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Le troisième vers est le plus important. Pour les Grecs,
la statue étoit Memnon, fils de Tithon et de l'Aurore;
mais pour les Égyptiens, c'étoit leur roi, ficLo-itevs Aî-
Plushaut,p.j8. yu'Trlioç, nommé Aménoth ou Phnménoth, ou Aménophth,
ou bien Âménothès. L'accord des deux copies me force de
conserver les dorismes tcùç èvé^oia-iv, pour âc, èvemvcrtv.
Les formes &r\CcLocç et 7raÀcta>v, pour ©mCctias, 7iuAoc/<Si/,
sont dans les deux copies, et certainement dans l'original.
L'orthographe est d'autant plus à remarquer que la me-
sure ne l'exigeoit pas, AI pouvant être bref ou long devant
une voyelle. Ceci indique une prononciation qui conser-
voit à AI un son très-voisin de A.
SECTION III.
Inscriptions postérieures au Voyage d'Adrien.
xxvi. Copiée par Pococke, MM. Hamilton, Delille et Jo-
AnuPlanch^fi, mard. La copie de Sait est encore la meilleure.
■su
apt£MIAk>POCnTOA£maiotbaciaikoc
rpAMMATeYC€pmo)N0eiTOTKAAATOno
AeiTOTHKOYCAMeMNONOCTOYeeiOTA
toym€takaithcctnbiotapcinohckai
tc«)nt€kn«NAlAOYPI<tfB{octoykaiko
APATOYKAinTOAEMAIOY£T£itgaapianoy
kaic*apoct°ykypi°y. xoiak-
tvu, (jmiè. vis av[j.Qiou Apmvonç K)
TOC jiiV/CùV klMveÂtoVOÇ tvv 10) Ko-
Jjpurmv, Kj YlivXi/MUov. E7ïi ie AcfyfciMis
Kctlimçyç toÛ xjj&iov . Xoia.it.
« Moi, Artémidore, fils de Ptolémée, greffier impérial des nomes Her-
« monthite et Latopolite, j'ai entendu Memnon le très-divin, avec ma
«femme Arsinoë, et mes enfans yElurion, appelé aussi Quadratus, et
«Ptolémée, l'an XV d'Adrien César le seigneur, au mois de Choïac. »
Le troisième vers est le plus important. Pour les Grecs,
la statue étoit Memnon, fils de Tithon et de l'Aurore;
mais pour les Égyptiens, c'étoit leur roi, ficLo-itevs Aî-
Plushaut,p.j8. yu'Trlioç, nommé Aménoth ou Phnménoth, ou Aménophth,
ou bien Âménothès. L'accord des deux copies me force de
conserver les dorismes tcùç èvé^oia-iv, pour âc, èvemvcrtv.
Les formes &r\CcLocç et 7raÀcta>v, pour ©mCctias, 7iuAoc/<Si/,
sont dans les deux copies, et certainement dans l'original.
L'orthographe est d'autant plus à remarquer que la me-
sure ne l'exigeoit pas, AI pouvant être bref ou long devant
une voyelle. Ceci indique une prononciation qui conser-
voit à AI un son très-voisin de A.
SECTION III.
Inscriptions postérieures au Voyage d'Adrien.
xxvi. Copiée par Pococke, MM. Hamilton, Delille et Jo-
AnuPlanch^fi, mard. La copie de Sait est encore la meilleure.
■su
apt£MIAk>POCnTOA£maiotbaciaikoc
rpAMMATeYC€pmo)N0eiTOTKAAATOno
AeiTOTHKOYCAMeMNONOCTOYeeiOTA
toym€takaithcctnbiotapcinohckai
tc«)nt€kn«NAlAOYPI<tfB{octoykaiko
APATOYKAinTOAEMAIOY£T£itgaapianoy
kaic*apoct°ykypi°y. xoiak-
tvu, (jmiè. vis av[j.Qiou Apmvonç K)
TOC jiiV/CùV klMveÂtoVOÇ tvv 10) Ko-
Jjpurmv, Kj YlivXi/MUov. E7ïi ie AcfyfciMis
Kctlimçyç toÛ xjj&iov . Xoia.it.
« Moi, Artémidore, fils de Ptolémée, greffier impérial des nomes Her-
« monthite et Latopolite, j'ai entendu Memnon le très-divin, avec ma
«femme Arsinoë, et mes enfans yElurion, appelé aussi Quadratus, et
«Ptolémée, l'an XV d'Adrien César le seigneur, au mois de Choïac. »