DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:Piehl, Karl: Petites notes de critique et de philologie, 3
DOI Artikel:Rochemonteix, Maxence de Chalvet de: Le temple d'Apet où est engendré l'Osiris de Thèbes, [1]
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Petites notes de ceitique et de philologie.
au mot ^ qui se voit dans le titre il ne doit pas se lire sâw, comme le veut
M. Pierret '; mais ar ou ari. Cela est démontré par nombre de variantes, dont voici quelques
spécimens, tiré d'un monument inédit du musée de Turin2 : [ J\ etc.
cr^i cttd cr~zi ' 1^—ocr^
De même, le titre ^/rl^^, qui est fréquent surtout à l'époque des Saïtes, doit-il se lire
ar-nefer-hat, et non pas sa-nefer-hat; témoin, des variantes comme <=>^=^; s ^"""^ etc.
Upsala, le 17 septembre 1880.
Karl Piehx.
LE TEMPLE D'APET
OIT EST ENGENDRÉ L'OSZRIS DE THÈBES
par
m. de rochemonteix.
I.
DeSCEIPTION GÉNÉEALE, h1stoiee ET PLAN DU TEMPLE D'ÀPET.
Le monument (pie j'appelle ainsi est situé à Karnac. C'est le même que la commission
d'Egypte a nommé « le petit temple du Sud », N. Lhôte « le petit temple d'Hathor », et que
M. Lepsius a désigné par la lettre U} dans son plan des ruines de Karnac.
Etat actuel et aspect général.
Quand on vient de Louqsor par l'allée de béliers qui précède la magnifique porte
d'Evergète, on l'aperçoit au milieu des maisons du village, tout contre le temple de Chons3,
dont il semble une annexe. Des édifices de cette partie de Thèbes, c'est le mieux conservé ;
toutes les parties décorées en sont accessibles à l'étude. Quelques murs en briques élevés
pour combler les brèches principales, les déblaiements entrepris, par Champollion qui l'ha-
bita, puis par Mariette qui en a fait un dépôt d'antiquités, lui ont rendu à l'intérieur son
aspect primitif. Les voyageurs qui, après avoir visité la salle des prêtres d'Ammon, bravent
le soleil pour venir jusque là, en passent rarement le seuil: Une façade étroite et nue refroidit
la curiosité, et lorsque le gardien, après de longs efforts, a fait céder la serrure d'une lourde
porte arabe, l'odeur des milliers de chauve-souris qui se cachent dans les chambres du fond,
l'obscurité coupée mais non dissipée par les rayons lumineux tombant des ouvertures de la
1) Mélanges d'archéologie égyptienne et assyrienne, vol. I, \). 64 à 66.
2) Stèle n° 16 (de la douzième dynastie). Ce monument montre bien que le groupe avait, au
moins quelquefois, la valeur de «grenier, magasin». On y trouve mentionné en effet : x y\ —dczszd,ï
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etc.
3)
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Petites notes de ceitique et de philologie.
au mot ^ qui se voit dans le titre il ne doit pas se lire sâw, comme le veut
M. Pierret '; mais ar ou ari. Cela est démontré par nombre de variantes, dont voici quelques
spécimens, tiré d'un monument inédit du musée de Turin2 : [ J\ etc.
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De même, le titre ^/rl^^, qui est fréquent surtout à l'époque des Saïtes, doit-il se lire
ar-nefer-hat, et non pas sa-nefer-hat; témoin, des variantes comme <=>^=^; s ^"""^ etc.
Upsala, le 17 septembre 1880.
Karl Piehx.
LE TEMPLE D'APET
OIT EST ENGENDRÉ L'OSZRIS DE THÈBES
par
m. de rochemonteix.
I.
DeSCEIPTION GÉNÉEALE, h1stoiee ET PLAN DU TEMPLE D'ÀPET.
Le monument (pie j'appelle ainsi est situé à Karnac. C'est le même que la commission
d'Egypte a nommé « le petit temple du Sud », N. Lhôte « le petit temple d'Hathor », et que
M. Lepsius a désigné par la lettre U} dans son plan des ruines de Karnac.
Etat actuel et aspect général.
Quand on vient de Louqsor par l'allée de béliers qui précède la magnifique porte
d'Evergète, on l'aperçoit au milieu des maisons du village, tout contre le temple de Chons3,
dont il semble une annexe. Des édifices de cette partie de Thèbes, c'est le mieux conservé ;
toutes les parties décorées en sont accessibles à l'étude. Quelques murs en briques élevés
pour combler les brèches principales, les déblaiements entrepris, par Champollion qui l'ha-
bita, puis par Mariette qui en a fait un dépôt d'antiquités, lui ont rendu à l'intérieur son
aspect primitif. Les voyageurs qui, après avoir visité la salle des prêtres d'Ammon, bravent
le soleil pour venir jusque là, en passent rarement le seuil: Une façade étroite et nue refroidit
la curiosité, et lorsque le gardien, après de longs efforts, a fait céder la serrure d'une lourde
porte arabe, l'odeur des milliers de chauve-souris qui se cachent dans les chambres du fond,
l'obscurité coupée mais non dissipée par les rayons lumineux tombant des ouvertures de la
1) Mélanges d'archéologie égyptienne et assyrienne, vol. I, \). 64 à 66.
2) Stèle n° 16 (de la douzième dynastie). Ce monument montre bien que le groupe avait, au
moins quelquefois, la valeur de «grenier, magasin». On y trouve mentionné en effet : x y\ —dczszd,ï
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etc.
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