LES FLANDRES.
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du nombre de dentellières qui émigrèrent, et par acte daté de Bruxel-
Fig. 45. — Bonnet de l’empereur Charles-Quint. (Musée de Cluny).
les, le 26 décembre 1698, « ceux qui tenteraient de les suborner
sont menacés de châtiments sévères. »
L’art de faire la dentelle for-
mait une partie de l’éducation des
semmes dans les Pays-Bas; Charles-
Quint ordonna qu’il serait ensei-
gné dans les écoles et les couvents.
On peut juger quels étaient de
son temps les produits de cette in-
Fig. 46. — Manchette d’après le portrait de Marie
reine de Hongrie, souveraine des Pays-Bas.
1558. (Musée de Versailles.)
dustrie par le bonnet qu’il portait
sous sa couronne, et par le portrait
de sa sœur Marie, reine de Hon-
grie. Ce bonnet (sig. 45), longtemps conservé dans le trésor des
princes-évêques de Bâle, est maintenant au musée de Cluny. Il est de
fine toile; les armes impériales y sont brodées en relief, alternant
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du nombre de dentellières qui émigrèrent, et par acte daté de Bruxel-
Fig. 45. — Bonnet de l’empereur Charles-Quint. (Musée de Cluny).
les, le 26 décembre 1698, « ceux qui tenteraient de les suborner
sont menacés de châtiments sévères. »
L’art de faire la dentelle for-
mait une partie de l’éducation des
semmes dans les Pays-Bas; Charles-
Quint ordonna qu’il serait ensei-
gné dans les écoles et les couvents.
On peut juger quels étaient de
son temps les produits de cette in-
Fig. 46. — Manchette d’après le portrait de Marie
reine de Hongrie, souveraine des Pays-Bas.
1558. (Musée de Versailles.)
dustrie par le bonnet qu’il portait
sous sa couronne, et par le portrait
de sa sœur Marie, reine de Hon-
grie. Ce bonnet (sig. 45), longtemps conservé dans le trésor des
princes-évêques de Bâle, est maintenant au musée de Cluny. Il est de
fine toile; les armes impériales y sont brodées en relief, alternant