DOI Heft:
Nr. 5
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24864#0466
BIBLIOGRAPHIE
LA GALERIE GRAND-DUCALE D’OLDENBURG,
par A. Bredius et F. Schmidt-Degener1.
n ne visite pas assez les galeries provinciales. Les grands musées,
presque seuls, retiennent l’attention des voyageurs, et les col-
lections moins célèbres, situées hors des grandes routes, restent
dédaignées, malgré les trésors très précieux qu’elles renferment
parfois. C’est un peu le cas d’une galerie d’Allemagne, celle du
grand-duché d’Oldenburg,petite sans doute (elle n’offre guère plus
de 350 tableaux exposés), mais qui pourtant réserve à ses visiteurs plus d’une sur-
prise. M. Bode, à vrai dire, l’avait étudiée dès 1888 dans les Graphischen Künste
de Vienne, et ce travail de l’éminent directeur des musées de Berlin suffisait à
en signaler l’importance. 11 n’a pas semblé, cependant, à un éditeur dont il faut
louer l’esprit d’initiative, M. Garl G. Oncken, qu’il fût inutile de présenter à
nouveau, de façon encore plus exacte que dans les eaux-fortes qui illustraient
l’étude de M. Bode, les œuvres les plus intéressantes de la galerie, et avec le
concours de M. A. Bredius, le savant directeur du musée de La Haye, et d’un
jeune écrivain dont nos lecteurs ont déjà pu apprécier l’érudition et le sens
critique, M. F. Schmidt-Degener, il nous donne aujourd’hui, en un magnifique
album, un choix de quarante et une grandes reproductions héliogravées, d’une
fidélité scrupuleuse et d’une finesse d’exécution irréprochable, qu’accompagnent
de substantielles notices.
La galerie d’Oldenburg fut fondée, au commencement du xixe siècle seule-
ment, par le grand-duc Peter-Friedrich-Ludwig, qui,à lamort du peintre Heinrich-
Wilhelm Tischbein, acheta la petite collection, composée de 86 tableaux, que ce
dernier avait formée. En 1805, le premier catalogue de la nouvelle galerie accu-
sait déjà 141 numéros. Quelques années après furent acquis, avec quelques toiles
italiennes, de nombreux tableaux hollandais de valeur. Enfin Je musée s’accrut
d’un grand nombre de morceaux importants lors de la vente à Paris, en 1867, de
la collection Scbônborn-Pommersfelden.
1. Die grossherzogliche Gemaelde-Galerie im Augusteum zu Olclenburg. 41 Reproduc-
tionen in Photogravure. Mit einem Yorwort und jerlâuterndem Text von A. Bredius und
F. Sci-i.midt-Degener. Oldenburg, Cari G. Oncken, 1906. In-folio, [ii-] 31 p. et 41 planches
LA GALERIE GRAND-DUCALE D’OLDENBURG,
par A. Bredius et F. Schmidt-Degener1.
n ne visite pas assez les galeries provinciales. Les grands musées,
presque seuls, retiennent l’attention des voyageurs, et les col-
lections moins célèbres, situées hors des grandes routes, restent
dédaignées, malgré les trésors très précieux qu’elles renferment
parfois. C’est un peu le cas d’une galerie d’Allemagne, celle du
grand-duché d’Oldenburg,petite sans doute (elle n’offre guère plus
de 350 tableaux exposés), mais qui pourtant réserve à ses visiteurs plus d’une sur-
prise. M. Bode, à vrai dire, l’avait étudiée dès 1888 dans les Graphischen Künste
de Vienne, et ce travail de l’éminent directeur des musées de Berlin suffisait à
en signaler l’importance. 11 n’a pas semblé, cependant, à un éditeur dont il faut
louer l’esprit d’initiative, M. Garl G. Oncken, qu’il fût inutile de présenter à
nouveau, de façon encore plus exacte que dans les eaux-fortes qui illustraient
l’étude de M. Bode, les œuvres les plus intéressantes de la galerie, et avec le
concours de M. A. Bredius, le savant directeur du musée de La Haye, et d’un
jeune écrivain dont nos lecteurs ont déjà pu apprécier l’érudition et le sens
critique, M. F. Schmidt-Degener, il nous donne aujourd’hui, en un magnifique
album, un choix de quarante et une grandes reproductions héliogravées, d’une
fidélité scrupuleuse et d’une finesse d’exécution irréprochable, qu’accompagnent
de substantielles notices.
La galerie d’Oldenburg fut fondée, au commencement du xixe siècle seule-
ment, par le grand-duc Peter-Friedrich-Ludwig, qui,à lamort du peintre Heinrich-
Wilhelm Tischbein, acheta la petite collection, composée de 86 tableaux, que ce
dernier avait formée. En 1805, le premier catalogue de la nouvelle galerie accu-
sait déjà 141 numéros. Quelques années après furent acquis, avec quelques toiles
italiennes, de nombreux tableaux hollandais de valeur. Enfin Je musée s’accrut
d’un grand nombre de morceaux importants lors de la vente à Paris, en 1867, de
la collection Scbônborn-Pommersfelden.
1. Die grossherzogliche Gemaelde-Galerie im Augusteum zu Olclenburg. 41 Reproduc-
tionen in Photogravure. Mit einem Yorwort und jerlâuterndem Text von A. Bredius und
F. Sci-i.midt-Degener. Oldenburg, Cari G. Oncken, 1906. In-folio, [ii-] 31 p. et 41 planches