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tia Voyages b'Antêvo»
d'aller visiter la ville de Sardes ; elle mérltf
l'attention des étrangers-

CHAPITRE XII.

Entretien des deux amis au sujet d'Athé-
naïs. Aventure terrible.

JliN allant à Sardes, Phanor me parla beau-
coup d'Athénaïs, me vanta ses charmes, les
agrémens de son esprit, la noblesse et la dé--,
cence de son maintien. — «Prenez garde, lui
dis-je, tenez bien votre cœur, la pente est
douce, mais glissante ; n'oubliez pas que vous
êtes ici chez le plus vénérable des grecs, et
que ces jeunes beautés doivent inspirer autant
de respect que d'amour : ce sont des roses que
la chasteté cultive en secret, et couvre de
ses voiles ». Phanor m'assura que le plaisir
qu'il éprouvoit auprès d'Athénaïs ne ressem- -
bloit en rien à l'amour, qu'il en jugeoit par
le silence de ses désirs, et qu'il voyoit avt^c
admiration la vertu associée aux grâces.

Lorsque nous entrâmes dans Sardes, l'air
étoit embrasé des feux du midi ; le silence, la
solitude semblaient seuls habiter cette vaste

enceinte j
 
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