BIBLIOGRAPHIE
QUELQUES OUVRAGES RÉCENTS SUR L’HISTOIRE DE L’ART ITALIEN1
Pompeo Molmenti et Gustav Ludwig, Vittore Carpaccio et la Confrérie de Sainte-
Ursule à Venise. Florence, Bemporad, 1903. In-folio, 99 p. av. 8 planches. —
Georg Graf Vitzthum, Bernardo Daddi. Leipzig, Hiersemann, 1903. In-8,
92 p. av. 7 planches. — F. Malaguzzi-Valeri, Pittori Lombardi del Quattro-
cento. Milan, Gagliali, 1902. In-8, xx-233 p. av. 30 fîg. — Werner Weisbachf
Francesco Pesellino und die Romantili der Renaissance. Berlin, Cassirer, 19 03
In-4, ix-133 p. av. 31 fig. et 18 planches. — Max Zimmermann, Giotto und dii
Kunst Italiens im Mittelalter. I®1’ vol. Leipzig, E.-A. Seemann, 1899. In-8, xi-
417 p. av. 146 fig. — Miss Jean Carlyle Graham, The problem of Fiorenzo de
Lorenzo of Perugia. A critical und historical study. Rome, Loescher, 1903. In-8,
132 p. av. fig. et 23 planches. — U. Monneret de Villard, Giorgione da Cas-
telfranco. Bergame, Istituto italiano d’arti grafiche, 1904. In-8, 143 p. av.
92 fig. et 1 planche.
Au moment où l’on commence à se rendre compte du grand nombre de pro-
blèmes qui, dans l’histoire de l'art italien, ne peuvent être résolus que par
la découverte de nouveaux documents d’archives, on ne peut que regrette
la modedesdernièresannéesquiapoussé tant de travailleurs vers lacritique esthé-
tique et l’appréciation des œuvres, où ils n’ont fait qu’ajouter au chaos existant,
alors qu’ils auraient pu s’employer si utilement dans les dépôts d’archives. En
voici un exemple typique dans l’ouvrage posthume de l’excellent paléographe alle-
mand Gustav Ludwig. Peu de savants, au coursde ces dernièresannées, ont rendu
plus de services que lui, en exhumant des documents relatifs à la grande période
de l’art vénitien; mais, en raison de quelques tentatives malheureuses dans le
champ de la critique artistique, matière que ni ses talents ni son éducation ne
1. Le compte rendu qu’on va lire devait paraître il y a plus de deux ans; la publica-
tion en a été retardée par des circonstances fortuites, dont la Gazette s’excuse auprès
des auteurs et des lecteurs. (N. D. L. R.)
xxxvii. — 3e PÉRIODE.
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QUELQUES OUVRAGES RÉCENTS SUR L’HISTOIRE DE L’ART ITALIEN1
Pompeo Molmenti et Gustav Ludwig, Vittore Carpaccio et la Confrérie de Sainte-
Ursule à Venise. Florence, Bemporad, 1903. In-folio, 99 p. av. 8 planches. —
Georg Graf Vitzthum, Bernardo Daddi. Leipzig, Hiersemann, 1903. In-8,
92 p. av. 7 planches. — F. Malaguzzi-Valeri, Pittori Lombardi del Quattro-
cento. Milan, Gagliali, 1902. In-8, xx-233 p. av. 30 fîg. — Werner Weisbachf
Francesco Pesellino und die Romantili der Renaissance. Berlin, Cassirer, 19 03
In-4, ix-133 p. av. 31 fig. et 18 planches. — Max Zimmermann, Giotto und dii
Kunst Italiens im Mittelalter. I®1’ vol. Leipzig, E.-A. Seemann, 1899. In-8, xi-
417 p. av. 146 fig. — Miss Jean Carlyle Graham, The problem of Fiorenzo de
Lorenzo of Perugia. A critical und historical study. Rome, Loescher, 1903. In-8,
132 p. av. fig. et 23 planches. — U. Monneret de Villard, Giorgione da Cas-
telfranco. Bergame, Istituto italiano d’arti grafiche, 1904. In-8, 143 p. av.
92 fig. et 1 planche.
Au moment où l’on commence à se rendre compte du grand nombre de pro-
blèmes qui, dans l’histoire de l'art italien, ne peuvent être résolus que par
la découverte de nouveaux documents d’archives, on ne peut que regrette
la modedesdernièresannéesquiapoussé tant de travailleurs vers lacritique esthé-
tique et l’appréciation des œuvres, où ils n’ont fait qu’ajouter au chaos existant,
alors qu’ils auraient pu s’employer si utilement dans les dépôts d’archives. En
voici un exemple typique dans l’ouvrage posthume de l’excellent paléographe alle-
mand Gustav Ludwig. Peu de savants, au coursde ces dernièresannées, ont rendu
plus de services que lui, en exhumant des documents relatifs à la grande période
de l’art vénitien; mais, en raison de quelques tentatives malheureuses dans le
champ de la critique artistique, matière que ni ses talents ni son éducation ne
1. Le compte rendu qu’on va lire devait paraître il y a plus de deux ans; la publica-
tion en a été retardée par des circonstances fortuites, dont la Gazette s’excuse auprès
des auteurs et des lecteurs. (N. D. L. R.)
xxxvii. — 3e PÉRIODE.
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