15 CENTIMES LE GRELOT
Le jurv après avoir délibéré jusqu'à cinq
heures du malin a rendu un verdict affirmatit'
=ur toutes les questions. Sauf deux conseil-
lers auxquels on a accordé Je bénéfice du
doute, tous les aulrcs ont été condamnés, sa-
voir • le maire et le syndic à dix ans de réclu-
sion et le reste du conseil aux travaux for-
cés.
Bravo ! bravissimo 1
Je suis Gaga !
Une nouvelle scie nous est née.
L'immortel Libert des Ambassadeurs « vient
de créer un nouveau (!) type de gommeux ».
Mon Dieu que c'est donc spirituel !
Oyez :
Je suis Gaga
Je suis Gaga
Je suis Gaga
Je suis Gaga
.T'suis Gaétan
De Saint-Shinanl !
Et tout Paris répèle à l'envi :
Je suis Gaga 1
U y a de quoi se tordre, n'est-ce pas !
Une variante à la Scie d'Estelle.
Franchement j'aime encore mieux Estelle.
Surtout avec la variante que chantent ces
infects camelots qui vous poursuivent sur
les Boulevards pour vous vendre L'arrestation
d'Andrimx aux Champs-Elysées ou la Grande
pêche aux maquereaux.
Voici la chose :
Estelle est chez Duhamelfe;
Tant pis pour elle!
Duhamel est chez Grévy;
Tant mieux pour lui!
I n Émule du docteur Tanner.
Le fameux docteur Tanner est meit. *
De faim?
Nod. En dégringolant dans ses escaliers.
Sic transit gloria mundi !
Mais voici qu'un Allemand vient de faire un
petit pari :
Déjeuner?
Non; de manger pendant quarante jours a
la condition qu'on lui laisse neuf heures pour
digérer et pour dormir.
Bismark consulté a répondu que la chose
était possible.
Du moment où Bismark a répondu du suc-
cès je ne vois pas pourquoi nous en douterions
un instant.
Car enfin Bismark doit s'y connaître lui qui
dévore trois kilogrammes de choucroûle à tous
ses repas 1
* *
t. iiïbollardiana.
Guibollard fils s'amuse à caresser un superbe
tigre à la porte d'un marchand de fourrures.
"il pousse la hardiesse jusqu'à mettre sa
petite main dans la gueuje de l'ex-terreur des
forêts indiennes.
Lors Guibollard père :
— Prends-donc garde, Anatole! s'il était
mal empaillé 1
Moxtretotjt.
BALIVERNES
Dimanche prochain, scrutin pour les élec-
tions de ballotage, autrement dit : élection des
ballotés.
Ballotésl quel joli nom pour les malheureux
lultiurs!
Si on ne croirait pas qu'il s'agit de vieux
chapeaux que les gamins se lancent et se re-
lancent entr'eux?'
Il y a quelques jours, en province, j'assis-
tais à une réunion provoquée par un... vieux
chapeau, réunion dans laquelle il s'accrochait
de son mieux à ce mandat qu'on lui tiraillait
avec un acharnement désespérant pour lui.
Dans la période précédant le premier tour
de scrutin, le malheureux croyant ôtro sûr de
la confiance des électeurs, n'y allait, comme
on dit, que d'une aile.
Mais, déçu dans ses espérances et voyant
qu'il v avait du tirage, il y allait des grands
moyens pour lâcher de vaincre, au second
tour, l'indifférence de ses concitoyens, stupi-
des selon lui.
Cependant le concurrent ne s'endormait pas
sur le rôli, et la réunion était chaude.
Un moment je crus que les scènes de Belle-
ville allaient se renouveler; on va lui smter
dessus, nie disais-je, nous allons assister à
une s<:ène horrible.
Ces choses se pas=ent en Amérique, en An-
gleterre, en Suisse, c'est vrai, on s'y appelle
voleur, escroc; ou se donne des giffles, on se
montre même des revolvers et des gourdins,
parfois on s'en sert, c'est possible, mais il
n'est pas utile que nous en fassions autant en
France.
Il me vint alors une idée, celle de proposer
aux candidats une nouvelle manière de faire
leur profession de foi.
Ainsi pour en revenir à mon vieux chapeau,
voici comment avait commencé la séance :
l'intéressé était à la tribune, il venait de s'es-
suyer le front et il avait ouvert la bouche avec
l'intention de parler.
Aussitôt on lui avait crié : Assez! assez!
allez vous coucher.
Sans §e laisser émouvoir, il avait dit : Mes-
sieurs* • •
— Citoyens! dites citoyens! il n'y a pas de
messieurs ici.
— Citoyens, avait repris l'orateur, si je vous
fti priés...
— Priés! priés! Tu fais donc les prières? A
bas le clérical!
Et ainsi de suite; bref, en sortant, le vieux
chapeau était venu a bout de... ne rien dire
d,u tout.
Eli bien! c'est malheureux, me disais-je, et
c'est là que me vint l'idée suivante :
Faire sa profession de foi en musique et la
chanter sur des airs connus qu'on reprendrait
en cœur au refrain.
Accompagné par un orgue de barbarie ou
un orchestre complet, selon les moyens du
candidat, cela serait nouveau et assurerait de
grandes chances de succès à l'orateur.
