238 LIVRE I, PARTIE I, SECTION IV, CHAPITRE I.
lices, el si plusieurs d'entre eux y ont introduit les métaux, c'est seulement à titre de
scellements ou d'armatures, pour combattre les effets des poussées ou contenir les écarte-
ments. Mais les combinaisons simples et rationnelles des Ni invites ne réclamaient pas ces
moyens auxiliaires; nous allons plus loin, nous affirmons qu'ici les métaux n'auraient rien
ajouté à la stabilité de la bâtisse, qu'ils n'auraient même pas trouvé leur place parmi les
matériaux. Comment loger du fer, du plomb, du cuivre, au milieu d'un massif terreux
aussi peu résistant? Le moindre tirage ou le moindre écartement eût suffi pour enfoncer
le métal dans l'argile ou pour l'en arracher. Une substance plastique n'était propre à offrir
aucun appui à des chaînages, et, comme tout est conséquent en architecture, l'exclusion
du bois et des pierres a amené celle des métaux. A part son emploi aux ustensiles et aux
objets d'ornementation, le cuivre n'a servi, dans la construction, qu'aux gonds1 et aux pi-
vots2 des portes. L'usage du plomb n'a pas été moins limité; il relie les unes aux autres
par le sommet, et au moyen de scellements en forme de queue d'aronde3, les plaques or-
nées de bas-reliefs. Quant au fer, il semble avoir été complètement proscrit; les Assyriens
avaient déjà observé la facilité avec laquelle il s'oxyde et ont préféré fixer au moyen de
clous en cuivre les ornements métalliques appliqués sur le bois4.
G
MASTIC OU STUC AGE.
La surface argileuse de la bâtisse exigeait l'application d'un stucage, destiné en même
temps à la défendre contre l'air extérieur et à en cacher l'aspect désagréable. Aussi voit-on
ce mastic sur toutes les parois qui n'étaient pas couvertes de sculptures; dans les parties
supérieures des salles, il a été embelli de peintures à fresque. Le plus souvent c'est un
simple ravalement de couleur blanche et noire, et toujours massivé avec beaucoup de
soin. La couche en est très-mince et néanmoins très-adhérente aux surfaces des murs. Il
serait assez difficile de se prononcer sur la composition de ce stucage; la chaux paraît y
dominer, et les portions noires contiennent aussi du bitume.
' Voir planche 7/1, nos 5, 6 et 7. 3 Voir planche 70, nos 4 et 5.
2 Voir planche 70, n" 6. " planche 7,4, du numéro 16 au numéro 3 3.
lices, el si plusieurs d'entre eux y ont introduit les métaux, c'est seulement à titre de
scellements ou d'armatures, pour combattre les effets des poussées ou contenir les écarte-
ments. Mais les combinaisons simples et rationnelles des Ni invites ne réclamaient pas ces
moyens auxiliaires; nous allons plus loin, nous affirmons qu'ici les métaux n'auraient rien
ajouté à la stabilité de la bâtisse, qu'ils n'auraient même pas trouvé leur place parmi les
matériaux. Comment loger du fer, du plomb, du cuivre, au milieu d'un massif terreux
aussi peu résistant? Le moindre tirage ou le moindre écartement eût suffi pour enfoncer
le métal dans l'argile ou pour l'en arracher. Une substance plastique n'était propre à offrir
aucun appui à des chaînages, et, comme tout est conséquent en architecture, l'exclusion
du bois et des pierres a amené celle des métaux. A part son emploi aux ustensiles et aux
objets d'ornementation, le cuivre n'a servi, dans la construction, qu'aux gonds1 et aux pi-
vots2 des portes. L'usage du plomb n'a pas été moins limité; il relie les unes aux autres
par le sommet, et au moyen de scellements en forme de queue d'aronde3, les plaques or-
nées de bas-reliefs. Quant au fer, il semble avoir été complètement proscrit; les Assyriens
avaient déjà observé la facilité avec laquelle il s'oxyde et ont préféré fixer au moyen de
clous en cuivre les ornements métalliques appliqués sur le bois4.
G
MASTIC OU STUC AGE.
La surface argileuse de la bâtisse exigeait l'application d'un stucage, destiné en même
temps à la défendre contre l'air extérieur et à en cacher l'aspect désagréable. Aussi voit-on
ce mastic sur toutes les parois qui n'étaient pas couvertes de sculptures; dans les parties
supérieures des salles, il a été embelli de peintures à fresque. Le plus souvent c'est un
simple ravalement de couleur blanche et noire, et toujours massivé avec beaucoup de
soin. La couche en est très-mince et néanmoins très-adhérente aux surfaces des murs. Il
serait assez difficile de se prononcer sur la composition de ce stucage; la chaux paraît y
dominer, et les portions noires contiennent aussi du bitume.
' Voir planche 7/1, nos 5, 6 et 7. 3 Voir planche 70, nos 4 et 5.
2 Voir planche 70, n" 6. " planche 7,4, du numéro 16 au numéro 3 3.