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https://doi.org/10.11588/diglit.17357#0154
144
JOURNAL DES BEAUX-ARTS.
parmi les Brugeois, si grands admira-
teurs de leurs ancêtres, on trouvera
bien quelques personnes qui voudront
prendre part à l'œuvre de restauration
de ce souvenir d'une famille qui a été
alliée à tout ce que la Belgique avait de
familles nobles et distinguées.
Nous avons fait un devis de ce que
pourrait coûter une restauration conve-
nable; ce devis, le voici :
1. Réouverture et restauration de l'ar-
cade murée...... 100
2. Grillage en fer battu peint
avec ornements en cuivre . 800
5. Pavement en tuiles, bleues
et blanches...... 500
4. Voûtes, consoles, nervures
et clef de voûte..... 350
5. Trois fenêtres..... 200
6. Trois murs...... 500
7. Bétable, autel et crédence . 250
8. Monument...... 7,500
Frs. 10,000
Mais, avant que cette restauration
soit commencée, il est bien possible
qu'il arrive un malheur; pour le préve-
nir, nous demandons à la fabrique avec
instance d'ôter les lanternes, les boites
de chandelles funéraires, les vieux tapis
et parements d'autel, les boites, etc.,
bref, toute chose qui n'appartient pas à
la chapelle, et, au plus tôt possible de
rouvrir l'arcade bouchée et d'y mettre un
grillage, ou au moins de défendre aux
employés de l'église d'y entrer. Nous es-
pérons aussi que quand on restaurera,
on aura soin de le bien faire, car l'œuvre
de cette restauration est tellement déli-
cate qu'il faudrait employer le meilleur
sculpteur et le plus habitué à des ouvra-
ges de ce genre qu'il y ait en Belgique.
Nous demandons surtout qu'on tâche de
rendre la chapelle exactement telle
qu'elle a été autrefois, sans rien chan-
ger, sans adopter de nouvelles idées
comme on le fait beaucoup trop souvent;
nous disons ceci parceque nous nous
méfions beaucoup de la commission
Boyale pour la conservation des monu-
ments qui, comme nous le démontre-
rons plus tard, autorise des projets de
restauration (i6) avec une facilité, non
seulement déplorable, mais même ef-
frayante.
Nous veillerons donc sur cette cha-
pelle, et nous aurons soin de tenir le pu-
blic au courant, par l'entremise de vos
colonnes, de tout ce qui passe. Espé-
rons que nous n'aurons rien à blâmer.
W. H. James Weale.
(jo) Nous citerons Tongres, Huy, Yprcs, St.
Trond, Nivelles et Bruxelles. Voyez quelques
excellents articles dans le Messager (les Sciences et
(les Arts, Tom. XXV, 1853, pp. 30 à 40, et dans
la Revue Trimestrielle, 1859, Tom. II, p. 544,
et Tom. III, p. 570.
NOUVELLES D'ATELIER.
— Les résultats des concours académiques ou-
verts par la classe des Beaux-Arts sont connus.
C'est M. Jules Renouvier, un de nos collabora-
teurs qui a remporté la médaille d'or pour une
remarquable histoire de l'art de la gravure dans
les Pays-Bas jusqu'à la fin du XVe siècle.
M. Alexandre Pincbart est sorti vainqueur du
concours ouvert sur l'histoire de la tapisserie de
haute lisse. S. A. R. monseigneur le duc de Bra-
bant a remis lui-même la médaille d'or à ce jeune
savant dont les travaux ont déjà rendu tant de
services aux lettres et aux arts.
— Le grand concours de sculpture pour le
prix de Rome doit avoir prouvé au public la force
et l'excellence des leçons qui, à l'académie d'An-
vers, ont pour objet les diverses éludes qui se
rattachent à ce grand art. Une chose nous a frap-
pés dans l'examen des pièces du concours, c'est la
correction, la grandeur, la souplesse et le style
des draperies nécessitées par le sujet et amenées
là à dessein par les auteurs du thème imposé. Qua-
tre ouvrages sur les six ont été particulièrement
remarqués ; à part l'observation que nous ve-
nons de faire, disons aussi qu'en général les poses
étaient heureuses et bien senties et l'expression
des physionomies appropriée à la circonstance.
