Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 14.1918

DOI issue:
Nr. 4
DOI article:
Servières, Georges: Les jubés, 1: (origine, architecture, décoration, démolition)
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24916#0395

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
LES JUBËS

373

Jean Goujon, à part le groupe central du Christ en croix entre la
Vierge et saint Jean (d’autres disent saint Etienne), d’une Pietà
dans le fronton du miiieu et deux statues de saint Claude et de
saint Philippe, qui représentent l’élément religieux, toute l’orne-
mentation est profane. Ce sont, dans la frise d’albâtre, de singu-
lières cariatides, à genoux, formant les divisions des sujets, et dans
les bas-reliefs, des génies tenant des festons, liant des guirlandes.
Les armoiries des familles qui ont possédé ou reconstruit le château

JUBÉ E N PIERRE D E L’ÉGLISE SAINTE-M A DELEINR A TROYES XVI0 SlèCLE)

— familles de Vienne, de Longwy, de Chabot — avec leurs em-
blèmes, concourent au caractère profane de cette décoration, d’une
exécution à la fois vigoureuse et délicate.

A Quimperlé, l’élément religieux est représenté par le reliei
central : la Résnrrection1, les quatre Evangélistes assis, en des poses
contournées, avec leurs attributs, dans des niches, et les figurines
des douze Apôtres sur les chapiteaux des petits pilastres; mais des

Côte-d’Or, année 1834-1833), et Bulletin de la Soc. Archèol. de Sens(19t0). M. Gaston
Migeon l’a reproriuit dans la revue Les Arts, 1902, n° 4.

1. Entaillé en 1732, lorsque le jubé fut recoupé pour être placé surle portail
Nord.
 
Annotationen