D'ailleurs, la musique adoucit les mœurs,
c'est connu, ce serait au moins un moyen
probable d'éviter les gnons.
Faut-il un exemple? le voici.
Le candidat monterait à la tribune, l'orgue
jouerait le refrain et à la reprise de l'air il
chanterait :
Mon nom Jules Vantousier,
Je sors des cuirassiers,
Je suis républicain
Très pur, excellent teint.
Je veux le bien de tous les hommes et cetera,
C'est pourquoi j'viens à vous m'offrir pour can-
| didat.
Sur l'air du tra la la la
Sur l'air du tra la la la
Sur l'air du traderidera
Tra la la.
Les électeurs mis en gaité répondraient tous
ensemble :
Sur l"air du traderidera
Tra la la.
Ce serait charmant, on pourrait même orga-
niser de la sorte des hais électoraux, où l'on
danserait un quadrille entre chaque couplet ;
les femmes enchantées vous procureraient un
succès inouï.
Cette idée est excellente, je le sais, aussi je
n'espère pas qu'on la mettra en pratique. Du
reste, j'ai remarqué qu'on fait exprès de ne
jamais écouter mes conseils en politique, pour-
quoi? je l'ignore.
Dans le fond, je crois que Gambetta me
craint et qu'il travaille sourdement contre
moi.
Quoiqu'il en soit, j'ai fait' mon devoir, on
n'adoptera pas mes conseils, seulement quand
on se sera fichu des calottes dans les réunions
publiques, qu'on ne tienne pas me jeter la
pierre, parce qu'alors je dirai : pourquoi n'a-
vez-vous pas écouté mes avis.
Charles Leroy.
LES CAQUETS DE PICHENETTE
A Er.ssigny,
V.
I.e Jardin.
L'autre porte du vestibule conduisait au
jardin.
A l'époque de la floraison des arbres frui-
tiers et à celle de leur maturité, c'était un
Eden.
Los cerisiers, les poiriers, les pommiers, les
pêchers, les noyers, les noisetiers, la vigne
qui grimpait sur les pruniers, que sais-je ? un
tas d'arbres, d'arbustes qui surgissaient de
partout, sans ordre, sans harmonie, mais d'un
effet merveilleusement pittoresque.
Chose curieuse : il y avait à la porle du
vestibule un vieux poirier d'Angleterre ; son
tronc, tout troué, servait de nid aux moi-
neaux, — ces gavroches de la gent piaillarde,
— qui pillent et dévastent les graines que l'on
séme peu profondément et qui sont si friands
des fruits mûrs ;
Eh bien, les gamins — qui risquent souvent
de se casser bras et jambes pour aller dénicher
bras et jambes pour aller dénicher des nids
de corbeaux et d'agaches (pies),— n'ont jamais
touché à un nid de ces oiseaux confiants qui
élevaient leurs petits à portée de la main.
Les parterres étaient formés ici d'un carré
de fèves, là des pois, des haricots, —des gouets
disent les Picards, —des choux, des carottes,
des radis, des navets, des pavots — d'un effet
charmant quand ils sont en fleuis, — çà et là
des citrouilles, donths lianes vertes rampent
à terre comme des serpents, et se terminent
par des boules d'or qui pèsent quelquefois 50
livres.
Un ruisseau traverse le jardin; il prend sa
source dans le parc de Plessi^-de-Roye, pour
aller se jeter dans l'Oise je ne ' suis où; a-t-il
un nom? Je ne l'ai jamais su; c'est
Un tout petit ruisseau, coulant visible à peine ;
Un géant altéré le boirait d'une haleme
Le nain vert Obéron, jouant au bord des ttots,
Sauterait par-dessus sans. PiQuiHcr ses grelots.
Il était bordé — dans le jardin — de grands
arbreSç peupliers, platanes, saules, osiers; des
buissons de groseillers; çà et là dans l'herbe
des cloches d'or, des mybsotu, des volubilis,
qui entouraient de leurs vrilles les branches
des arbustes; toutes ces couleurs diverses ré-
jouissaient l'œil ; les parfums des plantes
enivraient l'odorat,
Un jour — il est gravé dans mon cœur —
j'étais assis sur le gazon, triste, triste à la
mort.
L'ombre sè faisait sous les grands arbres.
Je songeais à ma mère restée à Paris, EUe
m'idolâtrait, la noble femme, et cependant elle
avait dû se séparer de moi...
A Lassigny, l'oncle Tonlaine était toujours
silencieux ou il maugréait sur ses douleurs ;
ma tante pleurait dans tous les coins : une
tristesse d'hypocondre.
J'étais malheureux : jamais une caresse, ja-
mais un baiser ; et cependant le cœur a besoin
d'affection, comme le corps de nourriture.
— Qu'as-tu donc, Louis,? me dit une voix
aussi douce que le murmure de l'eau qui cou-
lait à mes pieds sur l'herbe.
C'était ma cousine. Elle était venue, silen-
cieuse, s'asseoir auprès de moi.
— Je pensais à maman qui m'aimait tant,
Xandrine.
— Et moi, Louis, me dit-elle, esl-ce que je
ne l'aimo pas ? •
Elle m'embrassa au front en me prenant les
mains.
