L’ART DÉCORATIF DANS LE VIEUX PARIS.
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de l’art décoratif français des deux derniers siècles. Elle futcommencée
en 1646 par Leveau, continuée par divers artistes, notamment par
Oppenordt, par Servandoni et par Chalgrin, et malgré tant d’archi-
tectes, elle est restée avec une façade incomplète et avec deux tours
dissemblables dont l’une à peine dégrossie. A l’extérieur, diverses
niches renferment des statues de Pères de l’Eglise par F. Dumont,
RAMPE DE L’ESCALIER DE L’HOTEL DU MARÉCHAL DE SAXE (X VII Ie SIÈCLE).
dont les plis agités tumultueusement comme par le vent appartiennent
à l’école emphatique des frères Slodtz. Sous le portique extérieur et
au-dessus des portes sont placés sept bas-reliefs rectangulaires repré-
sentant les Vertus chrétiennes, où le style de ces sculpteurs s’est
senti mieux à l’aise. L’ordonnance intérieure est plus sage.et dès
l’entrée on est séduit par la gracieuse disposition de la colonnade
corinthienne qui supporte le buffet d’orgues. Le projet définitif que
Servandoni avait dessiné pour la tribune, était disposé en forme de
décor théâtral, avec des groupes d’anges appuyés sur la balustrade et
des séraphins entourant la Trinité qui dominait le tout. Cette grande
machine n’a pas été exécutée et elle a été remplacée par un buffet
— 3° PÉRIODE. 18
v.
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de l’art décoratif français des deux derniers siècles. Elle futcommencée
en 1646 par Leveau, continuée par divers artistes, notamment par
Oppenordt, par Servandoni et par Chalgrin, et malgré tant d’archi-
tectes, elle est restée avec une façade incomplète et avec deux tours
dissemblables dont l’une à peine dégrossie. A l’extérieur, diverses
niches renferment des statues de Pères de l’Eglise par F. Dumont,
RAMPE DE L’ESCALIER DE L’HOTEL DU MARÉCHAL DE SAXE (X VII Ie SIÈCLE).
dont les plis agités tumultueusement comme par le vent appartiennent
à l’école emphatique des frères Slodtz. Sous le portique extérieur et
au-dessus des portes sont placés sept bas-reliefs rectangulaires repré-
sentant les Vertus chrétiennes, où le style de ces sculpteurs s’est
senti mieux à l’aise. L’ordonnance intérieure est plus sage.et dès
l’entrée on est séduit par la gracieuse disposition de la colonnade
corinthienne qui supporte le buffet d’orgues. Le projet définitif que
Servandoni avait dessiné pour la tribune, était disposé en forme de
décor théâtral, avec des groupes d’anges appuyés sur la balustrade et
des séraphins entourant la Trinité qui dominait le tout. Cette grande
machine n’a pas été exécutée et elle a été remplacée par un buffet
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