Somme toute, c'est un excellent concours qui laisse
entrevoir à l'horizon une pléiade de bons sculp-
teurs.
M. Robert Jean Fabri d'Anvers, a été procla-
mé lauréat; M. J. P. de Haen, de Bruxelles a
remporté le second prix et M. J. F. Deckers,
d'Anvers, une mention honorable. Le sujet que
les concurrents ont, eu à traiter était: La dernière
entrevue de Moïse et Auron avec Pharaon.
— D'après l'Union de Charleroi il paraîtrait
qu'un tableau de Rubens, oeuvre de grande va-
leur , existant dans l'église de Fleurus, aurait été
enlevé par un des prédécesseurs des membres du
conseil de fabrique actuel de cette église et aurait
été remplacé par une copie qu'il est impossible
de prendre pour l'original. Cette substitution
aurait été reconnue par l'administration urbaine
qui poursuit, parait-il, l'examen de celte affaire.
— Le fils du pianiste si connu, Mosehclès, étudie
la peinture, dans l'atelier de De Keyscr. Un des
tableaux de ce jeune peintre a été exposé au cer-
cle d'Anvers où on a pu apprécier les qualités de
coloris qui distinguent M. Mosehclès.
— Signalons aux artistes et aux archéologues
un excellent article de M. F. De Roisin sur le
Symbolisme des roses et publié dans l'Universel du
19 de ce mois.
— M. De Keyscr a sur le chevalet plusieurs ta-
bleaux importants dont pour aujourd'hui nous
nous bornerons à donner les titres : Le Dante chez
Cimabuc; le Tasse à Sorrente; Marguerite; Chris-
tophe Colomb mendiant.
Nécrologie. — Panseron, compositeur de mu-
sique décédé dans le mois de Juillet dernier. Il
était né en 1795.
— Platel, artiste français, paysagiste et pein-
tre d'histoire, né en 1811.
— J. Traviès, peintre de mœurs populaires, né
dans le canton de Zurich en 180-1.
— Leig Hunt, écrivain populaire Anglais né en
1785.
— G. Fluggen, peintre de genre, né à Cologne
en 1814.
— Hans Michelson, le premier et le plus an-
cien sculpteur norvégien né en 1788.
_ANN ONCES._
AUG. SCHNÊE, ÉDITEUR
Rue royale, Impasse du Parc, 2, à Bruxelles.
LES FEMMES ILLUSTRES
DU HAINAUT
par M°>« DEFONTAINE-COPPËE,
1 vol. in 8° papier velin, grav.
Prix 3 Fr.
(Réduction importante pour un certain nombre
d'exemplaires).
NOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX
DE GERARD AUDRAM,
Graveur ordinaire du Roi,
par GEORGES DUPLESSIS.
Lyon, Louis Peiuun.
JACMART PILA VAINE,
Miniaturiste du XVe siècle.
par LÉON PAULET.
Bruxelles, A. Decq.
MONTAGNE ST. PIERRE,
XI EAUX-FORTES
par ALEXANDRE SCHAEPKENS.
Prix 7 Francs.
FABLES
par J. M. G. MARIQUE,
Chef de Division à l'Administration Provinciale
de Namur.
2rae édition revue et augmentée, avec quatre
jolies gravures par J. L. Bonet.
1 Volume in 12° de 150 p.
Chez tous les Libraires du Royaume.
AVANZO et CH. CLAESEN,
Editeurs; Boulevard de la Sauvenière, à Lièye.
PATER NOSTER ILLUSTRE
composé et gravé a leau-forte
par JULES HELBIG.
Prix de la Planche :
Les cent premières épreuves signées à la main ,
par exemplaire........Fr. 10-»
Épreuve ordinaire......» G-»
Toutes les épreuves sont imprimées sur papier
chine.
typ. de j. euom.
