sur le système métrique assyrien.
27
C'est ainsi notamment que, sur l'inscription des taureaux, au lieu d'écrire simplement le
chiffre ^^<V = 1 Ner, 6 Sosses et 5 dizaines = 1010, que tout le monde n'aurait peut-
être pas su lire, on a écrit, en toutes lettres, comme je l'ai fait remarquer précédemment.
|j^>|^ ^Çr^l soit : im -Ner> six bosses et cm(ï dizaines, et que, d'un autre côté, sur
l'inscription de la compagnie des Indes, pour exprimer la longueur développée de l'enceinte
de Babylone, au lieu d'écrire, en adoptant le système sexagésimal, — 8 Sosses et
1 dizaine = 490, on a mis de préférence ^pryiy^ = 400 + 60 + 30, parce qu'il est
extrêmement probable que la première de ces deux expressions aurait été moins bien com-
prise que la seconde par la plus grande partie des lecteurs, qui aurait peut-être lu, dans le
premier cas, 8 dizaines ou 80, au lieu de 8 Sosses et 1 dizaine égaux à 490.
En résumé, comme il est parfaitement certain que le système sexagésimal chaldéen était
celui qui se prêtait le mieux à toutes les exigences des calculs que l'on pouvait avoir à
opérer, il est également certain que c'était à ce système seul que tous ces calculs se trouvaient
habituellement rapportés par les véritables savants. Ce sera donc, en l'adoptant d'une manière
exclusive, que j'exposerai, dans le chapitre qui va suivre, les principales règles de l'arith-
métique chaldéenne. Aurès
(A suivre.)
DEUX INSCRIPTIONS DE MENDES
PAR
Karl Piehl.
La petite collection d'antiquités égyptiennes que renferme le « Musée National » de Stock-
holm ne manque pas de monuments de valeur. J'ai déjà eu l'occasion d'en citer autre part1
des preuves significatives. Cette fois, je vais livrer quelques textes provenant de l'emplacement
de l'ancienne ville de Mendès. Il est naturel (pie je doive solliciter d'avance la plus grande
indulgence de la part des savants, d'autant plus que le nombre de textes que nous avons
de cette localité, est extrêmement restreint. Du reste, je n'ai pu consulter, préliminairement,
pour la présente étude que les quelques mémoires qu'a consacrés aux inscriptions mendésiennes
M. Brugsch le seul égyptologue2 qui, à ma connaissance, ait fait progresser la science dans
cette partie de son domaine immense.
A. Piédestal de statue dont le torse a été enlevé.
Au-dessus de la pierre qui est de forme rectangulaire, il y a une inscription de six
lignes qui courent en sens parallèle à la direction des (anciens) pieds de la statue. Voici ce
(pie contient cette inscription :
1) Voir mes Petites études égyptologiqites, p. 29 : « Quelle a été Vépouse du roi Apries. »
2) Zeitschrift, 1871, p. 81 et sqq.-, Ibid., 1875, p. 33 à 40. Je n'ai pu à l'occasion de cet article relire
ce dernier mémoire, faute du texte de M. Mariette; mais j'espère néanmoins que rien d'essentiel ne m'a
échappé.
4.*
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C'est ainsi notamment que, sur l'inscription des taureaux, au lieu d'écrire simplement le
chiffre ^^<V = 1 Ner, 6 Sosses et 5 dizaines = 1010, que tout le monde n'aurait peut-
être pas su lire, on a écrit, en toutes lettres, comme je l'ai fait remarquer précédemment.
|j^>|^ ^Çr^l soit : im -Ner> six bosses et cm(ï dizaines, et que, d'un autre côté, sur
l'inscription de la compagnie des Indes, pour exprimer la longueur développée de l'enceinte
de Babylone, au lieu d'écrire, en adoptant le système sexagésimal, — 8 Sosses et
1 dizaine = 490, on a mis de préférence ^pryiy^ = 400 + 60 + 30, parce qu'il est
extrêmement probable que la première de ces deux expressions aurait été moins bien com-
prise que la seconde par la plus grande partie des lecteurs, qui aurait peut-être lu, dans le
premier cas, 8 dizaines ou 80, au lieu de 8 Sosses et 1 dizaine égaux à 490.
En résumé, comme il est parfaitement certain que le système sexagésimal chaldéen était
celui qui se prêtait le mieux à toutes les exigences des calculs que l'on pouvait avoir à
opérer, il est également certain que c'était à ce système seul que tous ces calculs se trouvaient
habituellement rapportés par les véritables savants. Ce sera donc, en l'adoptant d'une manière
exclusive, que j'exposerai, dans le chapitre qui va suivre, les principales règles de l'arith-
métique chaldéenne. Aurès
(A suivre.)
DEUX INSCRIPTIONS DE MENDES
PAR
Karl Piehl.
La petite collection d'antiquités égyptiennes que renferme le « Musée National » de Stock-
holm ne manque pas de monuments de valeur. J'ai déjà eu l'occasion d'en citer autre part1
des preuves significatives. Cette fois, je vais livrer quelques textes provenant de l'emplacement
de l'ancienne ville de Mendès. Il est naturel (pie je doive solliciter d'avance la plus grande
indulgence de la part des savants, d'autant plus que le nombre de textes que nous avons
de cette localité, est extrêmement restreint. Du reste, je n'ai pu consulter, préliminairement,
pour la présente étude que les quelques mémoires qu'a consacrés aux inscriptions mendésiennes
M. Brugsch le seul égyptologue2 qui, à ma connaissance, ait fait progresser la science dans
cette partie de son domaine immense.
A. Piédestal de statue dont le torse a été enlevé.
Au-dessus de la pierre qui est de forme rectangulaire, il y a une inscription de six
lignes qui courent en sens parallèle à la direction des (anciens) pieds de la statue. Voici ce
(pie contient cette inscription :
1) Voir mes Petites études égyptologiqites, p. 29 : « Quelle a été Vépouse du roi Apries. »
2) Zeitschrift, 1871, p. 81 et sqq.-, Ibid., 1875, p. 33 à 40. Je n'ai pu à l'occasion de cet article relire
ce dernier mémoire, faute du texte de M. Mariette; mais j'espère néanmoins que rien d'essentiel ne m'a
échappé.
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