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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 11.1881

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15 SENTIMES

LE^GRELOT

Ils me semblent tout bonnement des gens
pourvus d'une trop forte dose de naïveté,
voilà tout.

AUTANT EN EMPORTE LE VENT

Ne faut-il pas, en effet, être capable de lut-
ter, à soi seul, contre Calino, Jocrisse et Gui-
bollard réunis, pour s'en venir gravement
demander la mise en accusation du ministère
et sa comparution devant les assises du peu-
ple.

D'abord, les assises du peuple, voilà déjà
une très jolie blague.

Elles sont complètement à créer, les as»ises
du peuple.

Car je ne présume pas qu'on veuille honorer
de ce nom le jury Dufaare, recruté d'une
façon si bizarre que les trois quarts des
avocats eux-mêmes n'y comprennent rien.

Quant à la mise en accusation du ministère,
va-t-en voir s'ils viennent, Jeanl

I,a Chambre nouvelle, qui est sensiblement
la même que l'ancienne, se contentera d'un
vc.'M de blâme tout comme elle s'est contenté
i les Seize-Mayeux d'une flétrissure grotes-
(j ,u autant que solennelle.

CONCÉDONS TOUT. RÉSULTAT : ZÉRO

Et en admettant même que la Chambre vote
cette mise en accusation.
Qui jugera les coupables?
Le Sénat.

Joli tribuba!, n'est-ce pas?
Eh bien ! admettez encore que le Sénat
condamne les ministres.
Quelle peine pourra-t-il bien leur infliger?

— La mort?

Vous n'y pensez pas. D'ailleurs la peine de
mort est abolie en matière politique, et,
depuis Sanblançay, n'a pas été appliquée en
matière financière. Ainsi, elle ne peut être
ressuscitée à proposde l'expédition de Tunis.

— Le remboursement des sommes non-
votées et sur lesquelles ils ont anticipé ?

— Jamais leurs patrimoines, quels qu'arron-
dis qu'ils soient, n'y su fi i raient. Ils seraient
obligés, pour cela, de tinter d'emprunter,
de l'argent à M. Léon Renault, lequel ne se
laisserait sûrement pas faire.

— La déportation ?

Oui, ce serait peut-être la peine du talion
la plus pratique.

Eh bien 1 vous verrez qu'au lieu de l'appli-
quer, on imaginera de déporter «ncore de
nouveaux soldats, qui poursuivront de nou-
veaux Kroumirs, et n'attraperont que des
lièvres pestilentielles, trop réelles, Ikélas 1

LE GRRRAND MINISTÈRE HAUDRUCHE

Bien naïfs aussi, ceux qui comptent sur le
fameux Grand Ministère pour nous tirer de là.

Le grand Ministère, autrement dit le Minis-
tère de Gambetta et d'un tas de sous-Gambetta
ne nous tirera de rien du tout, car il n'arborera
aucun programme,ou s'il fait parade d'un, il
se gardera soigneusement de chercher à le
réaliser.

Soyez-en certains, dès que le Démosthènes
Coclès d« l'opportunisme tiendra le porte-
feuille qui lui donnera grade officiel de Jupi-
ter Olympien, il ne sera pas loin de sa roche
tarpéienne.

Rien ne dit que la majorité actuelle sera
aussi servile que l'autre.

Il y a, à l'extrême gauche, 88 députés qui,
s'ils savent parler résolument, feront bien
vite boule et doubleront leur nombre, formant
ainsi un parti de gens décidés à ne supporter
aucune transaction avec les principes que les
électeurs les ont chargés de faire paster dios
la pratique.

Nous l'avons déjà dit et nous n'en démor-
dons pas.

Jusqu'ici M. Gambetta a eu le pouvoir sans
la responsabilité.

Sous peu, il se trouvera avoir la responsa-
bilité sans le pouvoir.

PARENTS TERRIBLES.

L'affaire de la tente Molinari a dû sensible-
ment agacer le nerveux patron du jeune Ar-
naud (de l'Ariège).