Je pleurai ; mais c'était de bonheur.
L'oncle Balthazar.
La maison de droite lui appartenait.
C'était un tout autre homme que son frère.
Il aimait le cidre en Picard de pure race ;
aussi, il en buvait du matin au soir.
Chaque année il faisait une cinquantaine de
pièces de cidre ; jamais il n'en a vendu un
pot.
C'était un brave homme ; il n'avait que le
défaut d'aimer le jus de la pomme.
L'oncle Balthazar eût pu, comme le joyeux
menuisier de Nevers, chanter :
Aussitôt que la lumière
Aredoré nos coteaux,
Je commence ma carrière
Par visiter mes tonneaux.
Ravi de revoir l'aurore,
Le verre en main, je lui dis :
'Vois-tu sur la rive' maure
Plus qu'à mon nez de rubis?
Sa maison était bénie : il faisait un enfant
à sa femme tous les ans.
Tout le monde, père, mère, garçons, filles, y
étaitjoyeux.Aussi comme nous quittions vite
l'asile de la taciturnité— à l'heure du goûter—
ma cousine et moi, pour aller nous ébattre en
celte joyeuse réunion.
On y collationnait : il y avait toujours une
chaudromnée de pommes de terre Jaunes et
farineuses sur le feu : c'était pour nourrir les
cochons ; il en fallait de la viande pour toute
cette marmaille ! Oh ! qu'elles étaient savou-
reuses ! Je n'en ai jamais mangé de pareilles,
même chez Katcombe, un spécialiste de là rue
Neuve-des-Petits-Champs, qui les accompa-
gnait d'un rosbif. Balzac en a parlé.
Quand quelqu'un passait dans son jardin
pour abréger le parcours, si l'oncle Balthazar
était dans sa maison, on l'entendait interpeller
le passant :
— Dites donc, cousin, — tout le monde est
cousin à Lassigny, — est-ce que vous ne boi-
riez point bien un verre ed chidre ?
— Tout d'même.
Et comme il y avait toujours un pot en per-
manence on buvait un verre, deux verres, trois
verres, plus ou moins.
Si le cousin n'était pas pressé, les pots suc-
cédaient aux pots.
Ah ! le joyeux compère que l'oncle Baltha-
zar !
Et voyez la malechance : le ruisseau qui tra-
versait le parc à sa sortie forme une mare ; eh
bien, on a donné à ce réservoir d'eau lt, nom
de Mare Balthazar, lui qui de sa vie n'en avait
jamais bu un verre !...
Pichenette.
GRELOTS
Il faut des époux assortis...
Lundi, jo regardais un commerçant tran-
quille dans son comptoir, paraissant fort oc-
cupé.....à no rien faire.
— Voilà un homme, dis-je à un ami qui
m'accompagnait, qui ne parait pas s'éreinter
pour faire fortune.
— Mais, mon cher, il travaille beaucoup.
— Il travaille ! niais à quoi donc ?
— Mais il s'occupe à asphyxier les mouches
que sa femme raie.
Le remède est toujours à côté du mal, dit
un proverbe. Pour le prouver, M. Prud'homme
nous dit sérieusement :
— Le bourreau n'cst-il pas toujours à côté
de la guillotine ?
quartibr bréda.
— Mademoiselle Irmanda, je vous prie, ma-
dame.
— Ce n'est pas ici, monsieur... donnez-vous
donc la peine d'entrer!
—o—
— Oh! que j'aurais aimé être bossu, disait
Calino.
— Pourquoi donc f
— Parceqùe je me serais amusé davantage,
car on dit toujours : il rit comme un bossu.
— Prête-moi six sous pour prendre l'omni-
bus
— Peux pas,jo n'ai qu'une pièce de quarante
sous !
— Ah! eh bien, prête-moi là tout de même...
pour prendre un nacre.
Triboulbt.
MICHELET. -- Histoire do franco et do la
Révolution Française. 28 volumes in-8°, accom-
pagnés de 200 gravures hors texte. Prix: ÎOO fr.,
payables lO fr. par mois. — Librairie A. Pilon.
A. Le Vasseur, successeur, 33, rue de Fleurus,
Paris.
LITTRG. DlCTlOMNAlRE de LA LANGUE fran-
ÇAISE et Supplément, 5 vol. in-4°. Brochés 11» fr.
payables 5 fr. par raeîs. Reliés, 14» fr. payables
ï fr. par mois. Librairie Abel Pilon, A. Levas-
seur, successeur, 33, rue de Fleurus, à Paris.
Bibliothèque classique du piano. Collection
complète des 92 sonates de Beethoven, Clementi
I,?™ozart ?' Weber> « volumes grand for-
mat (1,700 pages) sur magnifique papier. Prix :
a°k ri"r?-,yables ^ & tous ,es 4 m°is- - Librairie
Abel Pilon, rue de Fleurus, 33.
flNftf ]VWTvéritable ÇA-NET-GÏRARD guérison
UllUIJEjll1 prompte des plaies, panaris, blessures
de toutes sortes. P. :it 50 (Envoi par la poste aff. 20 c
Depot: 4, rue des Orfèvres, pharmacie VERITE)
g* des CAVES GÉNÉRALES - BERCY
Vina fins et ordinaire» en pièces eten bouteilles. Envol franoo tarif.
