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JOURNAL DES BEAUX-ARTS

ET DE LA LITTÉRATURE,

PEINTURE , SCULPTURE, GRAVURE, ARCHITECTURE, MUSIQUE, ARCHÉOLOGIE,
RIRLIOGRAP111E, BELLES-LETTRES, ETC. ETC.

PARAISSANT DEUX POIS PAK MOIS.
N°l. Belgique.— 15 Janvier i 851). PkemièuE Année.

&n s'uboiuie. :

à Anvers, chez Van Mol-Van Lot.
à Bruxelles, OJjice de publicité Mon-
tagne delà Cour,
à Gand, « Hoste.
à Liège * De Soer,

MoNsetNAMUR» Leroux.
Pour les autres villes, chez les principaux
libraires.

A l'étrange?; i'adrcssër chez les principaux
libraires et aux bureaux de poste.

S'riv d %!>oiiitriii<'iit :

Pour toute la Belgique,

(pout compris)

Par an....... . . 8 fr.

l'étranger,
Moine prix et port en sus.

Prix par numéro......40 c.

Tout abonnement donne droit hune annonce
de 15 lignes, répétée 2 fois dans Vannée.
On ne peut s'abonner pour moins d'un an.
Annonças 20 c. la ligne.

Pour toutje qui regarde l'administrai ion
la rédactipMou les annonces, s'adresser à M.
Van Moj|jfv an Loy, libraire, Courte Ilu*
Neuve, à Anvers, (affranchir.) Les lettres et
paquets devront porter pour suscriplion,
après l'adresse principale : « Pour la direction
du Journal des Beaux-Arts, »

Il pourra être rendu compte des ouvrages
dont un exemplaire sera adressé au Journal.

AVBS I*IB»«UT.t.^T.

Les personnes qui ne rendront pas le
présent numéro au facteur, seront considé-
rées comme abonnées.

SOMMAIT?F. : Programme. — Correspon-
dance particulière de Cologne et de jluiiibourg.

— lievendicalicyns nationales : Van Di/ck jugé
par Mr. Burger ; lieu de naissance d'Adrien
Brauwer ; le tombeau deN. Vleughels à Rome.

— Mémoires et documents pour sercir à l'histoi-
re des arts en Belgique : Quittance de de Crayer.

— Les Graveurs Belges : Vun Brée ; Legs. —
Nouvelles d'atelier ; Belgiqueet Etranger. —
Exposition de Paris en 1859. Règlement. —
Nécrologie. — Bibliographie. —Annonces.

PROGRAMME.
Quelques hommes, qui ont con-
sacré leur vie à l'élude et au culte
des arts, ont eu la pensée de faire
cesser en Belgiqueun silence qui est
à la fois une faute et un malheur
pour un des pays les plus artistiques
du momie. Nwus n'avous en effet
aucun organe sérieux, aucun dé-
fenseur dévoué, aucune voix amie
qui plaide pour les arts et pour les
artistes et qui soit, pour ainsi dire,
le drapeau autour duquel se ral-
lient les soldats de la même cause,
dans les jours de danger comme
dans les jours de fêle. Une sève
ardente et généreuse bouillonne
dans les veines de notre jeune école,

il va dans les idées un mouvement
fortement accusé qui parait devoir
ouvrir à l'art de nouveaux hori-
zons; des systèmes se font jour et
s'agitent; il y a dans le pinceau
quelque chose' des fièvres de la
plume ;.J1 semble que sous ce rap-
port seul,'il soit indispensable que
l'opinion publique trouve un cen-
tre écrit qui donne satisfaction à
de justes curiosités et à de légiti-
mes prétentions.

Les promesses de l'avenir, les
réalisations du présent, ne sont
pas seules à réclamer pour ( Fart
cette compagne inséparable qu'on
appelle la publicité. 11 y a encore
le respect des traditions de ce pas-
sé auquel la Belgique doit sa plus
belle couronne. Rien ne soutient
dans la lutte comme le souvenir
des gloires de la patrie ; rien ne
rend fort et grand comme cette
ombre solennelle du passé alors
qu'elle plane devant l'homme in-
telligent qui paie sa dette à la loi
sacrée du travail.

Notre œuvre puise donc sa rai-
son d'être dans cette pensée que
l'art pour s'élever doit aspirer et
se souvenir ; aspirer à une perfec-

tion relative ; se souvenir pour ne
pour ne point décheoir.

Telle est la mission que nom.
nous sommes imposée et à l'exécu-
tion de laquelle nous apporterons
un dévouement sans limites et une
vigilance sans trêve.

Ces prémisses posées, nous de-
vons à ceux que nous appelons à
nous, nous devons à nous mêmes,
d'exposer succinctement la .nthr-
che adoptée par le tournai des
Bemix-Aris pour la propagation
et le développement de ses idées.

En Belgique il n'y a, sous le rap-
port de l'art, aucune innovation
tenter, il ne s'agit que de perfec-
tionner. Notre école est si grand*
par les traditions, si complète par
le nombre, si entière en un mol,
qu'il n'existe pas desyslème, M'ai,
douteux ou faux, qui n'ait eu son
promoteur. L'étude des anciens
maîtres le prouve surabondam-
ment et l'école moderne n'est elle-
même qu'une vivante synthèse de
celle multiplicité de théories qui
toutes ont été à la recherche du
beau. Notre Journal n'a donc au-
cune bannière nouvelle à présen-
ter aux troupes intelligentes à qui
 
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