Tous les grands hommes parvenus ont
ainsi des parents plus ou moins dans la dé-
bine, qui, à chaque instant, viennent sejeter
dans leurs jambes — ce qui, soit dit en>*s-
sant, ne leur arriverait pas s'ils leur avaient
tendu les bras — et jouer avec un désagréa-
ble brio, le rôle de trouble-fètes.

Thiers, le modèle du Cygne de Cafeors, avait
aussi passé par là.

Une de ses soeurs, qu'il refusait môme d'ad-
mettre au bout de sa table, à côté de Barthé-
lémy Saint-IIilaire, imagina de fonder un res-
taurant à 32 sou^, sur l'enseigne duquel elle
fît peindre en lettres d'un pied de haut :

Mlle Thiers, sœur dit.premier ministre»

Thiers était entêté : il ne casqua pas.

Reste à savoir, maintenant, si Gambetta se
montrera aussi dur à la détente et si, après
avoir été si bon avec tante Rosalie, il conti-
nuera à laisser sa tante Molinari manquer de
la portion quotidienne de macaroni nécessaire
à sa subsistance ?

DILEMME SOCIAL.

Je ne sais pourquoi, cette affaira de la tante
Molinari me rappelle cette maxime de Cham-
fort, dont Trompette et son maître apprécie-
rait sans doute vivement la vivacité, encore
que le dernier, depuis qu'il est engraissé, nie
la question sociale :

« La société se compose de gens qui ont
beaucoup plus d'appétit que de diner et d'au-
tres qui ont beaucoup plus de dîner que
d'appétit. »

Arrêtons-nous ici. J'aurais beau chercher,
je crois que je ne parviendrais pas à trouver
un meilleur mot de la faim,

Grinooire.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Ecœurement

Toujours diantrement vrai ce que Barbier
disait en 1830 :

Paris n'est maintenant qu'une sentine impure,

Un égout sordide et boueux,
Où mille noirs courants de limon et d'ordure

Viennent traîner leurs flots honteux ;
Un taudis regorgeant de faquins sans courage,

D'effrontés coureurs de salons
Qui vont de porte en porte et d'étage en étage

Gueuser quelque bout de galons;
Une halle cynique aux clameurs insolentes

Où chacun vient se déchirer,
S'engueuler, échanger des injures sanglantes...

De nous il faut désespérer !

En effet, jamais à aucune époque, jamais,
« aux plus mauvais jours de notre histoire »,
commedisail ce vieux surfait de Thiers jamais
pareil vent de grossièretés n'avait soufflé sur
Paris.

Dans les réunisns publiques, dans la presse,
dans les cafés, partout on se traite de bandits,
de forçats et d'esclaves ivres.

Esclaves ivres !

Le mot appartient à Gambetta, et Gambetta
l'a payé cher.

Ils sont sortis de leurs repaires les « tas de
braillards, les tas de gueulards », dimanche ils
étaient 4.000 à Tivoli; dans un mois ils seront,
si l'on les laisse faire cent mille au ' Palais-
Bourbon.

Ni Dieu, ni maître, ni gouvernement, ni
capitaux, ni patrons, ni sergents de ville,
ni...

Bref le comble du nihilisme, sur toute la
ligne !

Cette vieille stupide de Louise Michel
demande la tète de Gambetta.

La folle! Elle qui, sans Gambetta, serait
encore à moisir dans les casemates de la Nou-
velle Calédonie!

Certes je n'endosse pas la politique opportu-
niste. Mais je le déclare hautement, j'aime
encore mieux deux mille Gambeita et deux
mille Trompettesqu'unc feule Louise Michel!

Pauvre peuple souverain; que de vessies
M. Rochefort te fait prendre pour des « Lan-
ternes » !

Aujourd'hui, grand eufant, Rochefort
t'amuse ; demain tu le briseras comme tu as
brisé tant d'autres jouets pour voir ce qu'il y
avait dedans.

Lullier, tr n idole d'hier, n'est pas bon main-
tenant à donner aux chiens. Et Lissagaray
qui l'a exécuté férocement la semainedernière,
aux applaudissements d'une foule enthou-
siaste, trouvera peut-être, lui ; ussi, avant
qu'il soit longtemps, son Lissagaray!

Et la presse, ah ! grand Dieu, quel langage.
Le père Duchesne était presque un journal de
bonne compagnie quand on le compare aux
journaux rouges.