PRETS AVtc HYPOTHEQUE
à 4 » - 4.25 — 4.50 — 4.75 & 5 0/0
Sur tout Immeubles tituéi an FRANCE
[Malsons, terres, prés, vignes, bols, etc.) PROMPTE SOLUTION
S adresser à M. PILLARD, successeur de M. d» Vilusc», bou-
levard Saint-Déni*, 15 bis. Paris (Maison fond, en 1850).
■ ecze\ARTRES. Guérison par pommade | fr. 50 clDénnralili
J-MAsJde L. PRELIER, P"°, 100, r. Vieille-du-Temple
EVITER LES CONTREFAÇONS
PLUMES
de J. ALEXANDRE
Les meilleures
plumes métalliques
HUMBOLDT.1
PHŒN1X . . ( O fr.
ROSSIN1. . .
KALAM S n fr.
Nos 4, 5 et O \ O
3 fr 50
Chez tous les papetiers et libraires.
UN
?»2î£E& inventa feTaplejae détruisant à rte,
Mas douleur: Cori, Oignon*, Durillons et CEils d«
perdrix.p f.timb. poste ou mandat.) Kavoi franc*
aveeQuide: Martin, n.r.dttf»n^.Montm»rtri
DENTIERS EN 12 HEURES
sans crochets ni ressorts
En CELLDLOIDE, matière ineamaMa
Doux aux gencives et d'une beauté remarquable
pose sans extraction de racines
INSENSIB1L1SATEUK
ROUGET, 40, ru« Ste-Anne, PARIS
ko PO en ciitr de REvurr r»n Ait
LIRE les MYSTÈRES de la BOURSE
Envoi Gratuit par lu BANQUE DE LA BOUSE, 7, pl.de la Bourse. Paris
GOUDRONNIERESAX somS mldica!"
contre Maladies de poitrine. 39. rue de Dunkerque
DOCTEUR CHOFFÉ
Ex-Médecin de la Marine. 3ff, c... ' yatuitement une .Brochure indi-
quant sa Méthode (10 années de succès daas les Hôpitaux) pour la
Guérison radicale de : Hernies, Hémorrnoïdes,
Rhumatismes, Goutte, Gravelle, Maladies de
vessie, de la Matrice, du Cœur, de l'Estomac, de la
Peau, dos Enfants ; Scrofule, Obésité, Hydroplsie
Anémie, Cancer, i' Ad'les demandes, 27, Quai S'-Michel, Paris
Plus
de
TÊTES CHAUVES!!»;
de» cheveux, arrêt immédiat dei chûtes. Immense succès. (Trait*
forfait même en Province), trait' infaillible pour les dames donllev
cheveui tombent par suitejleçoucliesou de îml3.diesAFranco. Brochures
tU'reirrés.l^t'LXa^
TRAITEMENT spécial des MALADIES SECItETES
par le docteur Emanaud, licencié èa-jciences
Cabinet médical et pharmacie, 142, rue de Rivoli
Consultations à l'entresol, de 9 heures du matin a 10 heure
du soir, dimanches et fête» de 9 heures à 6 heures
Hémorrhoïdes
TISSURES A L'ANUS
Soa'ag* imm* & Guéridon
P'POMMADE ROYERî'j'M
Pb", îii, r.St-iartii, Paris.
ITircj Guérison radicale par le Bandage
LlllLlJ électro-médical. — MARIE Frères,
médecins-inventeurs, r. de l'Arbre-Sec, 46, Paris.
Grelots-Finance
Notre marché avait franchi sans s'émouvoir
la période des élections, les cours avaient
même haussé et tout annonçait une reprise
sérieuse. Mais tout-à-coup, îa Banque d'An-
gleterre élève son taux d'escompte. La banque
de France suit le courant, et voici le désarroi
sur toute la ligne. Le mouvement de recul qui
s'est opéré est grave. Il faudra du temps et des
dforts considérables pour réparer le mal et
regagner le terrain perdu.
Nous laissons les rentes aux cours suivants :
Le 3 0(0 à 85,07; l'Amortissable ancien à
86,80; le nouveau à 88,17 1[2; Le o0[0 à 110,70;
la Banque de France 6.000.
Crédit de France. — Les actions du Crédit
dè France sont de plus en plus l'objet de
transactions nombreuses. C'est justement le
point de départ de la marche ascensionnelle
que nous prévoyons depuis longtemps pour
ces titres et que justifient l'organisation de la
sociétéctles afiaires qu'elle négocie. La hausse
n'a pas dit pour eux son dernier mot. On les
cotait samedi dans les environs de 760 fr.
Banque de prêts à VIndustrie. — Les actions
de la Banque de Prêts à l'industrie sont cotées
aujourd'hui 621 fr. Nous ne pensons pas
qu'elles soient arrivées au bout de leur pro-
gression, bien justifiée d'ailleurs par les résul-
tats très satisfaisants de son bilan semestriel.
