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de celles que ïes autres ont recueillies ; et il en a rapporté beaucoup
qui leur avoient échappé. On voit par là combien il est difficile de
distinguer à la lueur des torches, et de copier toutes ces inscriptions
gravées à la hâte ou simplement écrites à l'encre rouge. On doit
présumer qu'il en reste encore un grand nombre a recueillir. Notre
travail montrera aux voyageurs que leur peine ne sera pas inutile.
Mais, des 103 ou io4 inscriptions copiées dans toutes les sy-
ringes qui ont été visitées, on peut déjà conclure qu'on n'en trou-
vera aucune de fort ancienne. D'après la forme des caractères et
les noms qu'elles nous offrent, on juge que la plupart sont de l'é-
poque romaine : s'il en est du temps des Lagides, elfes doivent
être de la fin de leur dynastie. Je n'en reconnois point qui soit
antérieure à l'époque de cette domination (1). Tout semble annon-
cer que les syringes n'ont été ouvertes ou du moins visitées qu'assez
tard par les Grecs et les Romains.
Pour éviter les longueurs, je ne donne que le texte en lettres
courantes ; j'ai mis sur une planche à part (pl. II1 ) le fac slmilt de
quelques inscriptions ; ceux qui voudront comparer ce texte à celui
des copies de Sait auront recours au deuxième volume des Transac-
tions de la Société royale de littérature de Londres. Je n'ai ajouté que
peu de chose aux courtes remarques que j'avois faites sur les seuls
points difficiles ; mais j'ai corrigé ou complété plusieurs leçons et
rectifié quelques erreurs.
Je conserve l'ordre de numéros suivi dans le volume des Tran-
sactions ; comme il n'y a qu'une douzaine de ces inscriptions qui
aient des dates, ou dont on puisse connaître l'époque, je n'ai pas
cru devoir changer les numéros de la série. Les inscriptions datées
sont les nos 3, 37 et 4-2 ( Trajan ) ; 1 6 ( Adrien ) ; 6 ( Antonin ),
5, 2 1 ( Marc-Aurèie ) ; 2 5 ( Commode ) ; } 8 ( Dioclétien f ? ) ) ; 1 et
5 o ( Constantin ).
1 et jo. (F. S.) Ô S'a.JbZ^cç twv EXivcnvîcov N/^pjjçdtf M.ivovxjdMOV ÂSmvctîoç, i(f}opn<mç W{
(1) Je n'ai pas aperçu ces inscrip-
tions en caractères anciens dont parle
Champollion dans une de ses lettres
datées de Thèbes ( p. 1 17 et 118).
de celles que ïes autres ont recueillies ; et il en a rapporté beaucoup
qui leur avoient échappé. On voit par là combien il est difficile de
distinguer à la lueur des torches, et de copier toutes ces inscriptions
gravées à la hâte ou simplement écrites à l'encre rouge. On doit
présumer qu'il en reste encore un grand nombre a recueillir. Notre
travail montrera aux voyageurs que leur peine ne sera pas inutile.
Mais, des 103 ou io4 inscriptions copiées dans toutes les sy-
ringes qui ont été visitées, on peut déjà conclure qu'on n'en trou-
vera aucune de fort ancienne. D'après la forme des caractères et
les noms qu'elles nous offrent, on juge que la plupart sont de l'é-
poque romaine : s'il en est du temps des Lagides, elfes doivent
être de la fin de leur dynastie. Je n'en reconnois point qui soit
antérieure à l'époque de cette domination (1). Tout semble annon-
cer que les syringes n'ont été ouvertes ou du moins visitées qu'assez
tard par les Grecs et les Romains.
Pour éviter les longueurs, je ne donne que le texte en lettres
courantes ; j'ai mis sur une planche à part (pl. II1 ) le fac slmilt de
quelques inscriptions ; ceux qui voudront comparer ce texte à celui
des copies de Sait auront recours au deuxième volume des Transac-
tions de la Société royale de littérature de Londres. Je n'ai ajouté que
peu de chose aux courtes remarques que j'avois faites sur les seuls
points difficiles ; mais j'ai corrigé ou complété plusieurs leçons et
rectifié quelques erreurs.
Je conserve l'ordre de numéros suivi dans le volume des Tran-
sactions ; comme il n'y a qu'une douzaine de ces inscriptions qui
aient des dates, ou dont on puisse connaître l'époque, je n'ai pas
cru devoir changer les numéros de la série. Les inscriptions datées
sont les nos 3, 37 et 4-2 ( Trajan ) ; 1 6 ( Adrien ) ; 6 ( Antonin ),
5, 2 1 ( Marc-Aurèie ) ; 2 5 ( Commode ) ; } 8 ( Dioclétien f ? ) ) ; 1 et
5 o ( Constantin ).
1 et jo. (F. S.) Ô S'a.JbZ^cç twv EXivcnvîcov N/^pjjçdtf M.ivovxjdMOV ÂSmvctîoç, i(f}opn<mç W{
(1) Je n'ai pas aperçu ces inscrip-
tions en caractères anciens dont parle
Champollion dans une de ses lettres
datées de Thèbes ( p. 1 17 et 118).