de David.
v. — 3e PÉRIODE.
FRANÇOIS GÉRARD.
est toujours gracieux et aisé. Malgré tous leurs défauts, leurs tableaux écraseraient
les nôtres. Ils se soutiennent bien dans les galeries à côté des maîtres. La
peinture de notre école paraît pédante et terne à côté de la leur. Quant au genre
élevé de l'Histoire, ils y sont presque nuis. Je pense môme qu'ils ne songent point
à y atteindre. Ils en sont à ne pas savoir dessiner une rotule *. Ils consultent
plutôt Rubens et Yan Dyck que la nature. Dans les portraits, tout est sacrifié
pour la tête et je suis forcé de trouver qu’ils ont raison. M. Wilkie a un tableau à
l’Exposition, qui fait foule. Le sujet est un homme qui lit le bulletin de la bataille
de Waterloo. Il faut que cette bataille de Waterloo leur ait tiré une fière épine du
pied, car ils en parlent encore comme d’hier. » (28 mai 1822.)
(La fin prochainement.)
CHARLES EPHRUSSI.
1. On voit que Barbier-Walbonne était élève de David.
v. — 3e PÉRIODE.