En banque, sur le marché des obligations, la
faveur des capitaux s'attache tout particuliè-
rement à la Rente industrielle, création de la
Banque de Prêts, qui joint à son absolue sé-
curité, un intérêt très rémunérateur et une
granie facilité de négociation. La Rente in-
Le jurv après avoir délibéré jusqu'à cinq
heures du malin a rendu un verdict affirmatit'
=ur toutes les questions. Sauf deux conseil-
lers auxquels on a accordé Je bénéfice du
doute, tous les aulrcs ont été condamnés, sa-
voir • le maire et le syndic à dix ans de réclu-
sion et le reste du conseil aux travaux for-
cés.
Bravo ! bravissimo 1
Je suis Gaga !
Une nouvelle scie nous est née.
L'immortel Libert des Ambassadeurs « vient
de créer un nouveau (!) type de gommeux ».
Mon Dieu que c'est donc spirituel !
Oyez :
Je suis Gaga
Je suis Gaga
Je suis Gaga
Je suis Gaga
.T'suis Gaétan
De Saint-Shinanl !
Et tout Paris répèle à l'envi :
Je suis Gaga 1
U y a de quoi se tordre, n'est-ce pas !
Une variante à la Scie d'Estelle.
Franchement j'aime encore mieux Estelle.
Surtout avec la variante que chantent ces
infects camelots qui vous poursuivent sur
les Boulevards pour vous vendre L'arrestation
d'Andrimx aux Champs-Elysées ou la Grande
pêche aux maquereaux.
Voici la chose :
Estelle est chez Duhamelfe;
Tant pis pour elle!
Duhamel est chez Grévy;
Tant mieux pour lui!
I n Émule du docteur Tanner.
Le fameux docteur Tanner est meit. *
De faim?
Nod. En dégringolant dans ses escaliers.
Sic transit gloria mundi !
Mais voici qu'un Allemand vient de faire un
petit pari :
Déjeuner?
Non; de manger pendant quarante jours a
la condition qu'on lui laisse neuf heures pour
digérer et pour dormir.
Bismark consulté a répondu que la chose
était possible.
Du moment où Bismark a répondu du suc-
cès je ne vois pas pourquoi nous en douterions
un instant.
Car enfin Bismark doit s'y connaître lui qui
dévore trois kilogrammes de choucroûle à tous
ses repas 1
* *
t. iiïbollardiana.
Guibollard fils s'amuse à caresser un superbe
tigre à la porte d'un marchand de fourrures.
"il pousse la hardiesse jusqu'à mettre sa
petite main dans la gueuje de l'ex-terreur des
forêts indiennes.
Lors Guibollard père :
— Prends-donc garde, Anatole! s'il était
mal empaillé 1
Moxtretotjt.
BALIVERNES
Dimanche prochain, scrutin pour les élec-
tions de ballotage, autrement dit : élection des
ballotés.
Ballotésl quel joli nom pour les malheureux
lultiurs!
Si on ne croirait pas qu'il s'agit de vieux
chapeaux que les gamins se lancent et se re-
lancent entr'eux?'
Il y a quelques jours, en province, j'assis-
tais à une réunion provoquée par un... vieux
chapeau, réunion dans laquelle il s'accrochait
de son mieux à ce mandat qu'on lui tiraillait
avec un acharnement désespérant pour lui.
Dans la période précédant le premier tour
de scrutin, le malheureux croyant ôtro sûr de
la confiance des électeurs, n'y allait, comme
on dit, que d'une aile.
Mais, déçu dans ses espérances et voyant
qu'il v avait du tirage, il y allait des grands
moyens pour lâcher de vaincre, au second
tour, l'indifférence de ses concitoyens, stupi-
des selon lui.
Cependant le concurrent ne s'endormait pas
sur le rôli, et la réunion était chaude.
Un moment je crus que les scènes de Belle-
ville allaient se renouveler; on va lui smter
dessus, nie disais-je, nous allons assister à
une s<:ène horrible.
Ces choses se pas=ent en Amérique, en An-
gleterre, en Suisse, c'est vrai, on s'y appelle
voleur, escroc; ou se donne des giffles, on se
montre même des revolvers et des gourdins,
parfois on s'en sert, c'est possible, mais il
n'est pas utile que nous en fassions autant en
France.
Il me vint alors une idée, celle de proposer
aux candidats une nouvelle manière de faire
leur profession de foi.
Ainsi pour en revenir à mon vieux chapeau,
voici comment avait commencé la séance :
l'intéressé était à la tribune, il venait de s'es-
suyer le front et il avait ouvert la bouche avec
l'intention de parler.
Aussitôt on lui avait crié : Assez! assez!
allez vous coucher.
Sans §e laisser émouvoir, il avait dit : Mes-
sieurs* • •
— Citoyens! dites citoyens! il n'y a pas de
messieurs ici.
— Citoyens, avait repris l'orateur, si je vous
fti priés...
— Priés! priés! Tu fais donc les prières? A
bas le clérical!
Et ainsi de suite; bref, en sortant, le vieux
chapeau était venu a bout de... ne rien dire
d,u tout.
Eli bien! c'est malheureux, me disais-je, et
c'est là que me vint l'idée suivante :
Faire sa profession de foi en musique et la
chanter sur des airs connus qu'on reprendrait
en cœur au refrain.
Accompagné par un orgue de barbarie ou
un orchestre complet, selon les moyens du
candidat, cela serait nouveau et assurerait de
grandes chances de succès à l'orateur.
