DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Tourneux, Maurice: La donation Étienne Moreau-Nélaton au Musée du Louvre
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24864#0032
LE GUÉ, PAR A. DECAMPS
(Donation Moreau-Nélaton au Musée du Louvre.)
LA DONATION ÉTIENNE MOREAU-NÉLATON
AU MUSÉE DU LOUVRE
Au mois de juin 1906 les journaux quotidiens ont brièvement
annoncé que M. Etienne Moreau-Nélaton faisait don à l’Etat
de sa collection de tableaux et de dessins modernes, mais
qu’en raison de la présence parmi cet ensemble d’œuvres d’auteurs
vivants ou récemment décédés cette collection n’entrerait au Louvre
qu'à une date indéterminée. Après des pourparlers activement menés,
le choix définitif du local tomba, d’un commun accord, sur deux
grandes et deux petites salles dépendant du ministère des Finances,
attribuées au Musée des Arts décoratifs, et demeurées jusqu’ici sans
emploi. Un crédit de 50 000 francs, nécessaire pour leur aménage-
ment, fut demandé aux Chambres par le sous-secrétaire d’Etat des
Beaux-Arts, et voté séance tenante. Puis, si l’on en excepte quelques
articles, entre autres celui de M. Raymond Kœchlin dans le Journal
des Débats, le silence se lit sur cet acte de libéralité sans précédent;
son auteur partit pour la campagne, et les reporters qui vinrent
sonner à la porte de son domicile parisien en furent pour leurs frais
XXXVII. — 3e pi: R I O DE. 4
(Donation Moreau-Nélaton au Musée du Louvre.)
LA DONATION ÉTIENNE MOREAU-NÉLATON
AU MUSÉE DU LOUVRE
Au mois de juin 1906 les journaux quotidiens ont brièvement
annoncé que M. Etienne Moreau-Nélaton faisait don à l’Etat
de sa collection de tableaux et de dessins modernes, mais
qu’en raison de la présence parmi cet ensemble d’œuvres d’auteurs
vivants ou récemment décédés cette collection n’entrerait au Louvre
qu'à une date indéterminée. Après des pourparlers activement menés,
le choix définitif du local tomba, d’un commun accord, sur deux
grandes et deux petites salles dépendant du ministère des Finances,
attribuées au Musée des Arts décoratifs, et demeurées jusqu’ici sans
emploi. Un crédit de 50 000 francs, nécessaire pour leur aménage-
ment, fut demandé aux Chambres par le sous-secrétaire d’Etat des
Beaux-Arts, et voté séance tenante. Puis, si l’on en excepte quelques
articles, entre autres celui de M. Raymond Kœchlin dans le Journal
des Débats, le silence se lit sur cet acte de libéralité sans précédent;
son auteur partit pour la campagne, et les reporters qui vinrent
sonner à la porte de son domicile parisien en furent pour leurs frais
XXXVII. — 3e pi: R I O DE. 4