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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 3.1910

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Nr. 1
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Reinach, Salomon: Courrier de l'art antique, [19]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24873#0085

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COURRIER DE L’ART ANTIQUE

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traité avec-détail du style des sculptures éginéliques, qu'il a rapproché de celui
des vases attiques de style sévère; l'analogie est telle qu'il faut admettre une
source commune, une même tradition d’art où les céramistes d’Athènes et les
sculpteurs d’Egine ont puisé. D’une école éginétique proprement dite, il ne
saurait plus être question, et l’on ne peut croire davantage que les Attiques aient

STATUES d’or A N TES, AVEC LES MORCEAUX AJOUTÉS PAR M. H. SCHRA1ER
(Musée de l’Acropole, Athènes.)

imité les Éginètes; c’est bien plutôt dans la Grèce ionienne que les modèles
communs doivent être cherchés. Une étape intermédiaire fut Tîle de Samos,
centre d’une école archaïque à laquelle les anciens attribuaient le mérite d’avoir
rendu exactement, pour la première fois, les muscles elles veines; c’est ce que
Pline dit de Pythagore de Samos, qui s’établit plus tard dans l’Italie méridionale,
à Rhegium. Or, c’est justement cette précision un peu sèche du modelé qu’on
apprit à connaître d’abord par l’étude des statues éginéliques de Munich et qu’on

— 4” PÉRIODE.

m.

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