Est-ce donc un besoin de la nature humaine

Que de toujours courber le dos?
Faut-il du peuple aussi faire une idole vaine

Pour l'encenser de vains propos ?
A peine relevé faut-il qu'on se rabaisse ?

Faut-il oublier, avant tout,
Que la liberté sainte est la seule déesse

Que l'on n'adore que debout?

&uin t-llcnoit Ivobrc

Diantre que c'est cher pour canoniser un
pouilleux !

L'Univers dit qu'il ne faudra pas moins de
150,000 francs!

Et jusqu'ici les dons parvenus à la chancel-
lerie du Pape ne s'élèvent qu'à 20,3o0 fr. dont
détail suit :

Monseigneur l'évèque d'Arras 20.000 fr.

Monseigneur l'archevêque de Tours 200 fr.
Monseigneur l'évèque du Puy 150 fr.

Total.

20.3o0 fr.

.Reste à trouver 129,650 fr. !

Je vous dirais bien: allons, bonapartistes, il
s'agit d'un pouilleux, vite la main à la poche ;
mais il ne faut pas mettre le doigt entre Labre
et les Corses !

Bonnes enseignes

Je lis rue Rambuteau une bien charmante
enseigne:

PRODUITS INSECTICIDES

Spécialité de poudre à punaise
X... fournisseur de la reine d'Angleterre

Un peu plus loin, autre enseigne, non
moins amusante:

A... PÉDICURE
de plusieurs têtes couronnées.

Pédicure des têtes !
C'est un comble !

MONTRETOUT.

Pendant que Gambetta s'en allait faire un
tour au-delà du Rhin dans le simple but de
contempler les campagnes où pousse la chou-
croute et où fleurissent les saucissons destinés
à l'encadrer, plusieurs officiers allemands
vouaient en France, où nous les avions, du
reste, invités à se rendre, dans le fallacieux
espoir de les épater par les progrès accomplis
dans notre armée sous la haute direction de
l'éminent ministre Farre.

En nous quittant, l'un de ces officiers, le

général Zentz, a adressé à l'Etat-Major du 11e
corps les paroles suivantes :

« Votre patrie, messieurs, est une grande
nation, également distinguée par ses faits
d'armes et parses efforts dans l'ordre pacifique,
•l'espère que ce qu'on appelle l'inimitié héré-
ditaire entre l'Allemagne et la France dispa-
raîtra de plus en plus pour faire place à une
entente toujours améliorée entre les deux
grandes nations voisines. Mes vœux à ce sujet
sont d'autant plus sincères que je suis moi-
même un fils de l'Alsace. »

A quoi diable, je vous le demande, peuvent
servir de semblables comédies, qui ne trom-
pent personne?

Allemands et français le savent bien: jamais
ni les uns ni les autres ne consentiront à se
passer de l'Alsace et de la Lorraine. Pourquoi
donc ne pas le dire carrément et s'obstiner à
entasser d'inutiles mensonges?

X

Et, ce n'est pas demain, allez, que nous
recouvrerons Metz et Strasbourg. L'Univers
nous le prédit carrément. C'est, d'ailleurs,
notre peu de dévotion envers la Vierge qui
cause tout le mal :

— Ah ! si la France avait écouté Marie, si à
sa voix elle avait fait pénitence. Dieu aurait
pitié d'elle et lui aurait rendu sa. force et sa
puissance; mais non, elle continue à l'irriter
par son injustice et son impiété, elle le provo-
que à frapper les derniers coups.

Ma foi I égoïstes comme nous le sommes,'
nous ne regrettons pas trop la gaffe commise
par la France. Il nous sera certes douloureux
de voir notre patrie disparaître du rang des
grandes puissances. Mais le joli dessin allégo-
rique pour le Gre.ot que celui au-dessous
duquel flamboiera a cette légende:

Marie flanquant le coup du lapin à la France I

X

Le jeune et intéressant M. Joseph P> einach
a eu cette idée, absolument neuve, que les
récidivistes commettaient l'immense majori|é
des crimes et délits.

Et il a imaginé ce remède, dont nul jusqu'ici
n'avait eu l'idée: déporter les récidivistes.