D'ailleurs, la musique adoucit les mœurs,
c'est connu, ce serait au moins un moyen
probable d'éviter les gnons.
Faut-il un exemple? le voici.
Le candidat monterait à la tribune, l'orgue
jouerait le refrain et à la reprise de l'air il
chanterait :
Mon nom Jules Vantousier,
Je sors des cuirassiers,
Je suis républicain
Très pur, excellent teint.
Je veux le bien de tous les hommes et cetera,
C'est pourquoi j'viens à vous m'offrir pour can-
| didat.
Sur l'air du tra la la la
Sur l'air du tra la la la
Sur l'air du traderidera
Tra la la.
Les électeurs mis en gaité répondraient tous
ensemble :
Sur l"air du traderidera
Tra la la.
Ce serait charmant, on pourrait même orga-
niser de la sorte des hais électoraux, où l'on
danserait un quadrille entre chaque couplet ;
les femmes enchantées vous procureraient un
succès inouï.
Cette idée est excellente, je le sais, aussi je
n'espère pas qu'on la mettra en pratique. Du
reste, j'ai remarqué qu'on fait exprès de ne
jamais écouter mes conseils en politique, pour-
quoi? je l'ignore.
Dans le fond, je crois que Gambetta me
craint et qu'il travaille sourdement contre
moi.
Quoiqu'il en soit, j'ai fait' mon devoir, on
n'adoptera pas mes conseils, seulement quand
on se sera fichu des calottes dans les réunions
publiques, qu'on ne tienne pas me jeter la
pierre, parce qu'alors je dirai : pourquoi n'a-
vez-vous pas écouté mes avis.
Charles Leroy.
LES CAQUETS DE PICHENETTE
A Er.ssigny,
V.
I.e Jardin.
L'autre porte du vestibule conduisait au
jardin.
A l'époque de la floraison des arbres frui-
tiers et à celle de leur maturité, c'était un
Eden.
Los cerisiers, les poiriers, les pommiers, les
pêchers, les noyers, les noisetiers, la vigne
qui grimpait sur les pruniers, que sais-je ? un
tas d'arbres, d'arbustes qui surgissaient de
partout, sans ordre, sans harmonie, mais d'un
effet merveilleusement pittoresque.
Chose curieuse : il y avait à la porle du
vestibule un vieux poirier d'Angleterre ; son
tronc, tout troué, servait de nid aux moi-
neaux, — ces gavroches de la gent piaillarde,
— qui pillent et dévastent les graines que l'on
séme peu profondément et qui sont si friands
des fruits mûrs ;
Eh bien, les gamins — qui risquent souvent
de se casser bras et jambes pour aller dénicher
bras et jambes pour aller dénicher des nids
de corbeaux et d'agaches (pies),— n'ont jamais
touché à un nid de ces oiseaux confiants qui
élevaient leurs petits à portée de la main.
Les parterres étaient formés ici d'un carré
de fèves, là des pois, des haricots, —des gouets
disent les Picards, —des choux, des carottes,
des radis, des navets, des pavots — d'un effet
charmant quand ils sont en fleuis, — çà et là
des citrouilles, donths lianes vertes rampent
à terre comme des serpents, et se terminent
par des boules d'or qui pèsent quelquefois 50
livres.
Un ruisseau traverse le jardin; il prend sa
source dans le parc de Plessi^-de-Roye, pour
aller se jeter dans l'Oise je ne ' suis où; a-t-il
un nom? Je ne l'ai jamais su; c'est
Un tout petit ruisseau, coulant visible à peine ;
Un géant altéré le boirait d'une haleme
Le nain vert Obéron, jouant au bord des ttots,
Sauterait par-dessus sans. PiQuiHcr ses grelots.
Il était bordé — dans le jardin — de grands
arbreSç peupliers, platanes, saules, osiers; des
buissons de groseillers; çà et là dans l'herbe
des cloches d'or, des mybsotu, des volubilis,
qui entouraient de leurs vrilles les branches
des arbustes; toutes ces couleurs diverses ré-
jouissaient l'œil ; les parfums des plantes
enivraient l'odorat,
Un jour — il est gravé dans mon cœur —
j'étais assis sur le gazon, triste, triste à la
mort.
L'ombre sè faisait sous les grands arbres.
Je songeais à ma mère restée à Paris, EUe
m'idolâtrait, la noble femme, et cependant elle
avait dû se séparer de moi...
A Lassigny, l'oncle Tonlaine était toujours
silencieux ou il maugréait sur ses douleurs ;
ma tante pleurait dans tous les coins : une
tristesse d'hypocondre.
J'étais malheureux : jamais une caresse, ja-
mais un baiser ; et cependant le cœur a besoin
d'affection, comme le corps de nourriture.
— Qu'as-tu donc, Louis,? me dit une voix
aussi douce que le murmure de l'eau qui cou-
lait à mes pieds sur l'herbe.
C'était ma cousine. Elle était venue, silen-
cieuse, s'asseoir auprès de moi.
— Je pensais à maman qui m'aimait tant,
Xandrine.
— Et moi, Louis, me dit-elle, esl-ce que je
ne l'aimo pas ? •
Elle m'embrassa au front en me prenant les
mains.