JOURNAL DES BEAUX-ARTS.
parmi les Brugeois, si grands admira-
teurs de leurs ancêtres, on trouvera
bien quelques personnes qui voudront
prendre part à l'œuvre de restauration
de ce souvenir d'une famille qui a été
alliée à tout ce que la Belgique avait de
familles nobles et distinguées.
Nous avons fait un devis de ce que
pourrait coûter une restauration conve-
nable; ce devis, le voici :
1. Réouverture et restauration de l'ar-
cade murée...... 100
2. Grillage en fer battu peint
avec ornements en cuivre . 800
5. Pavement en tuiles, bleues
et blanches...... 500
4. Voûtes, consoles, nervures
et clef de voûte..... 350
5. Trois fenêtres..... 200
6. Trois murs...... 500
7. Bétable, autel et crédence . 250
8. Monument...... 7,500
Frs. 10,000
Mais, avant que cette restauration
soit commencée, il est bien possible
qu'il arrive un malheur; pour le préve-
nir, nous demandons à la fabrique avec
instance d'ôter les lanternes, les boites
de chandelles funéraires, les vieux tapis
et parements d'autel, les boites, etc.,
bref, toute chose qui n'appartient pas à
la chapelle, et, au plus tôt possible de
rouvrir l'arcade bouchée et d'y mettre un
grillage, ou au moins de défendre aux
employés de l'église d'y entrer. Nous es-
pérons aussi que quand on restaurera,
on aura soin de le bien faire, car l'œuvre
de cette restauration est tellement déli-
cate qu'il faudrait employer le meilleur
sculpteur et le plus habitué à des ouvra-
ges de ce genre qu'il y ait en Belgique.
Nous demandons surtout qu'on tâche de
rendre la chapelle exactement telle
qu'elle a été autrefois, sans rien chan-
ger, sans adopter de nouvelles idées
comme on le fait beaucoup trop souvent;
nous disons ceci parceque nous nous
méfions beaucoup de la commission
Boyale pour la conservation des monu-
ments qui, comme nous le démontre-
rons plus tard, autorise des projets de
restauration (i6) avec une facilité, non
seulement déplorable, mais même ef-
frayante.
Nous veillerons donc sur cette cha-
pelle, et nous aurons soin de tenir le pu-
blic au courant, par l'entremise de vos
colonnes, de tout ce qui passe. Espé-
rons que nous n'aurons rien à blâmer.
W. H. James Weale.
(jo) Nous citerons Tongres, Huy, Yprcs, St.
Trond, Nivelles et Bruxelles. Voyez quelques
excellents articles dans le Messager (les Sciences et
(les Arts, Tom. XXV, 1853, pp. 30 à 40, et dans
la Revue Trimestrielle, 1859, Tom. II, p. 544,
et Tom. III, p. 570.
NOUVELLES D'ATELIER.
— Les résultats des concours académiques ou-
verts par la classe des Beaux-Arts sont connus.
C'est M. Jules Renouvier, un de nos collabora-
teurs qui a remporté la médaille d'or pour une
remarquable histoire de l'art de la gravure dans
les Pays-Bas jusqu'à la fin du XVe siècle.
M. Alexandre Pincbart est sorti vainqueur du
concours ouvert sur l'histoire de la tapisserie de
haute lisse. S. A. R. monseigneur le duc de Bra-
bant a remis lui-même la médaille d'or à ce jeune
savant dont les travaux ont déjà rendu tant de
services aux lettres et aux arts.
— Le grand concours de sculpture pour le
prix de Rome doit avoir prouvé au public la force
et l'excellence des leçons qui, à l'académie d'An-
vers, ont pour objet les diverses éludes qui se
rattachent à ce grand art. Une chose nous a frap-
pés dans l'examen des pièces du concours, c'est la
correction, la grandeur, la souplesse et le style
des draperies nécessitées par le sujet et amenées
là à dessein par les auteurs du thème imposé. Qua-
tre ouvrages sur les six ont été particulièrement
remarqués ; à part l'observation que nous ve-
nons de faire, disons aussi qu'en général les poses
étaient heureuses et bien senties et l'expression
des physionomies appropriée à la circonstance.
