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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 37.1907

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Nr. 5
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Tourneux, Maurice: Philippe Burty
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https://doi.org/10.11588/diglit.24864#0414

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PHILIPPE BURTY

P H I L
j L 0 N EN

TP P E B
B R 0 N Z

U RT Y

E , PAR GAÜYIN

Philippe Burty, sollicité par
M. Octave Uzanne d’écrire pour
la revue Le Livre un article sur
sa bibliothèque, avait pris quel-
ques notes au crayon dont il se
proposait de tirer les éléments
d’une courte autobiographie et
qui eût été le commentaire de
ses goûts de curieux; mais
cette velléité n’eut pas de suites,
et il est même difficile d’utiliser
ces brèves indications, intelli-
gibles pour lui et obscures pour
d’autres. Toutefois, une longue
lettre adressée en 1868 à un collaborateur du Dictionnaire universel
des contemporains complète et précise sur plusieurs points les
phases essentielles de la première partie de sa carrière, et ce que
j’ai pu recueillir de ses propres conversations ou de celles des siens
me permet de suppléer en partie à ce qu'il projetait de nous apprendre
sur son passé.

Né à Paris, rue de Ménars, n° 2, le 11 février 1830, Philippe
Burty était fils unique de Marin Burty, originaire de Lyon, qui avait
ouvert sous la seconde Restauration un magasin de soieries et de
nouveautés très achalandé. Il comptait dans sa clientèle les princesses
de la maison d’Orléans, ainsi que la grande-duchesse de Bade, et
Mérimée le nomme en toutes lettres dans la Double méprise quand
Julie de Chaverny, complimentée par un mari indifférent sur le
choix d’une robe, lui répond qu’elle vient de chez Burty.

Celui-ci s’apprêtait à jouir, après fortune faite, d’un bien-être
laborieusement gagné, lorsqu’un abus de confiance d’un banquier
 
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