s^So- Vota g e s n'A * t e w o h
chez moi. « J'ai, lui dis-je, une grande affaire'
à négocier avec vous. Si j'en crois les appa-
rences, tous mettez quelque prix à mon ami*
tïé ?, —- Je ferois bien des sacrifices pour par-
venir à vous plaire. -*- Voici un bon office que
je vous demande : vous êtes fort lié avec Cléo-
méde ï — C'est un de mes intimes ; homme
d'esprit, aimable épicurien , léger, frivole,
sensuel comme un athénien ; mais hardi dans
le conseil et brave dans les armées. — C'est
lui-même; mais il Jie suffit pas d'être bravé et
aimable, il faut être juste, et rendre heureux
ce qui nous entoure pour être heureux soi-
même. Il traite Erinna sa femme avec la plus
grande froideur, il ne daigne plus lui parler.
Loin de chercher à se faire pardonner ses
infidélités, il affiche ses triomphes, il affecte
plus d'indifférence. — Il a tort, je le groaderai.
— Erinna, qui l'aime toujours, souffre, dé- .
périt, pleure sa destinée. — Eh bien , que
puis-je faire? Vous savez que c'est moi qui,
le plus souvent, brouille les ménages au lieu
de les raccommoder. — Il faut pourtant, à
ma prière, sortir de votre caractère et récon-
cilier ces époux ; il faut que vous engagiez
Cléoméde à avoir pour sa femme l'amitié, les
égards qu'un homme honnête doit à la com-
pagne de ses jours. Pour cela vous amènerez
chez moi. « J'ai, lui dis-je, une grande affaire'
à négocier avec vous. Si j'en crois les appa-
rences, tous mettez quelque prix à mon ami*
tïé ?, —- Je ferois bien des sacrifices pour par-
venir à vous plaire. -*- Voici un bon office que
je vous demande : vous êtes fort lié avec Cléo-
méde ï — C'est un de mes intimes ; homme
d'esprit, aimable épicurien , léger, frivole,
sensuel comme un athénien ; mais hardi dans
le conseil et brave dans les armées. — C'est
lui-même; mais il Jie suffit pas d'être bravé et
aimable, il faut être juste, et rendre heureux
ce qui nous entoure pour être heureux soi-
même. Il traite Erinna sa femme avec la plus
grande froideur, il ne daigne plus lui parler.
Loin de chercher à se faire pardonner ses
infidélités, il affiche ses triomphes, il affecte
plus d'indifférence. — Il a tort, je le groaderai.
— Erinna, qui l'aime toujours, souffre, dé- .
périt, pleure sa destinée. — Eh bien , que
puis-je faire? Vous savez que c'est moi qui,
le plus souvent, brouille les ménages au lieu
de les raccommoder. — Il faut pourtant, à
ma prière, sortir de votre caractère et récon-
cilier ces époux ; il faut que vous engagiez
Cléoméde à avoir pour sa femme l'amitié, les
égards qu'un homme honnête doit à la com-
pagne de ses jours. Pour cela vous amènerez