Je pleurai ; mais c'était de bonheur.
L'oncle Balthazar.
La maison de droite lui appartenait.
C'était un tout autre homme que son frère.
Il aimait le cidre en Picard de pure race ;
aussi, il en buvait du matin au soir.
Chaque année il faisait une cinquantaine de
pièces de cidre ; jamais il n'en a vendu un
pot.
C'était un brave homme ; il n'avait que le
défaut d'aimer le jus de la pomme.
L'oncle Balthazar eût pu, comme le joyeux
menuisier de Nevers, chanter :
Aussitôt que la lumière
Aredoré nos coteaux,
Je commence ma carrière
Par visiter mes tonneaux.
Ravi de revoir l'aurore,
Le verre en main, je lui dis :
'Vois-tu sur la rive' maure
Plus qu'à mon nez de rubis?
Sa maison était bénie : il faisait un enfant
à sa femme tous les ans.
Tout le monde, père, mère, garçons, filles, y
étaitjoyeux.Aussi comme nous quittions vite
l'asile de la taciturnité— à l'heure du goûter—
ma cousine et moi, pour aller nous ébattre en
celte joyeuse réunion.
On y collationnait : il y avait toujours une
chaudromnée de pommes de terre Jaunes et
farineuses sur le feu : c'était pour nourrir les
cochons ; il en fallait de la viande pour toute
cette marmaille ! Oh ! qu'elles étaient savou-
reuses ! Je n'en ai jamais mangé de pareilles,
même chez Katcombe, un spécialiste de là rue
Neuve-des-Petits-Champs, qui les accompa-
gnait d'un rosbif. Balzac en a parlé.
Quand quelqu'un passait dans son jardin
pour abréger le parcours, si l'oncle Balthazar
était dans sa maison, on l'entendait interpeller
le passant :
— Dites donc, cousin, — tout le monde est
cousin à Lassigny, — est-ce que vous ne boi-
riez point bien un verre ed chidre ?
— Tout d'même.
Et comme il y avait toujours un pot en per-
manence on buvait un verre, deux verres, trois
verres, plus ou moins.
Si le cousin n'était pas pressé, les pots suc-
cédaient aux pots.
Ah ! le joyeux compère que l'oncle Baltha-
zar !
Et voyez la malechance : le ruisseau qui tra-
versait le parc à sa sortie forme une mare ; eh
bien, on a donné à ce réservoir d'eau lt, nom
de Mare Balthazar, lui qui de sa vie n'en avait
jamais bu un verre !...
Pichenette.
GRELOTS
Il faut des époux assortis...
Lundi, jo regardais un commerçant tran-
quille dans son comptoir, paraissant fort oc-
cupé.....à no rien faire.
— Voilà un homme, dis-je à un ami qui
m'accompagnait, qui ne parait pas s'éreinter
pour faire fortune.
— Mais, mon cher, il travaille beaucoup.
— Il travaille ! niais à quoi donc ?
— Mais il s'occupe à asphyxier les mouches
que sa femme raie.
Le remède est toujours à côté du mal, dit
un proverbe. Pour le prouver, M. Prud'homme
nous dit sérieusement :
— Le bourreau n'cst-il pas toujours à côté
de la guillotine ?
quartibr bréda.
— Mademoiselle Irmanda, je vous prie, ma-
dame.
— Ce n'est pas ici, monsieur... donnez-vous
donc la peine d'entrer!
—o—
— Oh! que j'aurais aimé être bossu, disait
Calino.
— Pourquoi donc f
— Parceqùe je me serais amusé davantage,
car on dit toujours : il rit comme un bossu.
— Prête-moi six sous pour prendre l'omni-
bus
— Peux pas,jo n'ai qu'une pièce de quarante
sous !
— Ah! eh bien, prête-moi là tout de même...
pour prendre un nacre.
Triboulbt.
MICHELET. -- Histoire do franco et do la
Révolution Française. 28 volumes in-8°, accom-
pagnés de 200 gravures hors texte. Prix: ÎOO fr.,
payables lO fr. par mois. — Librairie A. Pilon.
A. Le Vasseur, successeur, 33, rue de Fleurus,
Paris.
LITTRG. DlCTlOMNAlRE de LA LANGUE fran-
ÇAISE et Supplément, 5 vol. in-4°. Brochés 11» fr.
payables 5 fr. par raeîs. Reliés, 14» fr. payables
ï fr. par mois. Librairie Abel Pilon, A. Levas-
seur, successeur, 33, rue de Fleurus, à Paris.
Bibliothèque classique du piano. Collection
complète des 92 sonates de Beethoven, Clementi
I,?™ozart ?' Weber> « volumes grand for-
mat (1,700 pages) sur magnifique papier. Prix :
a°k ri"r?-,yables ^ & tous ,es 4 m°is- - Librairie
Abel Pilon, rue de Fleurus, 33.
flNftf ]VWTvéritable ÇA-NET-GÏRARD guérison
UllUIJEjll1 prompte des plaies, panaris, blessures
de toutes sortes. P. :it 50 (Envoi par la poste aff. 20 c
Depot: 4, rue des Orfèvres, pharmacie VERITE)
g* des CAVES GÉNÉRALES - BERCY
Vina fins et ordinaire» en pièces eten bouteilles. Envol franoo tarif.