Somme toute, c'est un excellent concours qui laisse
entrevoir à l'horizon une pléiade de bons sculp-
teurs.
M. Robert Jean Fabri d'Anvers, a été procla-
mé lauréat; M. J. P. de Haen, de Bruxelles a
remporté le second prix et M. J. F. Deckers,
d'Anvers, une mention honorable. Le sujet que
les concurrents ont, eu à traiter était: La dernière
entrevue de Moïse et Auron avec Pharaon.
— D'après l'Union de Charleroi il paraîtrait
qu'un tableau de Rubens, oeuvre de grande va-
leur , existant dans l'église de Fleurus, aurait été
enlevé par un des prédécesseurs des membres du
conseil de fabrique actuel de cette église et aurait
été remplacé par une copie qu'il est impossible
de prendre pour l'original. Cette substitution
aurait été reconnue par l'administration urbaine
qui poursuit, parait-il, l'examen de celte affaire.
— Le fils du pianiste si connu, Mosehclès, étudie
la peinture, dans l'atelier de De Keyscr. Un des
tableaux de ce jeune peintre a été exposé au cer-
cle d'Anvers où on a pu apprécier les qualités de
coloris qui distinguent M. Mosehclès.
— Signalons aux artistes et aux archéologues
un excellent article de M. F. De Roisin sur le
Symbolisme des roses et publié dans l'Universel du
19 de ce mois.
— M. De Keyscr a sur le chevalet plusieurs ta-
bleaux importants dont pour aujourd'hui nous
nous bornerons à donner les titres : Le Dante chez
Cimabuc; le Tasse à Sorrente; Marguerite; Chris-
tophe Colomb mendiant.
Nécrologie. — Panseron, compositeur de mu-
sique décédé dans le mois de Juillet dernier. Il
était né en 1795.
— Platel, artiste français, paysagiste et pein-
tre d'histoire, né en 1811.
— J. Traviès, peintre de mœurs populaires, né
dans le canton de Zurich en 180-1.
— Leig Hunt, écrivain populaire Anglais né en
1785.
— G. Fluggen, peintre de genre, né à Cologne
en 1814.
— Hans Michelson, le premier et le plus an-
cien sculpteur norvégien né en 1788.
_ANN ONCES._
AUG. SCHNÊE, ÉDITEUR
Rue royale, Impasse du Parc, 2, à Bruxelles.
LES FEMMES ILLUSTRES
DU HAINAUT
par M°>« DEFONTAINE-COPPËE,
1 vol. in 8° papier velin, grav.
Prix 3 Fr.
(Réduction importante pour un certain nombre
d'exemplaires).
NOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX
DE GERARD AUDRAM,
Graveur ordinaire du Roi,
par GEORGES DUPLESSIS.
Lyon, Louis Peiuun.
JACMART PILA VAINE,
Miniaturiste du XVe siècle.
par LÉON PAULET.
Bruxelles, A. Decq.
MONTAGNE ST. PIERRE,
XI EAUX-FORTES
par ALEXANDRE SCHAEPKENS.
Prix 7 Francs.
FABLES
par J. M. G. MARIQUE,
Chef de Division à l'Administration Provinciale
de Namur.
2rae édition revue et augmentée, avec quatre
jolies gravures par J. L. Bonet.
1 Volume in 12° de 150 p.
Chez tous les Libraires du Royaume.
AVANZO et CH. CLAESEN,
Editeurs; Boulevard de la Sauvenière, à Lièye.
PATER NOSTER ILLUSTRE
composé et gravé a leau-forte
par JULES HELBIG.
Prix de la Planche :
Les cent premières épreuves signées à la main ,
par exemplaire........Fr. 10-»
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chine.
typ. de j. euom.