Chose étonnante, et qui prouve bien que les
grands espritsse rencontrent.toujours :Ignotus
alias Léon Platel a eu la même inspiration.
Il l'a, 'du reste, formulée dans des ' termes
incomparablement plus originaux que la prose
normalienne de Joseph Historicus.

Un des haots' orateurs du parti conserva-
teur, un Broglic, ou un Butfet, ou un Simon,
un Ghesnelong, un Bocher, un Brun ou un
Baragnon — pourrait commenter devant le
pays cette loi d'infamie.

Malheureusement, je crains qu'aucun de ces
hommes qui, à eux six, représentent plus
d'éloquence que toute la révolution réunie —
ne connaisse bien cette question.

X

On lit dans le journal les Affaires Espagno-
les: ,

Exposition de Venise. — L'Espagne fait frès
bonne figure à l'exposition géographique de
Venise. La carte d'Espagne, publiée par l'ad-
ministration de la statistique, sous la direction
du savant brigadier Ibanez, est un monument
scientifique d'une grande valeur, malgré les
quelques erreurs qu'elle contient; mïiîfielireu-
sement, il faut encore un siècle pour la ter-
miner. ;

En ce cas la collection des cent premières
années du Grelot a, sur cette carte une avance
sérieuse, puisqu'elle sera complétée dans 80
années seulement.

X

Autre paragrapheextraitdela mèmefcuille:

Indus tria- havinera modema. — Tel est le
titre d'un journal espagnol qui vient de
paraître à Vienne, en espagnol, dans le but de
vulgariser en Espagne la mouture hongroise.

A quand le journal paraissant à Calcutta en
javanais, dans le but de vulgariser à la Vil-
lette la soupe aux nids d'hirondelles?

X

L'Europe, journal belge, s'y connait fort
bien en linances, passablement en histoire,
niais je l'engage à ne pas railler les français
sur leur ignorance en géographie, sans quoi,
pour venger nos compatriotes, nous lui remet-
trions sous le nez la jolie petite phrase ci-des-
sous, qu'elle perpétra vers la fin do la semaine
dernière :

Si Cliarles-Quint pouvait dire que le soleil
ne se couchait que dans ses Etats, les ban-
quiers de Madrid, en voyant des navires char-
gés dur leur apporter su.r les cjuais du Man-
çanarès les trésors du nouveau monde, purent
croire un moment que la fortune de leur pays
était incalculable.

Que nos voisins se rappellent la jolie anec-
dote d'Alexandre Dumas jetant un verre d'eau,
qu'on lui offrait en guise de rafraîchissement,
au Mançanarès, lequel disait-il, en avait plus
besoin que lui,

Et qu'ils conviennent qu'une rivière inca-
pable de porter une yole en acajou pesant 17
kilogrammes, comme en construit Louis Dossu-
net, durant six mois de l'année, serait fort
embarrassé de se laisser remonter par des
navires chargés d'or, venant du Pérou, durant
les six autres!

Henry Vaudémont.

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CHRONIQUE THÉÂTRALE

Le théâtre de la Gaité nous a donné celte
semaine uue éclatante reprise deMonte-Christo,
drame en cinq actes et douze tableaux tiré
par MM. Alexandre Dumas et A. Maquet de
li'ur célèbre roman, dont les édifions succes-
sives ont l'ait, font et feront longtemps encore
les délices des amateurs de ce genre de litté-
rature empoignant et amusant â la fois.

On sent que lorsque les' deux auteurs se
décidèrent à mettre à la scène les douze-
volumes que leur imagination avait fait sortir
d'une nouvelle de cent pages à peine vendue,
dit-on, moyennant quinze cents francs, par
1 i.uentino Luigi, ils .reconnurent vite l'im-
possibilité de condenser en une seule pièce
toutes les péripéties de leur roman.

Dumas, qui ne connaissait pas d'obsfacle,
créa pour la circonstance, une nouvelle comp-
tabilité théâtrale ; la représentation en partie
double, et Monte-Christo l'ut donné au public
en deux soirées.

La première eut lieu les 3 et i février 1848 à
l'ancien Théâtre-Historique du boulevard du
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