PRETS AVtc HYPOTHEQUE
à 4 » - 4.25 — 4.50 — 4.75 & 5 0/0
Sur tout Immeubles tituéi an FRANCE
[Malsons, terres, prés, vignes, bols, etc.) PROMPTE SOLUTION
S adresser à M. PILLARD, successeur de M. d» Vilusc», bou-
levard Saint-Déni*, 15 bis. Paris (Maison fond, en 1850).
■ ecze\ARTRES. Guérison par pommade | fr. 50 clDénnralili
J-MAsJde L. PRELIER, P"°, 100, r. Vieille-du-Temple
EVITER LES CONTREFAÇONS
PLUMES
de J. ALEXANDRE
Les meilleures
plumes métalliques
HUMBOLDT.1
PHŒN1X . . ( O fr.
ROSSIN1. . .
KALAM S n fr.
Nos 4, 5 et O \ O
3 fr 50
Chez tous les papetiers et libraires.
UN
?»2î£E& inventa feTaplejae détruisant à rte,
Mas douleur: Cori, Oignon*, Durillons et CEils d«
perdrix.p f.timb. poste ou mandat.) Kavoi franc*
aveeQuide: Martin, n.r.dttf»n^.Montm»rtri
DENTIERS EN 12 HEURES
sans crochets ni ressorts
En CELLDLOIDE, matière ineamaMa
Doux aux gencives et d'une beauté remarquable
pose sans extraction de racines
INSENSIB1L1SATEUK
ROUGET, 40, ru« Ste-Anne, PARIS
ko PO en ciitr de REvurr r»n Ait
LIRE les MYSTÈRES de la BOURSE
Envoi Gratuit par lu BANQUE DE LA BOUSE, 7, pl.de la Bourse. Paris
GOUDRONNIERESAX somS mldica!"
contre Maladies de poitrine. 39. rue de Dunkerque
DOCTEUR CHOFFÉ
Ex-Médecin de la Marine. 3ff, c... ' yatuitement une .Brochure indi-
quant sa Méthode (10 années de succès daas les Hôpitaux) pour la
Guérison radicale de : Hernies, Hémorrnoïdes,
Rhumatismes, Goutte, Gravelle, Maladies de
vessie, de la Matrice, du Cœur, de l'Estomac, de la
Peau, dos Enfants ; Scrofule, Obésité, Hydroplsie
Anémie, Cancer, i' Ad'les demandes, 27, Quai S'-Michel, Paris
Plus
de
TÊTES CHAUVES!!»;
de» cheveux, arrêt immédiat dei chûtes. Immense succès. (Trait*
forfait même en Province), trait' infaillible pour les dames donllev
cheveui tombent par suitejleçoucliesou de îml3.diesAFranco. Brochures
tU'reirrés.l^t'LXa^
TRAITEMENT spécial des MALADIES SECItETES
par le docteur Emanaud, licencié èa-jciences
Cabinet médical et pharmacie, 142, rue de Rivoli
Consultations à l'entresol, de 9 heures du matin a 10 heure
du soir, dimanches et fête» de 9 heures à 6 heures
Hémorrhoïdes
TISSURES A L'ANUS
Soa'ag* imm* & Guéridon
P'POMMADE ROYERî'j'M
Pb", îii, r.St-iartii, Paris.
ITircj Guérison radicale par le Bandage
LlllLlJ électro-médical. — MARIE Frères,
médecins-inventeurs, r. de l'Arbre-Sec, 46, Paris.
Grelots-Finance
Notre marché avait franchi sans s'émouvoir
la période des élections, les cours avaient
même haussé et tout annonçait une reprise
sérieuse. Mais tout-à-coup, îa Banque d'An-
gleterre élève son taux d'escompte. La banque
de France suit le courant, et voici le désarroi
sur toute la ligne. Le mouvement de recul qui
s'est opéré est grave. Il faudra du temps et des
dforts considérables pour réparer le mal et
regagner le terrain perdu.
Nous laissons les rentes aux cours suivants :
Le 3 0(0 à 85,07; l'Amortissable ancien à
86,80; le nouveau à 88,17 1[2; Le o0[0 à 110,70;
la Banque de France 6.000.
Crédit de France. — Les actions du Crédit
dè France sont de plus en plus l'objet de
transactions nombreuses. C'est justement le
point de départ de la marche ascensionnelle
que nous prévoyons depuis longtemps pour
ces titres et que justifient l'organisation de la
sociétéctles afiaires qu'elle négocie. La hausse
n'a pas dit pour eux son dernier mot. On les
cotait samedi dans les environs de 760 fr.
Banque de prêts à VIndustrie. — Les actions
de la Banque de Prêts à l'industrie sont cotées
aujourd'hui 621 fr. Nous ne pensons pas
qu'elles soient arrivées au bout de leur pro-
gression, bien justifiée d'ailleurs par les résul-
tats très satisfaisants de son bilan semestriel.
En banque, sur le marché des obligations, la
faveur des capitaux s'attache tout particuliè-
rement à la Rente industrielle, création de la
Banque de Prêts, qui joint à son absolue sé-
curité, un intérêt très rémunérateur et une
granie facilité de négociation. La Rente in-